La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer}

CLIFFER KEZIAH

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :

Londres. Le vingt cinq janvier.

ORIGINE(S) :

Anglaise, Irlandaise.

SEXE :

Masculin

STATUT MATRIMONIAL :

Célibataire

POSTE :

Psychiatre. Il est spécialisé dans la thérapie comportementaliste. C'est à dire qu'il s'intéresse particulièrement au comportement d'une personne pour expliquer sa pathologie mais aussi pour la guérir. Il intervient donc surtout auprès des personnes ayant des problèmes d'addictions et auprès des personnes avec un trouble de l'anxiété majeure (du à des phobies par exemple). Cette méthode peut aussi s'avérer utile avec les personnes atteintes de schizophrénie.

CARACTÈRE :

Intelligent. Ambitieux. Gentil. De nature inquiète. Manque de confiance en lui. Attachant. Peut se montrer naïf. Franc, n'a jamais su mentir. Tendance à étaler sa science.

PARTICULARITÉS, SIGNES DISTINCTIFS :

Il a énormément de tics physiques qui peuvent traduire beaucoup de choses chez lui et bien qu'il en ait terriblement conscience de part son métier, il oublie parfois de travailler dessus. (Il se mort la lèvre inférieur, il passe souvent sa langue sur ses lèvres, lève régulièrement les sourcils, passe sa main dans ses cheveux, se gratte le front etc...) Il a été diagnostiquer surdoué à l'âge de sept ans, ayant un QI largement supérieur à la moyenne.

GIERCLIFF

par Keziah Cliffer

Il n'aurait pas dû mourir. Il était si jeune et moi aussi. C'est sans doute pour cela que je n'ai pas su l'aider. J'en ai pourtant passé du temps avec Ethan. Quatorze ans. C'est l'âge qu'il avait quand il a décidé de se pendre à la poutre de la grange de son grand père. Depuis trois ans, je travaillais pour lui, avec lui. Je passais mes nuits à chercher des réponses que je n'ai finalement jamais pu trouver. Il ne pouvait pas s'empêcher de tuer ces enfants. C'était plus fort que lui. Un véritable tueur, doté d'une force surhumaine; c'est ce qui l'était à l'extérieur. Mais dans mon bureau, il était cet enfant faible, qui appelait au secours. Est ce que je l'aimais ?! Sans doute plus que je n'aurais du. Etais je un monstre pour être capable de ressentir de l'attachement pour cet enfant tueur de ses semblables ?! Mes collègues pensaient que oui. Ils pensaient tous que j'étais peut être aussi fou qu'Ethan pouvait l'être. Ethan est mort. Il ne voulait plus de mon aide. Il avait trouvé comment guérir : il devait mourir ! Et moi, moi, il m'a laissé. Avec mes regrets, mes questions. J'étais pourtant psychiatre depuis deux ans quand Ethan est arrivé dans mon bureau et je me croyais si doué. Parce que j'avais cette intelligence supérieure à la moyenne, parce que j'avais déjà aidé tant de patient de cet hôpital. Finalement, peut être que je n'avais rien d'exceptionnel, peut être qu'ils étaient juste tous très faciles à guérir. Ethan, lui, c'était difficile. Alors j'ai décidé de me confronter à des cas aussi difficiles que le sien. Pour les sauver. Pour me sauver. Je suis censée être doué. J'étudie les gens ou plutôt leur comportement depuis si longtemps. Déjà quand j'étais gosse, j'étais capable de remarquer des attitudes propres aux personnes de mon entourage. Giercliff était l'endroit idéal pour retrouver confiance en mes compétences. Là bas, ils sont comme Ethan. Si je peux les aider, alors je me retrouverai. Je redeviendrai celui à qui on a remit des récompenses. Ce génie que tout le monde a su acclamer à une époque. Pourtant, ce n'est pas toujours facile. J'ai tout quitté pour Giercliff et parfois, ce n'est pas bon d'y vivre croyez moi. Surtout la nuit. Quand les lumières sont éteintes, que tous les patients se sont endormis mais que certains finissent par se réveiller en hurlant, dans ces moments là, je déteste cet endroit. Espérons que la folie ne soit pas contagieuse...Si seulement Ethan était encore vivant.

Maeva

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23 ans

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Matthew Gray Gulber

G.K. Chesterton a écrit: Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu'on peut tuer ces dragons.

All mad here

Eleanor Roosevelt a dit un jour : Vous gagnez en force, courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux. Faites ce que vous pensez ne pas pouvoir faire Des hurlements, des cris perçants à vous faire trembler de peur; c'est ce qui chaque nuit me faisait ouvrir les yeux. Dans un sursaut, je sortais de ces horribles cauchemars. Couché dans mon lit double, bien que jamais personne ne pourra dormir à mes côtés, j'ouvrais les yeux, regardant la pièce autour de moi, comme si je la découvrais encore. J'avais beau être ici depuis presque neuf mois, c'était toujours la même sensation que je ressentais lorsque je me réveillais en plein milieu de la nuit à cause de ces cris de rage, de haine parfois, de terreur même. Cette nuit là, j'entendais la terreur, la peur. Personne ne peut savoir à quel point il est difficile de vivre à Giercliff, sauf ceux qui y vivent. J'avais parfois envie de partir d'ici. D'aller travailler dans un endroit où je pourrais tout simplement rentrer chez moi chaque soir et tenter par tous les moyens d'oublier ma journée de travail. Pourtant, ici ou ailleurs, c'est impossible de décrocher. Ces patients finissent par prendre toute la place. Vous finissez par ne pensez qu'à eux. Les psychiatres qui vous disent le contraire, sont de très mauvais professionnels. Ou alors, ils ont juste perdu leur humanité. Je n'ai jamais réussi à ne pas penser à mes patients. Ils me hantent jours et nuits. Et c'est souvent la nuit que j'aimerais qu'ils disparaissent de mon esprit, m'empêchant ainsi de faire ces affreux cauchemars. Je sais d'où vient ce cri ce soir. Ces hurlements proviennent de la cellule d'un jeune adolescent arrivé quelques jours plutôt. Je l'ai déjà rencontré une fois. Guidé par sa voix, j'emprunte le long couloir où tous le personnel de Giercliff vit, pour me diriger vers celui des patients. Sa chambre est ouverte, quelqu'un se trouve à l'intérieur. On pense connaître l'horreur, on pense connaître nos propres peurs, on pense savoir quelles images nous effraie mais il y a toujours des scènes qui peuvent nous pétrifier sur place, sans qu'on ait pensé un jour que ça pouvait être le cas. Mes yeux se dirigent tout de suite vers le jeune garçon. Sam, je crois me souvenir que c'est ainsi qu'il s'appelle et je n'ai pas besoin de son dossier pour me souvenir de la raison de sa présence ici. Il me rappelle tellement un autre jeune garçon. Il est assit contre le mur, se tapant l'arrière de la tête contre celui-ci, poussant au maximum son lit en direction de l'infirmier qui essaye pourtant d'aller vers lui, afin, j'imagine de lui faire une piqûre. Après tout, il faut qu'il se calme, c'est ce que doit penser ce jeune infirmier. Je n'ai rien contre les méthodes de ce jeune homme, il est parfois nécessaire d'utiliser ce genre de moyens, pourtant, j'ai toujours beaucoup de mal à assister à ce genre de scènes. Je déteste voir un être humain être traité comme n'importe quel animal. Et peu importe ce qu'il a pu faire. Sam a beaucoup de chance avec cet infirmier. Ils ne sont pas tous aussi compatissants. Je me demande souvent pourquoi certains collègues continuent de travailler ici ?! Je finis par reprendre vie. Toussant légèrement entre mes mains pour signifier ma présence. Sam hurle encore plus et continue de manière plus violente de se frapper la tête. Du sang apparaît sur le mur. "Il faut l'arrêter." La voix de l'infirmier est tremblante. Je reconnais de l'angoisse sur son visage. Il a raison, nous devons l'arrêter où il va finir par se tuer. Je ne réponds pas. Mes yeux ne quittent pas Sam. Il joue avec ses mains, tournant ses doigts dans tous les sens. Entre lui et nous, il y a ce lit qui lui sert de protection et de barrage. Observer le moindre détail de son attitude, c'est mon métier. C'est ce que je suis censé faire, surtout dans le cas de Sam. Il est atteint d'angoisse sociale, je dirais même plus d'une phobie sociale. A un niveau très élevé cela va sans dire. Sam a une peur excessive des situations durant lesquelles il peut être exposé à une possible manipulation de la part des individus qui l'entourent et qui l'obligerait à agir d'une manière qui pourrait mener à une humiliation ou un embarras. Sa peur dépasse la « timidité » dite normale et peut mener à un évitement social exagéré de toute activité sociale. Ces activités qui peuvent être craintes incluent toute interaction sociale, particulièrement en petit groupe, des rendez-vous, des fêtes, parler à des inconnus, aller au restaurant, etc. Les symptômes physiologiques possibles peuvent impliquer une tachycardie, des difficultés respiratoires, rougissement, douleur abdominale, nausée, hyperventilation, crise de panique. Les pensées sont souvent infondées et très pessimistes. A cet instant précis, Sam est dans une véritable crise de panique. Il est arrivé ici après avoir agressé un professeur particulier; Sam ne pouvant aller à l'école, vue le degrés de sa problématique; qui essayait simplement de l'aider à s'exprimer à voix haute. Ce genre de phobie est assez incroyable car on en ignore souvent la cause. Sam a eu une vie tout à fait classique et normale. Rien ne pouvait laisser prédire qu'il en arriverait là. Et cela n'a pas toujours été le cas en plus. "Je fais quoi Dr Cliffer ?" La voix de l'infirmier me fait détourner mon regard de Sam. "Laissez moi, si vous plais. J'aimerai être seul avec lui." Mes yeux se focalisent de nouveau sur le jeune garçon. "Vous êtes sûr? Il peut se montrer dangereux." Je le regarde toujours, cherchant le moindre signe de violence possible. Il crie toujours. Ceux sont ces mêmes cris de peur et de terreur. Il ne me fera rien. Bien sûr, il est possible que je me trompe. Depuis Ethan, il m'arrive de faire des erreurs, sans doute parce que je veux absolument aider tous les patients et que j'ai du mal à accepter que quelqu'un le fasse à ma place. Néanmoins, Sam est terrifié. En aucun cas, il se montra violent envers moi, en tout cas, ce soir. Je fais un signe de tête au jeune infirmier pour lui signifier que je peux m'en sortir seul et le laisse quitter la pièce. Je prends alors une chaise et m'assois à l'autre bout de la pièce, très loin de Sam. Néanmoins, je peux continuer de le voir. Il cesse alors d'un coup de crier. Il cesse également de se faire du mal mais il joue encore plus avec ses mains, allant même jusqu'à se griffer. Son regard ne quitte pas la porte des yeux. Il se mort la lèvre inférieur avec une telle force. Je détache alors mes yeux de Sam pour me tourner moi aussi vers la porte. Elle n'est pas fermée. Elle est entrouverte. Je regard autour de moi. La placard où il range ses vêtements est fermé. Je décide d'ouvrir cette armoire. Sam se tourne alors vers celle-ci, poussant de nouveau des cris, se griffant d'avantage les mains. A l'intérieur, j'observe que tous ces vêtements sont pliés à la perfection. Tous sont empilés d'une certaine manière. Ma bouche s’entrouvre, comme si je venais de comprendre quelque chose qui allait améliorer la vie de Sam; bien que ce ne soit pas le cas. Néanmoins, je sais une chose : il a des TOC. Des troubles obsessionnels compulsifs. J'aurais dû m'en douter, c'est souvent le cas pour les gens atteints de phobie sociale. Cela leur permet de contrôler leur environnement. Je ferme alors le placard et directement, son regard se pose de nouveau vers la porte. Je me dirige vers celle-ci pour la fermer. Je retourne sur ma chaise et regarde Sam. Il semble plus calme tout d'un coup. Sa tête est baissé et il continue de jouer avec ses mains. Néanmoins, les cris ont cessé. "Sam, je suis le docteur Cliffer, on s'est déjà vu, tu te souviens ?!" Il ne me regarde pas, ne me répond pas non plus. Pourtant, je suis bien décidé à rester ici. Je veux aller nulle part ailleurs. Je ne veux pas le laisser. Comme si, j'avais besoin de m'assurer qu'il irait bien. Ethan m'a peut être rendu plus humain, mais il a très certainement causé du tord à mon professionnalisme. Je le sais. Aujourd'hui, je ne peux plus me permettre d'échouer. Il faut que je les sauve tous ! Je n'ai pas le droit à l'erreur. Si j'ai ce QI supérieur à la moyenne, il doit me servir à quelque chose. Je n'ai pas tout quitté, amis, famille, pour échouer ici aussi.

deux petites remarques à faire : je te conseille d'aller lire le règlement, tu verras une remarque quant à l'affichage des pseudos + l'image de base de la fiche n'était pas à changer, comme signalé dans le coin en bas à droite, donc il faudrait la remettre.
quoi qu'il en soit, ravie de voir que tu as finalement craqué. il me tarde de découvrir ton personnage, bienvenue à toi.

Oui oui pour l'image, erreur de ma part, je m'en suis rendu compte. Et pour le pseudo, je vais changer cela tout de suite. (Question d'habitude, la lettre).

Oui j'ai craqué. Je crois que je ne pouvais pas faire autrement. J'espère être à la hauteur. La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 862243854

La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 862243854

En tout cas, contente d'être parmi vous. La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 178997634

oh tiens, quelqu'un d'autre qui se couche tard. bienvenue sur sws, j'ai bien envie de voir ce que tu vas faire du personnage

j'aime déjà ce que tu as écris, le personnage est vraiment intéressant.

Orane : Oh oui, je me couche vraiment tard moi aussi, alors si toi aussi, on risque de se croiser assez souvent à Giercliff La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 3810951579

La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 3810951579

Epha : Merci beaucoup. La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 178997634

J'espère sincèrement être à la hauteur de ce forum. Il est tellement bien fait et tellement passionnant.

j'aime beaucoup le choix de matthew ainsi que sa profession, drôlement intéressant à jouer dans ce milieu. il se peut fortement que ma Esfir puisse être l'une de tes patientes, vu son trouble.

oh, un collège psychiatre. I love you

la profession choisie et la spécialisation, disons, est très intéressante ! bienvenue par ici La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 59708921

La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 59708921

Merci beaucoup I love you

J'ai une petite question pour pouvoir finir ma fiche (et je me dis autant la poser ici). Est ce que à Griecliff, il peut y avoir des enfants ? Ou plutôt des adolescents ? La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 178997634

J'avais commencé ma fiche en me disant que oui, mais finalement, il est peut être préférable de demander. (Je ne crois pas avoir vu cette information l'interdisant quelque part, mais tout de même, je veux m'en assurer).

alors, enfants, on va éviter, vu comme ça pourrait être dangereux pour eux ici, mais adolescents, oui, bien sûr.

j'aime beaucoup la façon dont tu interprète ton personnage, la façon dont il est avec les patients et surtout sa relation avec ethan, qui se répercute sur le reste. en outre, pour moi, tout est bon, alors je te valide.

Merci beaucoup I love you

Contente que ça te convienne. Je me met tout de suite à ma fiche de liens. La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 2536886371

La différence entre le génie et la folie, c'est le succès. {Dr Cliffer} 2536886371

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