drammen, norvège, le 4 novembre 1993, dix-neuf ans.
ORIGINE(S) :
norvégiennes.
SEXE :
féminin.
STATUT MATRIMONIAL :
célibataire.
POSTE :
agent d'entretien.
CARACTÈRE :
silencieuse, apeurée, insouciante, téméraire, sans repère, perdue, cherche une quelconque attache n'importe où ou à n'importe qui, seule, dérangée.
PARTICULARITÉS, SIGNES DISTINCTIFS :
elle se ronge les ongles, on ne voit presque pas son visage caché derrière ses longs cheveux raides et sombres, entends le son de sa voix et tu seras chanceux, dents du "bonheur".
GIERCLIFF
par sonja skranker
Sombre. Froid. Destructeur. À vous donner froid dans le dos. Cet endroit est horrible. Je n'ai pas vraiment choisi d'être ici. Disons que j'y ai été amenée. Oui amenée. Par les esprits. Vous ne les connaissez pas non, c'est normal. Les esprits ne se montrent pas à tout le monde. Je n'aime pas cet endroit. Mais bizarrement, je m'y sens chez moi. Ils m'ont amené ici pour une raison. Pour l'aura que dégage cet endroit, aura propice à ma croissance. Je vous fais peur en parlant comme ça ? Désolé. Mais allez plutôt voir ce qui a à l'intérieur de cet asile et vous comprendrez que je suis innocente. Pour l'instant. Sait-on jamais que je touche à la magie noire. Les wiccans dévient parfois sur la magie noire. Mais ce n'est pas mon cas pour le moment. Je suis wiccan juste parce que ma mère l'était avant moi et je continue à pratiquer car cela me rapproche d'elle, d'une manière ou d'une autre. Parfois j'ai l'impression que son esprit est à mes côtés. Giercliff, je suis arrivée hier. C'est froid. Lugubre. Effrayant. Excitant mais vite déroutant. Je suis effrayée le trois quart du temps ici mais certainement parce que je m'aventure dans des choses dont je ne devrais pas me mêler. Aussi, je ne parle que très rarement, je pense, et je communique avec les esprits. Parler, non. Ici, je nettoie les linges des patients, je m'occupe de l'entretien des bâtiments également, laver à l'eau, passer l'aspirateur. Ou parfois des choses plus horribles dont je tairai le nom. C'est ça Giercliff, je suis là depuis hier, mais si j'ai compris quelque chose c'est que rien ne devait sortir de ces murs. J'appartiens désormais à Giercliff, je vis ici. Je n'ai plus aucune attache, aucun repère. Je suis sienne.
NAIVNÝ
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DIX-SEPT ANS
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ELIZAVETA LENSKAYA
" Parler de la mort nous aide à la vivre. Parler de la mort pour se sentir vivant. "
Dernière édition par Sonja Skranker le Dim 19 Mai - 7:47, édité 3 fois
Chambre totalement plongée dans la pénombre. J'ai mis les pieds dans cet asile hier. Envoyée ici par les esprits qui me guident. Je suis seule désormais, les esprits sont mes seuls amis. Ma chambre est noire, aucune trace de lueur ni de lumière dans quelconque recoin de la pièce. Je suis assise sur ce vieux lit qui grince dont je viens de changer les draps. Ce sera mon quotidien désormais: changer les draps. Mes jambes se croisent en position indienne, j'allume une bougie sur ma table de nuit. Mon visage s'éclaire péniblement grâce à la lumière de la bougie. Je souris lorsque la flamme se met à vaciller. S'éteindre quelques secondes. Puis se rallumer. « Mummy. » C'est elle. Je le sais je le sens elle est là. Pourquoi m'a-t-elle envoyée travailler ici ? J'aimerais tellement lui demander. Je fixe la flamme qui vacille, absorbée dans cette couleur envoûtante, mes yeux louchant de plaisir, d'adoration. « Mother, tell me why. » C'est un murmure tandis que mes yeux ne clignent plus, sont concentrés sur la flamme tandis que mes mains sont positionnées, dirigées vers le haut. Aucun signe, aucune réponse. Je fronce les sourcils, maintenant sortie de ma torpeur. « Mother. » Je murmure un peu plus violemment. « Tell. Me. Why. » J'insiste. Quelque peu contrariée, cela s'entend au son de ma voix. J'ai besoin de savoir pourquoi les esprits, son esprit m'ont guidé ici-même, dans cet asile qui donne froid dans le dos. Froid dans le dos. Bizarrement, je ne m'y sens pas mal dans cette chambre lugubre. J'ai envie de sautiller dans les couloirs, d'aller rencontrer, insouciante, tous les patients résidant ici, aller leur dire combien ils me fascinent, m'intéressent, ô combien j'ai envie de parler avec eux. Mais je ne parle pas, ou du moins je parle peu. Disons que cela s'améliore au fur et à mesure de ma croissance. Toujours pas de réponse. Je me lève de mon lit, fait les trois cents pas, énervée. « Tell me why ! » je crie à l'adresse de la bougie toujours allumée. L'air ambiant devient alors saturé, je retiens mon souffle une seconde, les yeux sortant presque de leur orbite. La flamme s'éteint dans un crissement résonnant. Je relâche la pression, soupire. Je n'y arriverai jamais, à savoir pourquoi. Ou alors elle ne veut pas me le dire. Ou je ne comprends. Je détourne mon regard, aperçoit une lueur du coté de la fenêtre. Du feu. Une flamme. Le rideau prend feu. Mon sang ne fait qu'un tour, je m'empare de la petite bouteille d'eau que j'avais entamée pendant mon service de nettoyage et la répand sur le rideau dont le bout était en feu. Feu disparu. Je me laisse tomber sur mon lit, haletant. Qu'était-ce donc ? La bougie était éteinte, impossible qu'elle ait brûlé le rideau. De plus, ils étaient situés loin l'un de l'autre. Impossible. Serait-ce ? « Mother ? » je questionne, désemparée et perdue. Pourquoi ne savait-elle pas faire des messages clairs et précis ? Soudain, on frappe violemment à ma porte et je lâche un petit cri strident, sous le coup de la surprise. Je me retourne vers la porte regardant cette dernière comme si un monstre se cachait derrière. « Skranker, ton service reprend dans cinq minutes ! » me crie une grosse voix masculine. J'entends les pas s'éloigner. Sauvée, ce n'était rien de grave. Je me laisse à nouveau tomber sur mon vieux lit grinçant tout en songeant. Je dois être folle. Ou terriblement seule. Pour n'avoir pour conversation que des communications avec des esprits qui n'en sont pas. Je soupire. M'étend de tout mon long sur ce lit double. Certes double mais grinçant quand même. Je me lève, penaude et me dirige vers la petite salle de bains. Je me dénude et enfile mon habit d'agent d'entretien. Mes vêtements restent sur le sol tandis que pieds nus, je me dirige vers la porte de ma chambre. Je rejoins le couloir, ferme ma porte de trois tours de clé. Je m'avance, pieds nus, vers ma destinée de cet après-midi, de toute ma vie. Pieds nus. Je suis toujours pieds nus.
Dernière édition par Sonja Skranker le Dim 19 Mai - 7:52, édité 4 fois
salut vous deux. tu es bien roxane sur océan mer non? faustine, toujours au taquet moi. toute l'idée est venue d'un coup, donc voilà et puis j'étais abonné au sujet donc j'ai reçu un mail de notification et voilà. concernant sonja, je pensais la faire membre du personnel. dans ma tête je la voyais comme la toute jeune nouvelle venue, qui serait en charge d'une tâche disons ingrate, la tâche qu'on incombe aux petits nouveaux. elle serait la cadette du personnel, ayant dix-neuf ans je dirais. et je pensais lui donner tout un coté spirituel, axé sur la wicca. si l'idée est acceptée, je développerai dans ma fiche. mais pour la tâche qui l'incomberait, j'ai besoin d'aide.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
pour la tâche, tout simplement : agent d'entretient ? c'est assez ingrat, surtout vu les dégâts que peuvent faire les patients. pour ce qui est de l'idée, pour moi ça va très bien.
d'accord, ça me va. donc en gros elle est technicienne de surface. autre question encore, est-ce que ça va si je fais en sorte que ce soit son premier jour lorsque je débute à rp?
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
ola, Sonja m'a surprise, agréablement surprise, j'adore l'atmosphère qui se dégage de cette petite, l'aura que tu amènes avec elle est envoutante. j'ai hâte de la voir évolué à Giercliff, alors je te souhaite la bienvenue en te validant.