fume énormément, c'est son péché principal. il passe souvent du temps devant giercliff à fumer des cigarettes, il a d'ailleurs toujours un paquet sur lui. il a commencé de fumer quand qu'il avait 17 ans et n'a jamais pu arrêter depuis, de toute façon il n'a jamais eu envie d'arrêter.
GIERCLIFF
par artem kedzia
Artem à toujours été assidu dans ses études. Il savait qu'il n'y avait que comme ça qu'il pourrait sortir de la galère et quitter l'ukraine ; avec un diplome et un dossier en béton, il pourrait aller où il voulait. C'était ce qu'il croyait du moins. Artem est arrivé jusqu'ici ; oui avec un bon dossier, oui avec les qualifications, mais il y avait meilleur que lui il y avait plus. Si bien qu'il s'est retrouvé envoyé à Giercliff. C'était pas ce qu'il espérait. Il rêvait d'un grand hôpital, pas d'une place dans un hôpital psychiatrique. Mais Artem est sérieux, il s'est renseigné, il a tout fait pour être à la hauteur de sa place. Pour Artem l'important, c'est de bien faire son boulot. C'est de s'occuper des patients, même si leurs maladies sont difficiles à affronter. Il est infirmier, on compte sur lui, non ?
MOTEL.HONEY
-
20 ans
-
LUIS BATALHA
insérez une citation.
Dernière édition par Artem Kedzia le Dim 19 Mai - 11:55, édité 4 fois
C’était juste après ton arrivée à Giercliff. Tu étais là depuis juste une semaine, alors. T’avais encore du mal à t’habituer à l’ambiance qui régnait ici. Tu restais concentré sur ton boulot. Tu ne te dispersais pas. Tu restais focalisé sur le pourquoi de ta présence ici : soigner. Tu ne veux pas te disperser. Tu es parfois choqué de ce que tu vois, pas par ce que tu vois mais parce que tu ne pensais pas cela possible. Tu ne pensais pas voir des choses pareil. Tu avais fait plusieurs stages dans des hôpitaux, clairs, lumineux. Maintenant à Giercliff tout était différent et tes principes, ce que tu avais connu, plus rien n’existait. À Giercliff, tout devait être repris à zéro. Ça ne posait pas de problème, tu voulais faire ton travail bien et tu étais malléable, ça ne te dérangeait pas de vivre dans cet univers désormais.
Ce jour là, tu étais dans la salle des infirmiers, tu étais en pause. Tu songeais forcément à aller fumer une cigarette, mais principalement, tu regardais la fiche du prochain patient que tu allais devoir aller voir, en buvant un café. Et puis tu choisissais finalement de regarder par la fenêtre. Le soleil brillait à l’extérieur de l’établissement, c’était tentant de prendre une pause à l’extérieur et de respirer l’air frais. Mais tu avais cette patiente à voir.
Tu étais arrivée à sa chambre, elle était recroquevillée dans son lit, tu l’avais déjà vu une fois depuis que tu étais arrivé ici, tu avais lu sur son dossier qu’elle avait été internée à cause d’une bipolarité très sévère. Quand tu l’avais vu la première fois, elle était en pleine crise et hurlait, tenue par deux infirmiers. Tu étais juste passé devant sa chambre sans t’arrêter en suivant le directeur de l’établissement. Aujourd’hui, tu découvrais l’opposé. Dans son lit renfermée sur elle même, elle semblait pleurer. « Bonjour. » tu soufflais. Elle levait la tête vers toi, le visage noyé de larmes. T’étais touché soudain. Tu avançais une chaise vers son lit et tu t’asseyais à ses cotés. Tu étais supposé lui faire une piqure et repartir, mais soudain, tu avais eu envie de sécher ses larmes. « Qu’est-ce qui se passe ? » tu demandais. Elle commença a expliquer, des choses invraisemblables, la visite de sa mère, l’autre infirmière qui s’était occupée d’elle, des personnes dont tu soupçonnais la « non-existence »… C’était confus, c’était incompréhensible. Elle pleurait de plus belle… Tu posais ta main sur la sienne et elle s’arrêtait net. Tu lui souriais sans rien dire de plus. Et puis tu regardais par la fenêtre le soleil briller. « Depuis quand tu n’es pas sortie ? » Elle ne répondit pas et se contentait de regarder par la fenêtre à son tour. Elle ne pleurait plus. Alors tu l’aidas à se lever et tu l’entrainais avec toi. Est-ce que tu avais le droit de faire ça ? Rien ne semblait t’interdire d’emmener un patient prendre l’air. Tu réfléchissais à ça pendant que tu sortais avec elle dans le parc. Tu la laissais s’asseoir sur un banc, pendant que tu la regardais sourire. Tu avais l’impression que cette sortie lui était plus bénéfique qu’une piqure et tu te sentais fier de toi.
Dernière édition par Artem Kedzia le Lun 20 Mai - 16:57, édité 2 fois
je fais la modification de suite le jeune homme a l'air très charmant, et le pseudo est superbe bienvenue parmi nous, si tu as la moindre question, n'hésite pas !
je ne peux qu'approuver le choix d'avatar et l'ukraine, et j'aime beaucoup ce qui ressort de ce que tu as déjà écrit, il a quelque chose de touchant, je trouve, dans sa façon de vouloir aider les malades.
et bien, je l'aime beaucoup ce Artem. comme il s'est intégré et a réussi à s'adapter à Giercliff, ton deuxième post est très touchant, j'aime beaucoup ta façon d'écrire. tout ça me semble parfait, je te valide avec plaisir.