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MERCI DE NE PLUS VOUS INSCRIRE AVEC EN TROUBLE MAJEUR L'AUTOMUTILATION : UNE LISTE EST PRESENTE POUR VOUS DONNER D'AUTRES IDÉES ICI Ô sorcières, ô misère, ô haine 2536886371
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 Ô sorcières, ô misère, ô haine

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AuteurMessage
Jill-Saï Zücker
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : ENVIRON 5 MOIS
ÂGE : VINGT-TROIS ANS
TROUBLE(S) : NYMPHOMANIE, SCHIZOPHRÉNIE, CANNIBALISME, SATANISTE

HORS JEU

PSEUDO : TON PIRE CAUCHEMAR
CREDITS : KIDD
MESSAGES : 500
Jill-Saï Zücker

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RP: CALL HELL +666 (GWAYNE, ADRIEL)

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MessageSujet: Ô sorcières, ô misère, ô haine   Ô sorcières, ô misère, ô haine EmptyMer 22 Mai - 11:57

DEVIL INSIDE
(prévert) ▽ Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien.
Prisonnière d'un corps de sang et de chair, un éternel combat contre une nature humaine misérable, sans la moindre valeur, une souffrance dans un monde bien trop lumineux, mais la volonté d'être l'objet de la destruction de cette humanité. Ta mission, tu l'as accepté sans hésitation, tu es fière d'être sa servante, sa confiance ainsi que sa bonté te donne l'envie de continuer à diffuser sa bonne parole. Ton internement n'est pas une fatalité, tu es comme eux, une exclue de la société, une malade que l'on cherche à comprendre, à guérir, ou tout simplement à éloigner. L'atmosphère de fragilité flotte dans les airs, et marque une facilité à mener ton plan à terme, personne n'est à l'abri, tu transféras ton savoir, tu deviendras leur guide dans un monde sans homme, car seul le grand Satan représente la masculinité même. Les hommes ne sont qu'une pâle imitation de cette perfection, que tu aimes tellement voir souffrir après leur avoir donné tant de ton corps. Tu ne trompes pas Satan, ton corps n'est qu'un moyen d'interféré entre ce monde et les enfers, bientôt, tu le rejoindras, il sera si fière de toi, et tu deviendras la Reine des enfers, sa femme, son tout.

Rapport du médecin de garde
Patient n°24016 a eu une violente intercalation avec un agent d'entretien, à 10h15. Blessure superficielle à l'avant-bras avec une lame de rasoir, test sanguin pour écarter toutes traces de maladies transmissibles. Le patient a montré des signes d'agressivité à la suite d'hallucination violente. Administration d'un sédatif, isolement avec camisole de force dans sa cellule en attendant d'en savoir plus. M. Gwayne Ombrage, médecin suivant le dossier, a été informé des évènements et se rendra dans l'après-midi à la cellule n°14.

Attachée comme un chien aux barreaux d'un lit qui est censé être mien, dans une cellule où à présent mon nom apparaît sur la porte, une sorte de pièce vide, sombre et exigüe qui devra faire office de nouvelle demeure. Isolée de la populace, seule face à mon crime, il cherche à me rendre coupable, à me faire ressentir un sentiment de culpabilité, à me rendre humaine, peine perdue. Je ne ressens rien, seulement de la rage d'avoir loupé ma mission, j'ai honte d'avoir été aussi faible face à un être si prévisible, je dois me ressaisir, et atteindre mon but : le tuer pour le bon plaisir de Satan. Le temps ne fera rien, et ne l'épargnera en aucun cas, il mourra, on peut échapper à sa mort pendant un moment, mais pas éternellement. Les liens retiennent mon corps, mais mon esprit est libre de vagabonder où bon lui semble, dans les recoins les plus sombres de mon être, et de préparer une vengeance au goût amer. Je m'abandonne quelques instants à mes songes, avant de ressentir un profond désir, une brûlure dans mon bas ventre qui me donne envie de plonger mes mains vers cette nouvelle destination afin de satisfaire ces pulsions qui m'animent. Mes mains sont attachées, mon corps entier est pris dans une profonde frustration, un tourbillon de sensation s'enchaîne, et m'emporte. Des spammes agitent mon corps que je ne peux maitriser dans mes excès, dans ce besoin d'être comblé de l'intérieur. Finalement, je ne peux m'empêcher de crier, de vouloir m'arracher mes liens à la seule force de ma bouche qui tente en vain de me sauver de cette torture infernale.

Personne ne viendra, et je le sais, serais-ce là ma punition ? Des pas se font entendre, et s'approchent doucement de cette maudite cellule, est-ce là mon salut ? Je ne peux me concentrer tant mon envie est encrée au plus profond de mon être, une envie si charnelle, si puissante qu'elle pourrait me détruire de l'intérieur. Un faisceau de lumière parvient jusqu'à mon visage rempli de larme qui montre ma souffrance, mon besoin. Je cris encore et encore, loin d'être un orgasme provoqué par mes mains agiles. Une présence se fit sentir, qui pouvait donc prendre un tel plaisir à me regarder souffrir de la sorte ? "Tu aimes ce que tu vois ?" Je plonge quelques instants mon regard dans celui de mon cher visiteur. "Tu viens me punir de ma mauvaise conduite ?" Je ris, en voyant sa réaction, pauvre humain incapable de faire face à une tentation si puissante. "Punis-moi, frappe-moi, je suis si vilaine." A présent, dans cet endroit si restreint, je n'ai plus qu'une chose en tête : lui, et son membre qui me pénètre brutalement pour satisfaire mes pulsions.
(c) AMIANTE


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Gwayne Ombrage
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 1 an et 6 mois
ÂGE : 41 ans
RÔLE : médecin

HORS JEU

PSEUDO : shi
CREDITS : Homewrecker.
MESSAGES : 188
Gwayne Ombrage

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MessageSujet: Re: Ô sorcières, ô misère, ô haine   Ô sorcières, ô misère, ô haine EmptySam 15 Juin - 9:46





16h00, l’heure de la pause.
A présent seul dans mon cabinet, je m’accordai le luxe d’un soupir. Les patients de l’après midi m’avaient plutôt donnés du fil à retordre, même parmi les habitués. Ereinté, je m’étirai à même la chaise de bureau dans une vaine tentative de dénouer les muscles endoloris de mon dos. Mauvaise nuit, réveil affreux. Une journée qui était pleine de promesses en gros. Heureusement, les chatoiements lumineux du soleil filtrant à travers la fenêtre embaumaient mon humeur d’une nuance sereine. Profitant de ce quart d’heure de pause, je mis chauffer l’eau de la bouilloire sur la petite table accolé au coin de la petite salle, surplombé par une large fenêtre qui donnait sur une partie du parc. Le temps que l’eau arrive à température idéale, je me plantai devant la vitre récemment lavée mais déjà recouverte d’une fine pellicule de graminées, mains dans les poches de l’immaculé tablier que je portai au quotidien et me laissais éblouir par un parc illuminé sous son meilleur jour par un soleil clément. Au-dessus de l’établissement, un océan azurite tacheté ci et là par des vagues opales surplombait la région, perforé par une boule de feu lumineuse sur le flanc ouest. Droit devant moi, à un centaine de mètres de l’établissement, le saule pleureur se hissait au milieu d’une plaine verdoyante de sa silhouette aussi courbatue qu’une vieille ankylosée. Cet arbre éveillait en moi un doux sentiment. Quelque chose d’apaisant. Témoin des secrets les plus sombres, des scènes les plus glauques et des hurlements les plus déchirants qui ont véhiculé au sein de Giercliff, il demeure pourtant là, parfaitement ancré dans les mœurs. Cœur de Giercliff, il est le ponton auquel les quelques perdus viennent s’amarrer pour ne pas perdre pieds.

Quand l’eau de la bouilloire émit son doux tintement guttural, je me détachai de cette contemplation anodine et quotidienne pour  remplir ma théière en fine porcelaine chinoise une certaine quantité d’eau bouillante. Après quoi, je déposai dans ce bain miroitant et brûlant une cuillère métallique à double fermeture  renfermant un mélange de feuilles de théier préparé par mes soins.  Très porté sur la préparation du thé, je préférai de loin acheter moi-même les ingrédients pour ainsi extasier mon palais exigeant plutôt que de m’adonner aux sachets industriels à la composition parfois douteuse et décevante.  Quelques minutes d’attente pour une dispersion d’arômes optimale et l’on me retrouvais  à nouveau adossé à ma chaise de bureau, tasse en main, théière sur le bureau, à renifler avec délice le parfum amer du thé avant d’en laper une goutte puis d’en avaler une gorgée avec parcimonie.  Enfermé dans ce cocon de béatitude, j’en vins à pestiférer silencieusement contre le monde lorsqu’on toqua à la porte de mon cabinet. Bon sang ! Un regard sur l’horloge fixé au-dessus de la porte m’indiqua qu’il me restait encore cinq grosses minutes de pause. Sérieux, un quart d’heure de tranquillité, est-ce trop demandé ? Malgré tout, je m’inclinai devant les obligations de mon travail. « Entrez » La personne qui apparut à l’embrasure de la porte entrouverte était  l’un des infirmiers de l’établissement. Il tenait un dossier empaqueté dans une farde en carton au creux de ses mains charnues. Curieux, je lui adressai un regard interrogatif.

« Docteur Ombrage,  Zucker a encore fait des siennes et se trouve en isolement depuis peu pour agression sur un agent d’entretien  » Zucker…bon sang, ne pouvait-elle pas se  tenir à carreaux et réprimer ses bouffées d’hormones l’espace d’une journée ? Acquiesçant, je pris le dossier que le jeune homme me tendit et le déposais sur mon bureau, congédiant l’infirmier d’un regard. Tout en finissant de savourer mon thé encore chaud, je fis une lecture rapide du contenu du rapport, sachant pertinemment de quoi il en retournait. Aaah…Zucker Zucker, cette femme est loin d’être la patiente la plus sage de Giercliff. Une vraie démone. En isolement ? Dans quel état allais-je bon dieu la retrouver. Désireux d’en terminer au plus vite avec cette affaire, je sortis de mon cabinet, sacoche d’ustensiles médicaux et de médicaments en main, pour rejoindre le rez-de-chaussée où se trouvaient les cellules d’isolement.

 ‘’Jill-Zay Zucker’’

Cloué droit comme un piquet devant la porte protégeant le couloir de ce qui était enfermé de l’autre côté de cette paroi métallique, le garde affecté à ce couloir me laissa droit de passage. Ouvrant la porte avec prudence, j’eus le souffle coupé par l’ambiance oppressante qui stagnait dans l’air moite et chaud de la cellule. Une seconde d’étourdissement qui me prenait toujours, mais je repris assez vite mes esprits pour jeter un coup d’œil au corps étendu sur le lit. Comme toujours, Zucker transpirait d’un désir fiévreux. La jolie muse m’accueillit de ses propos grossiers. De quoi gêner un étranger, mais à force d’habitude, Zucker était devenu une routine dans ce quotidien surprenant. Une routine à prendre cependant par les pincettes. D’un regard vers le gardien, je l’incitai à refermer la porte derrière moi. Voilà, nous étions seuls à présent.

« Vous avez encore fait parler de vous Zucker. Agresser un membre du personnel n’est pas l’une de vos idées les plus ingénues  »prononçai-je d’une voix stationnaire en me rapprochant du lit auquel était solidement arrimé la jeune femme. Je déposai ma sacoche par terre puis examinais d’un rapide coup d’œil l’état physique de ma patiente. Visiblement, elle était seulement blessée psychologiquement. La morsure de la frustration. Pour une nymphomane dans son genre, être ainsi isolée et privée de mouvements devait être le comble de l’hécatombe. « Pourquoi avoir agressé cet homme ? » Question dont la réponse paraissait évidente, mais c'était une obligation dans ce genre d'affaire. Avant de l'examiner, je tenais à avoir une idée de ses propos, toujours aussi curieux par ce qu'elle me balancerait au visage de sa bouche tordue par un inassouvissement évident.
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