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 tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir)

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Orane Ahlstörm
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : peu.
ÂGE : vingt-deux ans.
TROUBLE(S) : délires fantasmagoriques.

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PSEUDO : BUCKSHOT/juliette
CREDITS : KIDD
MESSAGES : 109
Orane Ahlstörm

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MessageSujet: tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir)   tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir) EmptyLun 20 Mai - 16:31


tes pensées comme des mauvaises herbes
qui virevoltent autour de ta tête.

esfir et orane.



Orane pénètre doucement dans la salle commune, trop doucement au goût de l'infirmière qui la presse. Elle a d'autres choses à faire, elle, que d'accompagner une patiente récalcitrante dans la salle commune. Orane voudrait lui prendre la main et s'accrocher à elle, et se mettre à pleurer si elle part. Enfant de nouveau, elle est trop petite pour cet endroit. Mais l'infirmière n'est pas sa mère, et cette salle n'a rien d'une cour de récréation, et les patients n'ont rien de camarades de classe. Alors Orane ne dit rien, elle retient ses larmes et se retrouve seule au milieu de tous ces visages anonymes qu'elle ne connait pas. Ils lui dégagent tous quelque chose de trop fort, une blessure trop profonde, ou une violence trop grande. Ils l'effrayent, elle ne veut pas les voir. Laissez-moi retourner dans ma chambre, qu'elle voudrait les supplier, Orane. Mais ils n'ont pas de pitié, ce n'est pas leur rôle, peu importe les larmes dans ses yeux et dans sa voix. Tant pis si elle n'a rien à faire là, tant pis si elle se fait manger tout cru par les autres. Il fallait être plus résistante. Elle regarde les autres et imagine leurs pensées. Elles sont là, elles se promènent autour de leurs têtes. Peut-être que si elle tend la main, elle pourra même les attraper. Mais elles sont trop noires, trop grises, trop rouges. Elle a peur de ce qu'elle pourrait y lire. Alors elle reste plantée là, à dévisager tout le monde, sans jamais s'attarder trop longtemps sur le même visage pour ne pas paraître provocatrice. Non, Orane se veut petite souris qu'on ne remarque pas. Mais plantée là comme elle est, on ne peut passer à côté. Perdue, elle est perdue. Pourtant elle ne peut rester là, il faut qu'elle trouve une petite place où elle pourra passer inaperçue. Mais il y a des patients partout, aucun endroit isolé ne l'attend. Elle examine attentivement les visages, cherchant quelqu'un qui pourrait convenir. Elle aurait bien voulu un jeune homme, quelqu'un de fort, qui pourrait la défendre, mais elle ne fait pas confiance, Orane, surtout pas ici. Alors elle cherche plutôt quelqu'un qui parait assez vulnérable, juste un peu moins qu'elle, quelqu'un qui ne pourrait pas lui faire de mal. Ses yeux font le tour de la pièce, avant de détailler une fille blonde, l'air un peu moins âgée qu'elle, assise dans un coin. Elle a l'air calme, presque gentille. En tout cas, épaisse comme elle est, elle n'a pas l'air bien dangereuse. Son choix s'arrête sur elle.

Orane inspire, et se dirige vers cette fille, inoffensive, elle l'espère. Une fois arrivée à sa hauteur, elle hésite un peu, avant de s'asseoir à côté d'elle sur le canapé de velours, frissonnant au contact du tissu. Elle risque un coup d’œil vers sa voisine, remonte ses jambes contre elle - position qu'elle adopte systématiquement depuis qu'elle est arrivée ici. Elle est prête à dire quelque chose, ses lèvres s'entrouvrent, mais aucun son n'en sort. Elle n'ose pas, elle ne sait pas quoi dire. Et si finalement l'autre est dangereuse ? Elle coule un nouveau regard vers elle, l'observe du coin de l’œil. Elle n'a rien à lui dire, elle ne la connait pas, elle ne veut pas lui parler. Elle voudrait juste quelqu'un pour rester à côté d'elle, pour se sentir un peu moins seule. Pour ne pas se faire dévorer.

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Esfir Alekseï
BIENVENUE A GIERCLIFF

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ÂGE : vingt ans.
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MessageSujet: Re: tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir)   tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir) EmptyMar 28 Mai - 13:10


ORANE & ESFIR

Les gouttes s'écrasent une à une sur la vitre. ploc, ploc. On dirait qu'elles parlent, toutes, qu'elles espèrent quelque chose à se cogner si durement sur du verre, à venir mourir sous les yeux d'Esfir. ploc, ploc, ploc. Des milliers d'atomes éclatent. Elle est assise dans la salle commune, à ne savoir réellement ce qu'on attend d'elle. Échanger ? Parler avec les autres patients pour avoir un semblant de vie normale ? Ce serait un bien piètre espoir que cette drôle de communauté puisse causer ne serait-ce que de la pluie et du beau temps. Ils lui semblent tous aussi perdus et solitaire qu'elle, à ne chercher rien d'autre qu'une tranquillité utopique dans cet endroit lugubre. Alors elle croise les jambes, se tient le dos bien droit et fait semblant d'observer le dehors pour que les minutes s'écoulent plus rapidement. Aujourd'hui, aucun infirmier n'est venu lui demander si elle voulait sortir : elle aurait bien voulu, cela fait si longtemps qu'elle n'a pas pu sentir la pluie ruisselant contre sa peau nue, ses cheveux s’alourdirent pour devenir une crinière imprégnée d'eau, et tourner, virevolter sous ce semblant de cascade. Mais ils n'en ont que faire des envies d'une petite patiente, cela ne les intéresse pas de se faire mouiller, eux, ils veulent le soleil brûlant sur leur peau. Ils ont le choix de décider, alors qu'elle est bloquée là.

Alors elle observe. Certainement pas l'intérieur de la salle qui lui foutrait plus la chair de poule qu'autre chose. Ni même le jardin qui exprime à lui seul toute l'hypocrisie de Giercliff, la belle apparence du parc et des allées fleuries qui cachent la misère de l'intérieur. A quoi bon regarder toute cette sordidité quand on peut regarder l'eau, si pure, s'écouler lentement contre la fenêtre. ploc, ploc, ploc... sous les yeux d'Esfir. Elle se concentre sur l'eau parce qu'elle en a besoin, oui, besoin. Elle ne peut pas se permettre de dévier, d'orienter ses pensées vers autre chose, elle sait déjà ce qui se passerait. Elle se focaliserait sur la vitre. Elle oublierait les barreaux, elle oublierait les surveillants et les patients, elle oublierait sa raison et ne verrait que la vitre. Elle s'imaginerait déjà en train de la casser, de la briser en mille morceaux par la force de son poing. Elle sentirait le sang, oui, son propre sang s'écouler de son poignet qui aurait été dangereusement par le verre. Le verre qu'elle aurait saisi, qu'elle aurait dans sa main, le serrant trop fortement contre sa peau délicate. Ce qu'elle pourrait faire avec ça... elle pourrait faire tant de choses, peut-être même l'enfoncer dans une personne, pour la tuer. Peut-être qu'elle pourrait faire ça, peut-être en aurait-elle envie...
Et tout s'arrête.
Quelqu'un s'est assise à côté d'elle, elle l'a senti, ça l'a réveillé. Elle n'était pas endormie mais c'était son cauchemar personnel, ses pensées qu'elle n'arrive jamais à contrôler. La raison de sa présence ici. Elle se déteste, Esfir, elle voudrait se tuer pour les envies qui traversent son esprit. Ou tuer les autres, parfois. C'est épuisant, de lutter, mais elle n'abandonnera pas, elle refuse de perdre la partie contre elle-même. Étrangement, c'est une petite fille qu'elle devrait remercier, elle n'en a même pas conscience mais sa présence vient de sauver Esfir, pour cette fois. Alors, au lieu de l'ignorer, au lieu de regarder cette fichue fenêtre, elle observe sa voisine. C'est probablement la première fois qu'elle prend réellement le temps de regarder quelqu'un : non pas de l'évaluer, d'essayer de connaître son degré de dangerosité, mais simplement de regarder. A cet instant, leur regard se croisent, Esfir ne prononce pas un mot mais c'est ses yeux qui parlent pour elle. Ne t'inquiète pas, je ne te ferais rien. Promis, je suis juste là, à ne rien faire.
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MessageSujet: Re: tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir)   tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir) EmptyMer 5 Juin - 20:05



Orane regarde la fille, plante ses yeux dans les siens. Elle n'a pas besoin d'ouvrir la bouche, ils parlent pour elle. Elle n'a plus peur, elle se sent presque à l'abri, à côté de cette fille qu'elle ne connait pas encore, et qu'elle ne connaitra sans doute jamais. Ici, on ne parle pas, on ne se lie pas. Orane est seule. Elle ne cherche pas des amis, elle veut du réconfort. Elle veut des bras autour d'elle pour la serrer fort et lui murmurer à l'oreille que tout ira bien. Elle veut qu'on prenne soin d'elle. Qu'on l'empêche d'être blessée, qu'on répare le vide de son âme, qu'on la ramène chez elle, loin, dans son monde à elle. Elle voudrait des gens autour d'elle, qui soient barrage contre le monstre sournois et rampant qui sévit à Giercliff, tapi dans l'ombre, attendant son heure, prêt à sauter sur les plus faibles pour dévorer leurs âmes. Les autres préfèrent fermer les yeux et ne pas voir ce qu'ils ont devant eux. Mais Orane n'est pas dupe, Orane sait, Orane voit. Quand elle arpente les couloirs de Giercliff, elle voit à travers son âme. Son âme dévastée, morcelée, abîmée par les pratiques cruelles et par les enfants dérangés qu'elle abrite en son sein. Son âme ravagée par les ténèbres. Même de minces touches de lumière, fugitives, glissées ça à et là, encore intactes puisque le noir n'a pas encore pu s'y attaquer, ne parviennent à rendre à l'endroit son intégrité. Giercliff est perdu, rongé à l'intérieur même. Personne n'en sort intact. Personne n'en sort vivant. Tous sont destinés à mourir ici, s'ils ne parviennent pas à fuir. Mais elle ne peut pas mourir. Pas ici. La flamme ne peut s'éteindre, il faut allumer un brasier, immense et si grand, si vrai qu'il en serait beau. Elle doit partir. Il faut qu'elle parte pour s'embraser. Elle se veut phénix, elle se veut éternelle, elle se veut oiseau. Orane se rêve libre, enchaînée ici. Orane se croit libre dans ses visions, sans comprendre qu'elles sont ce qui la retient ici. Ou plutôt ce qu'il l'a amenée ici, car personne ne ressort de Giercliff. Il a pris les âmes en otage pour les offrir au monstre, il les arrachera à toute personne souhaitant sortir par la grande porte. Alors il faut se faufiler, là où personne ne regarde, dérober un peu de lumière pour écarter le monstre. Partir loin. Fuir, et vite. Sans jamais regarder en arrière. Si tu t'arrêtes, il t'attrapera.
Fuis, Orane, fuis.

La fille est calme, d'un calme tranquille, et non d'un calme calculateur et malsain, le genre de calme qui fait froid dans le dos d'Orane. Elle se sent presque à l'aise, la détaille un peu plus. Peut-être que c'est le moment de faire connaissance, de se trouver une nouvelle alliée entre ces murs. Quelqu'un comme eux. Quelqu'un qui n'appartient pas à son monde. Oui, c'est bien, c'est sans doute la chose à faire. Elle a l'air gentille, presque normale. Pas le genre à vouloir lui arracher les yeux ou à mordre dans sa chair. Orane hésite à nouveau, la jauge. Elle ne sait pas comment elle doit se comporter avec les gens d'ici. Doit-elle suivre les usages de son monde ou du sien ? Elles ne sont pas pareilles, et se trouvent toutes deux dans cet endroit étrange, enfermé entre les deux mondes, incapable de se décider pour l'un ou l'autre.
- Je m'appelle Orane, qu'elle dit finalement d'une petite voix, sans trop savoir si c'est ce qu'on attend d'elle ou non

Elle dessine sur ses lèvres un fin sourire à l'intention de la fille, sourire l'encourageant à se dévoiler au moins un peu. Parce que, qu'on le réalise ou non, il y a quelque chose de profondément humain à échanger son nom dans un tel lieu. Et aujourd'hui, Orane a envie de battre le noir, de le mettre en déroute. Échanger son nom, pour porter un nouveau coup au monstre.
Comme pour lui dire, tu ne peux pas m'avoir, regarde, c'est à elle que j'offre mon nom, je ne te laisserai pas t'en servir contre moi.
Regarde, je ne t'appartiens pas.


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Esfir Alekseï
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MessageSujet: Re: tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir)   tes pensées comme des mauvaises herbes. (esfir) EmptyLun 1 Juil - 9:48

Le mutisme lui fait mal, lui brûle les cordes vocales et rassure son cœur, c'est un doux amer qui lui reste sur les papilles, alors elle est heureuse, quelque part, que ses yeux parlent pour elle. C'est tout de même beaucoup plus facile, de parler : on choisit d'ouvrir la bouche, d'articuler les mots, l’intonation et la force de ce que l'on prononce. On a encore le choix d'ouvrir son âme ou non, de savoir quels détails vont s'envoler dans les airs, dans quels oreilles ils se déposeront, d'énoncer la vérité ou un mensonge éhonté. Mais les yeux, une fois qu'ils ont appris à parler d'eux même, ils vivent leur propre vie. L'indépendance incarnée, une vraie pureté qui ne sait se cacher. C'est la mise à nue, la mise à mort, la mise amor peut-être bien même. La fenêtre ouverte, sans barreaux ni volets, simplement l'accès aux sentiments. Alors on peut entrevoir sa folie, certainement sa peur et encore mieux sa douceur, Esfir n'a pas une voix très forte mais elle sait faire voir sa voie à elle. C'est pas toujours très clair, le sens est quelque peu déformé, c'est une ligne qui trace sa route au lieu d'aller tout droit, mais c'est presque ça. Et presque, c'est pas encore totalement, mais c'est bien mieux que rien. Alors, elle se contente du presque : être presque libre, être presque guérie, être presque là. Être presque Esfir.

Elle voudrait le dire, son prénom, lui rendre la pareille, parce qu'elle a l'air bien gentille cette Orane. Mais elle n'en est pas capable ou alors elle le refuse, elle ne sait même plus si elle décide de ne plus parler ou qu'elle est une victime, c'est juste l'habitude qui s'est ancrée dans son âme, qui a scellé ses cordes vocales. Encore une fois, elle se sent coincée, le choix ne lui appartenant plus, alors ses yeux se noient de tristesse, juste au bord du vert c'est la mer qui se créé. Esfir, je m'appelle Esfir. Entends-moi, je suis une étoile éteinte, je meurs mais je suis toujours là. Esfir. J'aimerais que tu prononces mon nom. Esfir... Mais elle sait que c'est peine perdue, elle ne peut le deviner, alors elle se résout à l'idée. Elle va partir, elle va s'enfuir, on ne reste jamais auprès de celle qui n'a plus de voix, celle qu'on ne peut connaître. Elle ravale son océan de douleur au creux de son cœur, elle retient le tsunami qui viendra plus tard, quand elle sera seule. Elle l'est toujours au fond, alors ce sera plutôt quand les regards se seront voilés, c'est les regards qui font peur, qui vous fixent toujours, attendant on n'sait quoi. Le regard d'Esfir, il attend juste qu'on la sauve.
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