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 for righteousness : a cry (sonja).

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Baelor Sarwyck
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : un an, deux mois, treize jours.
ÂGE : trente-cinq ans.
RÔLE : policier.

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Baelor Sarwyck

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MessageSujet: for righteousness : a cry (sonja).   for righteousness : a cry (sonja). EmptyDim 26 Mai - 0:49





for righteousness : a cry.



Un corps bafoué, un corps dépossédé, un corps mort, pendu. Entre les cellules des forcenés, il avait dégluti, lui, le cavalier sans tête. Les yeux clos elle semblait sereine, comme si la mort était préférable à cet enfer, son enfer. Les brimades, les persécutions, la répression qui s’en suivait – presque naturellement – lorsque, éprise à sa misère elle venait trouver refuge dans les paroles rassurantes du policier. Elle ne s’était pas suicidée, elle n’était pas dépressive, elle n’était pas folle non plus. Ce crime déguisé était un affront à sa personne, il ne pouvait le supporter, supporter d’avoir entraîné jusqu’à sa mort. Et de savoir, qu’entre ses barreaux, au-delà de la surprise collective, un malade jouissait de sa perdition. Il la détacha aussi rapidement que possible, appelant, de son talkie-walkie poussiéreux, pressé et paniqué, plusieurs de ses collègues. Dans ces moments-là, oui, il détestait la dureté de Giercliff, cette loi du plus fort et son quasi anarchisme. Le responsable cédera sous le poids de sa culpabilité, un jour, rapidement, aujourd’hui. Et si Baelor laisserait le droit de vie ou de mort à Dieu lui-même, sa personne, elle, ne se priverait pas de venger sa colombe, rien de plus que la justice à ses yeux. La fin de son service, toutefois, le laissa sur les rotules, psychologiquement parlant. Il avait beau se remettre en question, ses actions demeuraient semblables aux jours précédents, sans changement aucun. Il était faible, il était lâche et pourtant, paradoxalement, il représentait la justice, le courage. Quelle douce ironie du sort cela faisait-il. Perdu dans son présent funeste, il partit, loin, très loin. Et ainsi, l’ivresse vint le cueillir, à défaut de retrouver ses anciens démons : l’héroïne (en plus de ses rails quotidiens). Son passé ne jouait certes, pas en sa faveur mais l’alcool, il ne le supportait pas, il ne l’avait même, jamais supporté. L’alcool fort, évidemment. Comme le whisky, il pouvait se sentir si fiévreux en sa compagnie, si en dehors, déconnecté du monde. Le problème étant, surtout, qu’en certaines occasions, il se trouvait avoir l’alcool mauvais, dangereux. S’excuserait-il à un balai brosse en robe pour ça ? Certainement pas. Même titubant, chancelant dans son bel apparat bleu marine, jamais, jamais il ne saurait prononcer quelques mots d’excuses, même hypocrites. Et pourtant, Sonja le dévisageait curieusement, lascivement, de son regard perturbé et flou, du moins. Son esprit était embrumé, il ne pouvait à présent discerner son présent de ses fantasmes. Se retenant à une des tables, il s’arrêta un instant, s’accordant un moment à lui, un répit, un partage. Il n’y avait plus que Sonja et lui, comme le futur d’un petit crime sans excuse. Seule la cuisine faisait encore rayonner la pièce. Transpirant à grosses gouttes, dans la plénitude de son état consumé, il se rapprocha de Sonja pour la saluer, pour la voir, pour discuter. C’était la nouvelle, la petite nouvelle, et pourtant, du haut de ses dix-neuf ans, elle lui sembla irrésistible. Sa robe n’était encore que bien trop courte à ses yeux. « On dirait qu’il n’y a plus que toi et moi. » Il fit un bref sourire, observant sa future proie de bas en haut, l’œil perfide et étincelant. Il lui tendit la main maladroitement et se ravisa bien vite enivré qu’il était par le parfum de la jeune femme. Elle paraissait si douce, si fragile, perdue aussi. Il allait la guider dans sa bonté subtile bien plus macabre pour elle que pour lui. Il lui prit son balai des mains, doucement, presque avec galanterie mais, nerveux, le balança à l’autre bout de la pièce, ou presque. Il n’avait plus cette patience, il la désirait, maintenant, en ce lieu sordide, imprégné de cette folie, qui, cette fois, aurait pu lui paraître jouissive. Elle lui sembla jouissive. Sonja, elle, serait la pièce maîtresse, évidemment. Un si beau tableau à peindre. Il la fixa une dernière fois, tout sourire, il planait déjà loin, bien loin au-delà des nuées. Encore un minimum respectueux, il lui tendit une nouvelle fois la main, fructueusement. Il ne s’agissait plus désormais de la lui serrer pour Baelor, il était plutôt question de la lui saisir, de gré ou de force. Il ne la voyait plus en tant que Sonja, non, c’était bel et bien une proie, sa proie. Malheureusement pour elle, son bourreau s’annonçait être bien plus carnivore que la moyenne. Il ne brisa pas son poignet mais presque, exerçant une pression telle qu’elle aurait pu en devenir insoutenable pour bien du monde. Il se fichait éperdument de Giercliff en cette heure, de ces rondes interminables et de ces mongoles de patients. Le temps lui sembla comme suspendu entre ses cuisses. Incontrôlable, inconsolable. Il passa une main dans ses longs cheveux bruns, les respirant à la manière d’un fanatique, embrassant son cou à la manière d'un ancien petit ami trop encombrant. Et pourtant, elle n’avait rien d’une potentielle petite amie, il avait trente-cinq ans, elle en avait dix-neuf. C’était une gosse perdue, à peine majeure. Si seulement un baiser l’aurait comblé, si seulement. Pourtant, poussant le vice toujours plus loin, il laissa remonter, lentement mais sûrement, sa main le long de sa cuisse. Inconscient, il s’en mordrait certainement les doigts plus tard, une fois sobre, une fois sa trance terminée, l’euphorie retombée. Les lieux l’avaient possédés certainement plus que l’ivresse seule. Il s’était prêté au pire des chemins mais pouvait-il en ressortir indemne ? L’avenir était incertain. Installant précieusement quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille il ne put s’empêcher de contenir son désir pour elle. « J’ai vraiment vraiment envie de toi Sonja. Genre tout de suite tu vois ? » Il se redressa un instant pour la fixer, son regard ainsi plongé dans le sien, apeuré.


Fiche par (c) Miss Amazing.
Crédit image : tumblr.
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Sonja Skranker
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : arrivée il y a peu.
ÂGE : dix-neuf ans.
RÔLE : agent d'entretien.

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PSEUDO : naivný.
CREDITS : kidd.
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Sonja Skranker

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MessageSujet: Re: for righteousness : a cry (sonja).   for righteousness : a cry (sonja). EmptyMer 12 Juin - 12:26

Le bruit des néons qui vont bientôt rendre l'âme me berçait depuis maintenant quelques longues minutes. Plongée dans la pénombre de la cantine, seulement éclairée par la luminosité provenant de la cuisine, je m'affairais à laver le sol. Il était tard, plus personne n'était là, je finissais ma besogne en solitaire, ce qui m'arrangeait plutôt bien, préférant ne pas être dérangée. J'étais accoutrée de ma petite robe d'agent d'entretien, bien trop volatile à mon goût. Un coup de vent et l'on voyait le haut de mes cuisses. J'avais horreur de cela, j'avais l'impression d'être seulement habillée d'une loque fine et sale, qui plus est. Alors que j'avais enfin fini, balais raclettes et brosses rangés dans le débarras, je me posai sur un banc de la cantine, attendant que le sol sèche histoire de voir si mon travail avait été bien fait. Je devais être la saule femme d'entretien qui s'occupait de voir si son sol était parfaitement propre après l'avoir lavé. J'aimais les choses bien faites et je ne voulais surtout pas me faire taper sur les doigts. Alors que mes pieds nus – toujours – éraflaient le sol humide, j'entends la porte du réfectoire s'ouvrir à la volée, un peu violemment. Un petit cri s'étouffa dans ma gorge tandis que mon corps fit demi-tour pour voir à qui j'avais affaire. Dans la pénombre, j'arrivais difficilement à reconnaître ce visage. Mais une fois qu'il se fut approché de ma table, je le reconnus, c'était l'un des policiers qui était assigné à surveiller Giercliff. Me recroquevillant sur moi-même, je ne savais pas ce qu'il voulait. Mon regard était suspicieux, curieux, j'étais attentive. Il puait l'alcool. Il parle fort, à cause de la boisson. Il me fait savoir qu'il n'y a plus que nous deux ici. Je déglutis. Son oeil se balade sur mon corps tandis que je me cache tant bien que mal en m'entourant de mes bras, ramenant mes genoux contre moi. Je me rendis alors compte, étourdie comme je l'étais, que j'avais oublié de ranger un balai. Me donnant une excuse pour m'éloigner de lui, je pris le balai et fit mine de partir le ranger dans le débarras. Mais en moins de deux, il m'arracha l'outil des mains et le balança de l'autre coté de la pièce dans un fracas immense. Je rentrai la tête dans mes épaules lorsque le bruit atteignit mes oreilles. Mon coeur commençait à battre un peu trop vite. Il me fixa, maintenant trop proche de moi à mon goût, avec un sourire dégoûtant. Il me tendit la main. Je fixai cette main tendue, dubitative. N'obtenant pas de réaction de ma part, il se braqua et m'arracha presque le poignet en saisissant ma main de force. Je laissai échapper un petit gémissement de surprise. Là j'étais effrayée. Pas la peine de crier, personne ne m'entendrait à cette heure. Et puis, les cris, disons que ça fait partie du décor, à Giercliff. Qui ferait la différence entre le cri d'un patient tapant sa crise et le cri d'une employée apeurée par une armoire à glaces ivre ? Sa main gagna mes cheveux et ma mine exprima un rictus de dégoût. Me défaire de son emprise était impossible, il avait trop de muscles et j'étais trop frêle. « Je vous en supplie, laissez-moi. » Je murmure, tandis que ses lèvres chaudes et alcoolisées vinrent embrasser mon cou, me donnant presque la nausée. Je sentis alors une de ses mains monter le long de mes cuisses, passer sous ma tenue de bonne. Mes cuisses se serrèrent en un réflexe et je lâchai un petit cri de débattement. Il me remit en place une mèche de cheveux tandis que je le regardais avec ce regard suppliant et dégoûté à la fois. Il me confia avoir envie de moi. Je dus me retenir pour ne pas dégobiller à la minute où il avait prononcé sa phrase. Mon corps est bouillant de peur et de colère mais impuissant, que ferais-je avec mon petit corps frêle ? Je sens mes tripes se remuer tandis que j'examine toutes les échappatoires possibles et inimaginables. « Vous êtes dégoûtant. » C'était plus murmurer dans ma barbe qu'autre chose. Je me rappelai alors une chose que Maman m'avait dite un jour. Toujours frapper au bon endroit. Et dans un élan de courage, je lui assénai un coup de poing dans l'entre-jambe et tentai de courir vers la porte menant au couloir.
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