PRESENCE : QUELQUES SEMAINES, QUELQUES DÉSESPOIRS TOUT AU PLUS.
ÂGE : TROP PEU POUR UNE TELLE HORREUR.
TROUBLE(S) : psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
HORS JEU
PSEUDO : VXRSACE.
CREDITS : KIDD.
MESSAGES : 11
Aimé Desdieux
I-D CARD
Sujet: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 18:04
DESDIEUX, AIMÉ
LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :
quelque vingt-trois novembre d'il y a vingt années de désillusion dans cette pauvre ville de bretagne qui se souviendra à jamais de ta cruauté.
SEXE :
masculin, comme tu conçois l'être idéal.
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ❒ service ou institution sociale police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE (ne cocher qu'une case, avec ) :
❒ oui non
ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
il y a cinq semaines.
HEURE DE L’ARRIVÉE :
une heure de l'après-midi, aux alentours de la demie.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
DÉLIT(S) :
a tenté « pour leur grand bien » d'immoler sa famille bien qu'il nie qu'il s'agisse d'un crime. plutôt un service qu'il leur a rendu.
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
supposé élevé.
AIMÉ DESDIEUX
par docteur wilson
à ce jour, le patient dénommé desdieux aimé vient d'être admis au sein de notre institue. déjà, froid et distant on pouvait le dépeindre à la manière dont il a pénétré les lieux : la gravité bien que mêlée à un étrange calme, comme indifférent à la situation, se lit dans ses traits. rien que sa vue faisait frissonner, rien que le rythme de ses pas rappelle quelque horreur qu'il a commis. desdieux aurait tenté de bruler vif sa famille au complet après les avoir attachés les un à côté des autres dans la salle à mangé, ayant trouvé cela cocasse de les attabler comme s'il s'agissait de l'heure du soupé. seule sa petite sœur âgée de huit ans s'est vue administrer une forte dose de somnifère. malheureusement pour lui, sa cruauté a été avortée par les pompiers ayant été alerté par les voisins. il n'en demeure pas moins que le mal a été fait : seul le père navigue entre ici et l'au-de-là au service des grands brûlés à l'heure où je transcris ces mots. d'après les pompiers, le patient aurait été trouvé là, admirant son œuvre, hilare. lors de notre première séance qui s'est déroulée peut après son admission j'ai relevé chez lui plusieurs caractéristiques inquiétantes qui m'ont poussé à le répertorier en tant que psychopathe. il présente un intense déni de responsabilité, et divinise sans la moindre honte son geste. « non, docteur. puisque je vous répète -ah bien heureux les simples d'esprit!- qu'il s'agit plutôt d'un acte bon. les imbéciles qui peuplent les rues sont à blâmer eux. si l'humain n'avait pas rendu la société à son image je n'aurais pas eu à faire cela. là où ils sont, ils sont certainement mieux. » déclara-t-il, désinvolte. son manque d'empathie révoltant face à la douleur m'a glace le sang et ne fait que confirmer mes doutes. « la douleur ? peu importe qu'ils aient souffert, si c'est pour atteindre le bonheur par la suite. » m'a docilement récité mon dictaphone. lorsque j'ai abordé le plus délicatement possible, il m'aurait été impossible de l'étudier en toute tranquillité s'il s'était montré de quelque manière impulsif ou violent, la raison d'un tel procédé, il a montré une excitation et une fascination assez déroutantes pour le feu. « ah le feu! je me délectais de leurs cris de douleur et de ces flammes - qu'elles étaient belles!- dansantes, à la manière de beaux diables. j'aurais voulu palper cette fournaise du bout des doigts, et ne jamais détacher mon regard de cette beauté. » je me remémore avec effroi. moi-même à fleur de peau, j'en conçois, je mets un terme à son délire et à notre entrevue par une question. « pas le moindre remord ? » de gauche à droite, sa tête se meut, et mon verdict tombe.
VXRSACE
-
t'as envie de savoir, avoue.
-
ROBERT LABY
L'HUMAIN N'EST QU'INCERTAIN, ET IL GROUILLE DANS CE MERDIER.
Dernière édition par Aimé Desdieux le Mar 21 Mai - 20:10, édité 4 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : QUELQUES SEMAINES, QUELQUES DÉSESPOIRS TOUT AU PLUS.
ÂGE : TROP PEU POUR UNE TELLE HORREUR.
TROUBLE(S) : psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
HORS JEU
PSEUDO : VXRSACE.
CREDITS : KIDD.
MESSAGES : 11
Aimé Desdieux
I-D CARD
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 18:05
All mad here
la pluie battante à tes oreilles que tu espères devenir sourdes. tes paupières s'avèrent affreusement lourdes. ses sornettes qui t’agacent doucement. tu te sens bouillir entièrement d'une rage intense. tes jointures blanchissent. la bassesse humaine que tu rebaptises noblesse s'insinue en toi. tel une vile tentatrice, elle t'incite à franchir cette zone de non retour. tu refoules tes tristes instincts et la réalité t'englobe de nouveau. elle te berce comme l'aurait fait ta mère qui est au ciel. dans ses bras protecteurs, tu aurais bravé les mers. t'aurais-t-elle même conté quelques vers de rimbaud. baudelaire même. tu te frottes les yeux, encore engourdis par ces sommeils sans visages, auxquels tu es sujet. la veille déjà, tu as redouté, comme une sensation amère de déjà vue bien qu'elle n'est que la première d'une longue série, cette entrevue, où tes infâmes actes seraient, sans cesse!, affreusement ressassés. sa voix te conte, à la manière d'un disque rayé, ta nouvelle matricule. de pâles nombres ils vous ont fait devenir! et toi même, grand homme, tu n'es que si mal considéré. peut être même ils vont vous soigner à l'aide d'identités remarquables, et à coup de factorisation. ainsi déshumanisé, te voilà, droit comme un i, assis dans ce fauteuil aux imprimés en toile de jouis. « la séance peut débuter. » tu espères la voir, au plus vite, se terminer. tu te réjouis d'avance à la perspective, que tu pourras bien tôt en sortir. « bien, il s'agit de notre première séance. mais je suppose que tu l'as dores et déjà remarqué. » quelque peu surpris par cette stupidité, tu t'avoues déjà à fleur de peau. tu ne rêves déjà que de t'évader de ce merdier. d'ailleurs, tu te laisses les jours à suivre à méditer sur cette question. sans doute bien plus utile pour ton propre bien que cette thérapie que tu t'imagines devoir suivre. tu émets un faible ricanement, te mordant la lèvre inférieure, d'une manière, l'on te pardonne l'emploi, sensuelle. « aimé, sais-tu pourquoi tu as été interné ici ? » l'irrespect qu'il te présente t’insupporte déjà. dieu tu es, non pas cette infâme enveloppe charnelle propre aux bousiers que tu côtoies. tu ne daignes guère de répondre, jugeant qu'il n'en vaut certainement pas la peine. face à un tel mutisme, il se ploie à ton inflexion. « il serait malheureux de ta part que ta mémoire ainsi que ta langue aient disparues... quoiqu'il en soit, je vais tout de même te rappeler tes actes, et même, si tu ne le comprends pas, pourquoi ils t'ont valus un séjour ici. » derrière ses lunettes rondes aux rideaux grisâtres et monotones, et son vendre bedonnant, il t'observe dans la moindre gêne. tu expires ton agacement, et soutiens sans la moindre peine ses yeux d'épagneul blessé. quelle pâle figure. ton amusement refait surface, étrangement. tu te complais dans la moquerie, et la sottise d'autrui, tu t'en délectes malgré leur infect. « je vois. toujours rien. pas la moindre parole. bien, au moins tu as toujours tes oreilles. j'espère que la cruauté de tes actes aura bien plus d'impact que ma personne. » davantage hilare, tu te présentes. tu pouffes tellement que tu dévoiles une rangée de dents parfaites. beau diable qui se dévoile. « en toute sincérité, et nullement dans le dessein de vous porter atteinte, je pense que même l'évènement ayant la plus maigre importance aurait plus d'impact que votre insipidité. » tu déclares cette fois-ci, sous la main toute ton impassibilité. liquéfié par ton aveu, il perd de sa constance. son éloquence, piètre fumée lointaine! « bien. si c'est ainsi que vous me voyez. vous vous croyez mieux hein ? » ses mains tremblent dans d'affreux soubresauts. « oui, bien sûr. » tu rétorques, narquois. « c'est certain que quelqu'un qui a immolé sa famille, en ayant le culot de les faire jouer une scène de tout les jours, est davantage qu'un médecin-psychiatre ayant dépensé la plupart de son temps à sauver de pauvres-âmes. » l'ironie perle abandonnement dans les paroles du docteur. désireux de l'affrontement, tu le fixes, un rictus déplaisant peint sur le visage. « de plus, d'après les pompiers tu serais resté hilare devant l'horreur de la scène. est-ce vrai ? » de nouveau le maître de la situation pour quelques instants, tu le laisses s'exprimer. et même, tu opines du chef, hautain et contemplatif de sa misère. « une question me revient, pourquoi un tel acte ? » interpelé, tu t'extirpes de ta réflexion et délie tes lèvres. « pour eux. » il semble perdre pieds. « pardon ? pour eux ? je ne comprends pas. » un soupire las vient théâtralement le brusquer. « ah! c'est pourtant d'une simplicité! le monde inique est pour tous un enfer. et je voulais leur en libérer. » c'est avec effroi qu'il reçoit cette vision des choses. « je suis pour ainsi dire leur sauveur. et ma présence ici ne peut être expliquée que par votre sottise. » cette arrogance le révulse. mais, il n'en est que la triste vérité! « déni de responsabilité... » marmonne-t-il, dans sa barbe terne et sèche. « j'imagine que vous avez conscience de vos actes ? que c'est vous, et vous seul qui êtes à l'origine de ces meurtres ? » malsain, te voilà qui souris. tes mains se rejoignent et s'entrelacent à la manière des amoureux. « non, docteur. puisque je vous répète -ah bien heureux les simples d'esprit!- qu'il s'agit plutôt d'un acte bon. les imbéciles qui peuplent les rues sont à blâmer eux. si l'humain n'avait pas rendu la société à son image je n'aurais pas eu à faire cela. là où ils sont, ils sont certainement mieux. » tu le vois contenir une sourde colère. de la haine naissante. de la révulsion à l'état pur. dans un effort qui lui semble surhumain, bordé par ton regard moqueur, il poursuit son interrogatoire. tu peux sentir son cœur en ébullition, et tu t'en délectes. « et la douleur ? n'as-tu donc pas éprouvé la moindre pitié quant à ce que tu leur a fait subir ? » froid et glaçant, un énième rire sort de ta bouche. il ne veut que la faire taire, et même, ses bas instincts se réveillent. tu le sens craquer peu à peu ; et tu te sens pleinement le maître du je. « la douleur ? peu importe qu'ils aient souffert, si c'est pour atteindre le bonheur par la suite. » un mal pour un bien, est peut être ta devise. tu croises tes jambes et observe ce cancrelat en courbant la tête sur le côté. tu tires les ficelles sans qu'il ne s'en rende pleinement compte. pauvre crédule. imbécile de ce merdier innommable. ton œil mauvais le couve et ton euphorie s'évapore. « comment expliques-tu l'emploi du feu ? » avance-t-il avec précaution. tu jouis de cette certaine soumission. « ah le feu! je me délectais de leurs cris de douleur et de ces flammes - qu'elles étaient belles!- dansantes, à la manière de beaux diables. j'aurais voulu palper cette fournaise du bout des doigts, et ne jamais détacher mon regard de cette beauté. » tes paupières sont closes et te reviennent ces belles images. tu te laisses bercer de mélancolie et regrette de ne pas pouvoir réitérer ton geste. en davantage grandiose, à ton illustre portrait. « pas le moindre remord ? » sa stupidité t’interrompt. une lueur satanique brille dans ton regard de nouveau offert au monde, et de gauche à droite ta tête se meut. et alors, tu te lèves sans sa permission. la main sur la poignée, il se permet de te retenir. « pourquoi te sens-tu si... supérieur ? » quel sot fait-il! tu le méprises de tout son silence. enfin, tu daignes de lui accorder quelque bride de ta psyché. « je suis dieu et satan à la fois; je suis un tout que les mortels aiment détester et vénérer. je suis la crainte incarnée, et je suis, tout ce que vous ne pourrez jamais imaginer. »
(désolée d'avoir changé la couleur, mais avec le gris foncé j'arrivais pas à lire. )
Dernière édition par Aimé Desdieux le Mar 21 Mai - 20:06, édité 18 fois
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 18:14
très bon choix d'avatar. en tout cas, le personnage m'intrigue beaucoup, avec l'écart entre son rire et le fait qu'il l'ait fait pour leur bien, entre l'horreur du geste et sa perception des choses.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 18:16
j'aime beaucoup ce que tu as écris, et la photo de ton avatar va vraiment bien au personnage. - par contre le blanc me dé-fonce les yeux. bienvenue parmi nous officiellement, alors.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : QUELQUES SEMAINES, QUELQUES DÉSESPOIRS TOUT AU PLUS.
ÂGE : TROP PEU POUR UNE TELLE HORREUR.
TROUBLE(S) : psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
HORS JEU
PSEUDO : VXRSACE.
CREDITS : KIDD.
MESSAGES : 11
Aimé Desdieux
I-D CARD
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 18:18
je te retourne le compliment quant à l'avatar, elle est vraiment magnifique kristine. je suis contente (devrais-je ?) que le personnage t'ait intrigué.
epha, ah merci. jvais le rendre un peu moins blanc alors, je dois vraiment avoir des yeux de merde.
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 22:35
oh oui.
Invité
I-D CARD
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 22:48
je dois parler du pseudo qui m'a interpelé. j'ai trop aimé. je me trompe pas si je l'ai déjà vu quelque part ce blaze? bienvenue, j'aime beaucoup le début.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : QUELQUES SEMAINES, QUELQUES DÉSESPOIRS TOUT AU PLUS.
ÂGE : TROP PEU POUR UNE TELLE HORREUR.
TROUBLE(S) : psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
HORS JEU
PSEUDO : VXRSACE.
CREDITS : KIDD.
MESSAGES : 11
Aimé Desdieux
I-D CARD
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Dim 19 Mai - 22:58
on ira foutre le feu à deux.
jor, je pensais qu'il était unique... enfin, j'ai déjà utilisé desdieux quelque part par contre je crois. -> et bah merci. (aquababe, je suis folle de ce que tu fais en avatar.
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Mar 21 Mai - 16:35
Wahou j'ai lu ton dossier ! Je suis fan Un perso comme je les aime. D'ailleurs, j'aurai peut être un lien à te proposer. J'y réfléchis et je t'envois un Mp dans la soirée.
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Mer 22 Mai - 10:29
ça n'est absolument pas mauvais, bien au contraire. je suis absolument fan de ta manière d'écrire, et ce personnage est une merveille, j'ai vraiment hâte de lire son évolution. je te valide donc rapidement, bon jeu parmi nous
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : QUELQUES SEMAINES, QUELQUES DÉSESPOIRS TOUT AU PLUS.
ÂGE : TROP PEU POUR UNE TELLE HORREUR.
TROUBLE(S) : psychopathie, pyromanie, mégalomanie, amour de la violence et de satan. confusion de la personnalité mineur, pouvant s'aggraver.
HORS JEU
PSEUDO : VXRSACE.
CREDITS : KIDD.
MESSAGES : 11
Aimé Desdieux
I-D CARD
Sujet: Re: POÉTIQUE JUSTICE. (AIMÉ) Mer 22 Mai - 17:24