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 reality asylum (phineas)

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AuteurMessage
Ester Ginsberg
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : CINQ ANS.
ÂGE : VINGT-TROIS ANS.
TROUBLE(S) : borderline à tendance psychopathe. phobie sociale entraînant agressivité et misanthropie. (auto)destruction sous n'importe quelle forme.

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PSEUDO : INTODUST.
CREDITS : KIDD.
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Ester Ginsberg

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MessageSujet: reality asylum (phineas)   reality asylum (phineas) EmptyMar 18 Juin - 17:55



PHINEAS, ESTER.

L'obscur m'entoure, lacère un peu plus ma raison pour libérer les prémisses de monstres nouveaux. Ce sont les esquisses d'une nuit sans lune qui m'ont donné des idées fugitives. Mes pieds nus dépassent les limites autorisées, ne devraient même pas effleurer la fraîcheur lugubre de l'herbe tapissant le parc. Je sens la brise glacée s'échouer sur mon être et se tatouer à mes vertèbres saillantes. Mon regard caresse quelques instants les fenêtres sans lumières qui peignent la façade de l'institut. Les feuilles dans les arbres tremblent et se bousculent. La discrétion du silence m'a fait glissé entre les portes. J'ai ignoré les appels, fait taire les hurlements qui brisaient mon prénom. La perfusion d'adrénaline saccageant les fragments de prudence. J'inspire la violence et profite des illusions qui chatouillent mon estomac. Ce n'est pas l'envol qui m'intéresse, seulement l'idée de la chute. L'arrêt soudain. La coupure nette et la déception qui engendrent les vagues d'acidité. L'emprisonnement perd de sa consistance et je sens son existence s'essouffler à chaque pas de plus. Vivre entre les murs de béton écrasait le ciel et ses nuages. Les constellations ne faisaient que me rappeler l'intouchable. Marcher sans but en improvisant l'évanouissement des espoirs et me raccrocher à la possibilité d'une perdition plus totale que celle que j'ai trouvé ici. Les remparts me tiennent et m'empêchent de respirer les poisons d'un sacrifice sans fondements. Aucun désir n'est plus puissant que la liberté, la perte de tout confort. L'abandon de ma propre personne dans les écorchures de mon passé. Ma faim de tout n'a pourtant jamais comblé le néant ; le creux d'une vie interrompue.

Le sel des larmes s'est transformé en épines acérées. Pleurer les maux ne les guériront pas. La douleur est faite pour être subie. Tout comme le cœur est fait pour se briser. J'ai les mains rouges de mon propre sang, les pensées aussi noires que cette nuit où je m'égare. Les échos du temps me rappellent à quel point je connais cet endroit, à quel point il m'est devenu familier. J'entends les allées me murmurer de rentrer et le vieux saule, à quelques mètres, pleure déjà de l'absence que je projette de lui faire endurer. Le silence m'accompagne, il s'accroche à mes phalanges agitées et inconsciemment nerveuses pour remonter jusqu'à mes lèvres déchirées par l'excitation. Cela fait peut-être quelques heures à présent que je joue à cache-cache avec les surveillants. Les autres sont plus facilement repérables lors de l'évasion. Les autres hurlent à la mort et rient de façon maniaque. Moi, je ne laisse qu'une ombre derrière moi. Peut-être un parfum, ou l'idée floue d'une présence intruse. Ma transparence me donne les clefs, m'accorde l'illusion d'une fuite que j'avale avec raison. Sans pour autant me pousser dans le précipice d'une naïveté enfantine. Les mètres s'ajoutent autant que mes réflexions se tissent les unes aux autres. Pourquoi maintenant ? Ils auraient répondu : «  Pour la liberté. » Je réponds : «  Pour tuer l'ennui. » Franchir les limites, pourquoi faire ? Qu'est-ce qu'il y a au-delà de ces terres souillées par l'holocauste de l'esprit ? Rien ne m'attend. Rien. Ce foutu rien me conditionne, m'alimente et m'assèche, me pousse à crever. Avec le sourire aux lèvres et les cicatrices en bannières.

Je ne ressens rien. Ni la peur des sanctions si on m'attrape en plein vol. Ni la déception de ne pas avoir atteint l'autre côté. Rien. L'acier reste inviolable. Parce que le viol de la chair, la souillure infâme incrustée au plus profond de l'intimité, me bouffe à chaque souffle libéré et creuse le cratère que les philosophes désignent comme étant l'âme humaine. Les couleurs sont mortes, les rêves en cendres. La sensation d'absence, l'inaudible des battements cardiaques lorsque les buissons coupants m'avertissent des lignes à ne pas franchir. Tomber dans la réalité, la forêt juste en face et le peut-être d'une mort programmée grâce à la société. L'enfer, c'est les autres. La masse. La population. Les domestiqués. L'ampleur des peut-être déchirent mes entrailles. Les paroles fissurées, les souvenirs électriques et les plaies refusées. Les nerfs sont coupés. Sensation en suspension. La fin me serre déjà contre elle. Ma peau est tâchée de rêves brûlés. La suie m'avale et me noie. La boussole est cassée. L'amertume coule dans ma trachée autant que les soupirs m'endorment. Les luttes m'esquintent, l'usure m'attrape par les chevilles. La fuite est ma condamnation. Je ne suis pas prête, les fissures craquent encore et toujours. Elles m'emportent et me dispersent bien au-dessus de ce que je suis capable d'endurer. L'extérieur m'assassine. Je ne veux pas m'évader ; c'est seulement ce que je leur fais croire.

Et il m'attrape par le poignet. Il le serre vivement. La voilà la chute. J'entends la brisures entre ses souffles heurtés par la traque. L'idée de voir apparaître les traits de son visage. Les difformités dans mon esprit à son sujet. Les espoirs que ce ne soit pas lui, les espoirs que ce soit lui. L'ambivalence qui me pulvérise à l'idée de l'affronter à nouveau.

L'attente d'un son venant troubler la tranquillité de mon lac, d'un mouvement qui enclenchera la détonation. Mes tempes font déjà battre le compte à rebours.  
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Phineas Sands
BIENVENUE A GIERCLIFF

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Phineas Sands

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MessageSujet: Re: reality asylum (phineas)   reality asylum (phineas) EmptyMer 19 Juin - 0:48



Vous devriez nous voir. Une belle brochette d’imbéciles. Des fourmis catastrophées par la miette qui vient de s’écraser dans leur terrier. Nos pas rutilent dans les couloirs, et nos silhouettes, spasmodiques, jalonnent les vitraux séculaires. Nous ne sommes que des chiens de garde, qui aboient devant la menace chimérique. Nos voix appellent, jurent, et somment, tandis que nos esprits, ébouillantés, prient de terreur. Au fond, on est tous pareils ; on a juste envie que ça s’arrête.
Ça fait un moment, que je me suis séparé de la phalange investigatrice. Esseulé, j’entends pourtant encore la clameur de mes collègues. J’ai, durant de longues minutes, fait semblent. À leurs côtés, torche tendue et muscles bandés, louvoyant mon regard sur toutes les formes, et tordant mon cou vers tous les angles. J’ai fait semblant de participer à la traque. Semblant de gonfler mon poitrail d’une colère sourde. J’ai lâché des Putain, et des Merde, vociférant d’exaspération envers notre gibier. Et puis mes chaussures ont grincées sur le parquet ciré, et sans qu’ils ne s’en rendent compte, je me suis effacé de cette mascarade. J’ai pris la première bifurcation se trouvant à ma droite, poursuivant d’un air résolu sur de longs et interminables mètres.
Je ne sais pas ce qui me prend. Je ne sais pas ce qui, en ce moment même, gangrène mes perceptions. J’éprouve l’étrange sensation de n’être qu’un étranger. Un étranger perdu au bord d’une autoroute, et qui se garde bien de faire de l’autostop. Je crois que c’est une fierté mal placée. Une sensation vivifiante d’être le seul et unique prédateur de cette chasse. Je ne suis pas fait pour vivre en meute. Et cette proie est la mienne. Mécanisées par une franche habitude, mes rotules m’emmènent, enjambées après enjambées, vers la direction opposée à celle de mes semblables. Dans la paume de ma main gauche est accrochée ma lampe torche, qui, au grès de mes pas, fait vaciller son faisceau en travers de mon chemin. Je ne m’en rends même pas compte, mais c’est dans l’obscurité la plus complète que je m’enfonce. Celle mystifiée par les murs larmoyants de cette bâtisse. Des galeries que l’on dit hantées, ou tout du moins pétrifiées par les scènes qu’elles ont pu voir. Mais dans mon crâne, une seule hantise se glisse et s’étale. Elle porte un nom, et un numéro de dossier. Le code rouge lui est apposé, et sur mon arcade sourcilière, trône encore sa dernière vengeance. Une cicatrice de cinq jours, marquée par les éclats d’une carafe de la cantine. Si l’on devait ne se fier qu’aux apparences, je dirais que Ginsberg m’obsède. Elle évoque tout, et absolument rien, dans mes entrailles de fantassin. L’obséquieuse pulsion de violence, et la pathétique humanité de mon esprit simple. Il y a deux raisons, pour que je veuille à ce point la trouver le premier ; je n’ai pas envie qu’on la brutalise, parce que c’est moi, qui veut la tourmenter. Mes claques seront toujours bien plus maîtrisées que celles des autres, et je ne chercherai jamais à lui rendre coup pour coup. C’est étrange, j’en ai bien conscience. Parce que j’ai autant envie de lui faire du mal, que de la protéger. C’est certainement parce que je veux briser son armure, et caresser ce qu’il y a en dessous. Mais peut-être qu’avant que je n’y parvienne, elle aura déjà planté dans ma jugulaire un couteau de cuisine.
L’oxygène tiédit emplit subitement mes poumons. La suffocation de l’intérieur fait place à l’étendue d’une superficie verdoyante. Mais sans astre lunaire, le décor ressemble à une mer d’huile. Je continue dans les allées, silencieux et vigilant. Mon faciès se tourne et se retourne de temps en temps, alerté par des bruits que je finis par déclarer insignifiants. Je discerne vers l’est la charpente du kiosque, et m’arrête brusquement, en éteignant ma lampe torche. Je reste comme ça, immobile dans la nuit, figé dans mon socle en attendant je n’sais trop quoi. Un indice, peut-être. Un cri, ou des sanglots. Mon imagination s’enraye, et je crois percevoir les contours d’une dame blanche. Sourcils froncés, mes pupilles inquiètes dénoncent finalement de grands draps blancs étendus, masqués de moitié par les hautes haies. Un long frisson désagréable s’est élancé le long de ma colonne, et s’évapore contre ma nuque. J’avoue avoir la trouille. Je peux me défendre contre le tangible, mais contre mon esprit, ça semble perdu d’avance. Preuve en sont les résidents de cette cathédrale hurlante. Nous sommes tous à deux doigts de troquer nos fringues contre l’uniforme des patients.
Et puis des bruissements. Véloce, ma mâchoire hirsute se braque vers le parc. C’est peut-être un animal. Peut-être un foutu monstre – et je ne parle pas du genre humanoïde. À en croire certains, la forêt est habitée par des créatures hideuses, dévoreuses de je-ne-sais-trop-quoi. Mais ces mêmes sources d’informations sont celles aussi qui tentent chaque jour de domestiquer leur quignon de pain, ou de discuter avec les poignées de porte. Je met donc un certain frein à ces belles élucubrations, et m’élance à nouveau. Les dalles font place à l’herbe que je m’efforce de fouler avec un maximum de discrétion. Ma paroi abdominale se contracte tandis que mon dos se courbe, comme si une telle posture allait m’aider à mieux y voir ; je refuse pourtant de rallumer ma torche. Ce serait signaler ma position. Par réflexe, ma main droite se porte vers mes reins et tatillonne le flanc de ma cuisse à la recherche de ma matraque télescopique. Je peste en grimaçant, les lippes déformant ma barbe de quelques jours. Je crois avoir tiré la même tronche lorsqu’on m’a présenté mon matériel de service. « Vous me prenez pour un condé ou quoi ? » C’est rassurant de voir à quel point on s’habitue vite à ses ustensiles de survie. Tout comme il est alarmant de constater mon élan de panique alors que mes phalanges agrippent du vide. Je ne cache pas me méfier de tous les malades de cet asile. Qu’ils aient une paire de seins, une candeur angélique, ou des muscles atrophiés. Je ne fais confiance ni à leurs sourires, ni à leur calme. Tout est éphémère. Ce ne sont que des illusions d’optique. Un kaléidoscope grandeur nature, cauchemardé et subi au jour le jour.
Elle est là. Je la vois. À peine, pas assez. Mais c’est suffisant. Mon palpitant manque une pulsation, et l’adrénaline s’épaissit dans mes artères. Je suis de nouveau ce clébard affamé, dont les crocs grincent derrière leurs babines. Ma main raffermit son emprise sur la torche comme si j’empoignais le manche d’un sabre, prêt à la décapitation. J’accélère, me rapproche, et alors que les frêles épaules de la belle échappée  se dessinent sous mon regard, une hésitation s’éprend de ma carcasse. Et si je la laissais fuir ? Et si je m’arrêtais, pour la regarder s’évader ? Elle n’y survivrait pas, c’est évident, mais j’ai l’impression d’être ce proche accablé qui décide de couper l’aide respiratoire. Avant qu’elle ne puisse nuire à qui que ce soit, elle se sera certainement déjà faite écraser comme un papillon de nuit sur un pare-brise. Ma mâchoire se scelle, et mon bras se tend. Qu’elle le veuille ou non – et que je le veuille ou non – je suis son mur de briques. Je la condamne à ne jamais aller plus loin, quelles que soient les intentions et quels que soient les dispositifs mis en œuvre.
Mes serres la piègent, et d’un mouvement sec, je l’attire en arrière. J’y mets la force, la volonté et l’écœurement adéquat, pour que son corps s’échoue à même le sol. Elle en a le souffle coupé. J’entends d’ici cette courte quoique bouleversante bouffée d’air que j’oblige ses poumons à recracher. Une satisfaction primaire de dominateur persifle sur les traits de mon visage, avant que je ne me rue sur elle avec l’agitation du gars pressé par l’urgence. Je ne lui laisse aucun répit. Mes jambes bloquent les siennes, longues et lourdes, tandis que mon coude gauche comprime sa jugulaire, et que mon autre main agrippe le poignet précédemment molesté.
Il y a comme un long silence qui s’en suit. On se toise l’un et l’autre, chacun formulant dans nos globes les colères dissidentes qui nous animent. Je sais qu’elle me hait, et, encore un peu plus, je renforce mes prises sur elle. Je ne peux m’empêcher de la détester, à chaque fois qu’elle renouvelle ses conneries. Je crois qu’au fond, je suis indigné. Indigné d’être le seul de nous deux à faire des efforts. Mais ça ne reste jamais trop longtemps. Je finis généralement par lui pardonner en silence, en croisant mon reflet mutilé. Ce serait trop facile de lui en vouloir. Des clameurs me déconcentrent de la joute visuelle. Je redresse ma tignasse, et observe au devant. Je ne sais pas ce qui me prend, mais je lâche son poignet et plaque ma paume contre sa bouche. Je lui intime sans concessions de ne surtout pas parler, hurler ou quoi que ce soit d’autre qui puisse alerter les autres. Et puis les voix s’éloignent, mais sans pour autant disparaître, s’éparpillant certainement dans le périmètre. Je bascule ma gueule vers elle, toujours aussi ferme, et sans l’intention de virer ma patte. Dans un bas murmure, je lui expose alors :


« Tu vas me suivre et on va retourner dans ta cellule. Au calme Ester. Tu ne beugles pas, tu ne t’échappes pas, tu-restes-calme. »

Évidemment, je n’en crois pas un traitre mot. Mais j’me dis toujours que ça vaut le coup d’essayer. Je crois qu’elle a compris que je voulais lui éviter l’isolement. C’est quelque chose que je passe sciemment sous silence, comme un secret honteux ou une évidence ridicule. J’aimerais tellement lui dire à quel point je veux l’aider, que ça m’en lacère l’estomac. J’éprouve un désespoir absolu à chaque fois que l’on se confronte. Comme si on lisait les mauvais textes, en jouant la mauvaise scène. Il y a comme un truc qui cloche. Un malaise stupide. Mais elle et moi savons qu’il n’y a rien à faire. Ou peut-être suis-je le seul à m’en rendre compte, et à cette simple constatation je sens le gouffre qui nous sépare se creuser avec vertige.
Mes phalanges se délient et je lui libère sa mandibule de mante religieuse. J’attends bêtement une réponse, intelligible et si possible positive, engouffré dans mon carcan de naïveté. Mais à ma ceinture résonnent les avertisseurs criards de mon talkie-walkie. Ils s’étalent dans l’atmosphère comme des signaux, nous dévoilant à quidam et surtout à mes collègues. Je jure en faisant claquer ma langue contre mon palais, délivrant subrepticement Ginsberg et me redressant rapidement. Je fais quelques pas en avant, face à la bâtisse et dialoguant à travers les ondes déformées pour lâcher finalement un : « Négatif ». Je viens délibérément de mentir, et je ne crois pas éprouver une seule salve remords.
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