ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ✔ famille, entourage ❒ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
❒ patient venu seul ✔ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ❒ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
14/12/2012
HEURE DE L’ARRIVÉE :
13H54
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
DYSMORPHOPHOBIE, TROUBLES D'ANXIETE GENERALISEE, TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
DÉLIT(S) :
/
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
NE PRESENTE UN DANGER QUE POUR ELLE-MÊME.
AVDAN NOLA
par docteur wilson
La patiente AVDAN Nola a été admise le quatorze décembre 2012 après que son père en ait fait la demande pour elle. La jeune femme souffre de dysmorphophobie, de TCA, ainsi que de TAG. Lors de l'entretien que j'ai pu avoir avec son géniteur, il a été confié que la patiente était fréquemment sujette à des crises de paniques, qu'elle était obsédée par la crainte de prendre du poids, qu'elle se réjouissait, en revanche, par l'idée d'en perdre, mais aussi que les complexes de la patiente faisaient l'objet d'une véritable obsession chez elle.
Si elle était réticente à l'idée d'avoir une conversation avec un psychiatre, j'ai finalement pu m'entretenir avec Nola quelques temps après son admission. Elle m'est apparue comme quelqu'un de susceptible, ayant une très faible estime d'elle-même. Elle a tendance à croire que le monde entier rit d'elle et semble terriblement en souffrir. Elle craint la solitude, l'avenir et la mort, elle est très anxieuse et sa nervosité se reflète dans sa façon de parler et de bouger. Lorsque je lui ai demandé de dresser un portrait d'elle-même, la jeune femme a dessiné un monstre. Ce fut la première et dernière fois qu'elle acceptait de répondre à mes questions, s'entêtant à répéter par la suite qu'elle n'était pas folle et qu'elle n'avait rien à faire "dans cet asile de psychopathes". Depuis ce jour, elle ne m'adresse plus la parole et semble vouloir m'ignorer. Son père a certifié qu'elle agissait toujours de la sorte avec les personnes à qui elle avait, une fois, osé se confier. Cette tendance lui a, d'ailleurs, coûté de nombreuses amitiés. Il semble que la principale cause du mal-être de la jeune femme soit le décès de sa mère, paralysée après avoir été victime d'un accident de la circulation, le douze mai 1998. Elle a grandit sans figure maternelle, entourée de cinq garçons et a dû apprendre à devenir une femme toute seule. D'après ses frères, Nola était très proche de sa génitrice avant le terrible accident dont a été victime cette dernière et s'est souvent vu prise de crises de paniques depuis ce jour, notamment dans les évènements les plus marquants de sa vie de jeune femme (apparition des premières menstruations, achat de son premier soutien-gorge, premier rendez-vous chez le gynécologue, etc..). Aussi, il a été dit que son nez représentait un complexe majeure chez la jeune femme qui est obsédée par l'idée de le faire refaire. Cherchant absolument à atteindre la perfection, elle peut parfois être très dure avec elle-même. Son entourage ne lui connaît aucune véritable histoire d'amour.
N.B. : IMC toujours inférieur à la moyenne, crises de paniques encore présentes mais de moins en moins fréquentes (prise d'anxiolytiques), insomnies récurrentes et isolation sociale.
La patiente n'en est pas à sa première hospitalisation pour troubles psychologiques, elle avait déjà été internée en août 2010 et avait consulté de nombreux psychiatres pour les mêmes raisons.
TINA
-
SEVENTEEN
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ALICIA VIKANDER
Did you know you're still crying ? Did you know that we're all dead ? Is it paradise ?
Dernière édition par Nola Avdan le Dim 19 Mai - 13:41, édité 4 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : CINQ MOIS
ÂGE : 22 ANS
TROUBLE(S) : DYSMORPHOPHOBIE, TROUBLES D'ANXIETE GENERALISEE ET DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
Ne regarde pas plus bas, ne regarde pas plus bas. Cet amas de graisse n'existe pas. Oublie-le, évince-le de ton esprit. Tu penses être affamée ? Ingrate, tu ne vas pas en crever. « Dis-moi si je te fais chier, surtout. » Je relève brusquement la tête vers lui. « Non, ce n'est pas ça. C'est.. je- » Soupir. « J'me sens pas très bien, Judd. Tu m'excuseras.. » Les larmes montent, mais un sourire suffira pour qu'il n'y voit que du feu. Je me lève, attrape mon sac et quitte le restaurant, les membres tremblants. Ne pleure pas maintenant, par pitié, retiens-toi. Ils vont tous rire de toi. Et baisse ton pull, bon sang ! Epargne au monde la vision de cet énorme amas de gras. Cette vision d'HORREUR. Regarde comme tu es laide. Les regards des passants sont tous fixés sur toi. Ils se moquent de ton horrible nez. Cache-le ! Vite ! Avant que d'autres ne le voient ! Je marche, je cours, je presse le pas. Si seulement je pouvais sauter sous un train.
Le téléphone sonne, il ne cesse de sonner. Foutez-moi la paix !
« NOLA ! OUVRE CETTE PORTE, TOUT DE SUITE ! » Ca frappe, ça cogne, puis plus rien. Il a raison de se résigner. Tout le monde devrait songer à faire comme lui. Je ne mérite pas de les avoir près de moi. « NOLA, JE TE JURE QUE SI TU N'OUVRES PAS TOUT DE SUITE LA PORTE DE CET APPARTEMENT PAR TOI-MÊME, C'EST PAR FORCE QUE J'VAIS LE FAIRE. » Mon cœur palpite, j'ai chaud, j'ai froid, j'ai mal au plus profond de moi. Ma respiration est saccadée. Ca y est. Ca recommence. Je cours vers la porte d'entrée, flageolante, tentant tant bien que mal d'introduire la clé dans le trou de la serrure. Mais la crise est trop forte. Mes genoux s'écrasent contre le sol. Et je hurle. Je hurle de douleur, je hurle de fatigue. « NOLA ! NOLA ! QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ?! » Je ne sais plus parler, je ne sais plus m'exprimer autrement qu'à travers mes sanglots. J'étouffe. SOS. Je vois la poignée de la porte s'agiter. Il force dessus tant bien que mal. Laisse tomber, papa. « JE VAIS APPELER LE PROPRIO, TU NE BOUGES PAS ! » Et si je bougeais, papa, dis-moi, où pourrais-je bien aller ? Je me laisse entièrement tomber sur le sol, joignant mes genoux à ma poitrine. Je crois que c'est la fin.
La porte s'ouvre brusquement, s'écrasant violemment contre moi. Je l'entends soupirer dans mon dos. Un soupir de soulagement. « Je t'ai toujours dis de- » Je l'interromps: « de ne pas rester derrière la porte d'entrée. » Il s'abaisse à mon niveau et m'attrape par le bras, m'obligeant à me lever. Les sanglots reprennent de plus belle. Il ne veut pas me prendre dans ses bras. Il est dégoûté de ma personne, c'est certain. « Arrête de chialer et avance. » Je titube, puis finit par arriver à la chambre. Il m'allonge, couvre mon corps puis s'assied au pied du lit. Jambes écartées, coudes sur les genoux et tête dans les mains, je l'entends soupirer. Je sais bien que mes gémissements l'agacent, mais je n'y peux rien. Ils sont incontrôlables, incontrôlés. « Je t'en prie Nola. Arrête. » Et sans que je ne le veuille, la crise de larmes prend encore un peu plus d'ampleur. « ARRÊTE ! » Il se lève précipitamment, quitte la pièce, puis revient. « J'suis pas fautif de tout ça, alors pourquoi tu m'en fais subir les conséquences ? », dit-il, la gorge nouée, les yeux larmoyants, l'index pointé vers moi. Je plaide coupable. Ce n'était pas mon but. Je n'ai jamais souhaité le mettre dans un état pareil. Mais, je plaide coupable. « Tu comprends rien. » Il ricane nerveusement puis extirpe son téléphone portable de sa poche. Ses yeux rivés sur l'écran de l'appareil, je guette ses phalanges qui composent un numéro. « Oui, bonjour Yael, c'est David. Très bien, merci. Dis-moi, j'ai un petit service à te demander.. Tu te rappelles de cet établissement dont tu m'avais parlé ? Oui, c'est ça, Giercliff.. » Et à mesure qu'il s'éloigne, le son de sa voix se fait plus faible. A-t-il dit Giercliff ?
but forgot to mention that nightmares are dreams, too.
Dernière édition par Nola Avdan le Dim 19 Mai - 15:10, édité 2 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
oh le personnage. il a l'air vraiment sympa, et j'aime tellement l'israël comme pays d'origine, fiou. je ne connaissais pas alicia, mais sur ton avatar elle est vraiment superbe, j'ai l'impression de voir un tableau que l'on peut trouver dans les grandes maisons ou les manoirs, représentant la femme du propriétaire décédé - et je pars loin, mais bref, j'adore. j'ai hâte de lire ta fiche en tous cas, et te souhaite la bienvenue parmi nous.
mon dieu, je tombe sous le charme d'alicia, je ne la connaissais pas non plus et elle est réellement superbe. de plus, la dysmorphophobie m'a bien intrigué (j'ai fait tout un discours à chéri à côté qui essaye de bosser de la chimie en décomposant le mot ) et j'ai donc hâte de découvrir un peu plus ce trouble très intéressant.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : CINQ MOIS
ÂGE : 22 ANS
TROUBLE(S) : DYSMORPHOPHOBIE, TROUBLES D'ANXIETE GENERALISEE ET DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
roh vous êtes chous, merci je ne connaissais pas alicia non plus mais sa tête collait parfaitement au personnage, héhé. c'est vrai, maintenant que tu le dis, on dirait la peinture d'une veuve sur l'avatar. et esfir, j'espère pouvoir te le faire découvrir à travers nola, alors.
(désolée du temps ) j'ai énormément aimé lire ta fiche, c'est tellement, tellement bien décris, cette impression que c'est la maladie elle-même qui lui parle - et qui est très fréquente chez les anorexiques en plus. je vais pas être constructive mais.. mais voilà. j'aime. et je te valide avec grand plaisir.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : CINQ MOIS
ÂGE : 22 ANS
TROUBLE(S) : DYSMORPHOPHOBIE, TROUBLES D'ANXIETE GENERALISEE ET DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
oh j'suis contente que ça te plaise et que tu aies su cerner mon idée de départ (j'avais peur qu'on m'reproche d'en faire une schizo alors que pas du tout en fait ) merci beaucoup.
Accueil 
je ne connaissais pas alicia, mais sur ton avatar elle est vraiment superbe, j'ai l'impression de voir un tableau que l'on peut trouver dans les grandes maisons ou les manoirs, représentant la femme du propriétaire décédé - et je pars loin, mais bref, j'adore. 
j'ai hâte de lire ta fiche en tous cas, et te souhaite la bienvenue parmi nous. 
de plus, la dysmorphophobie m'a bien intrigué (j'ai fait tout un discours à chéri à côté qui essaye de bosser de la chimie en décomposant le mot 
) et j'ai donc hâte de découvrir un peu plus ce trouble très intéressant. 
