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 and this is the way they'll remember us (epha)

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Nola Avdan
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : CINQ MOIS
ÂGE : 22 ANS
TROUBLE(S) : DYSMORPHOPHOBIE, TROUBLES D'ANXIETE GENERALISEE ET DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

HORS JEU

PSEUDO : TINA
CREDITS : ASTORIA
MESSAGES : 20
Nola Avdan

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IT'S A MAD MAD WORLD
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MessageSujet: and this is the way they'll remember us (epha)   and this is the way they'll remember us (epha) EmptyLun 20 Mai - 18:17


and this is the way that they'll remember us
Pleure. Pleure tant que tu en as la force. Pleure, évacue donc ce mal-être. Tu as raison de regretter. Personne ne t'a forcé à avaler tout cela. Tu es l'unique coupable. La seule. Tu ne peux en vouloir à personne d'autre que toi. Femme indigne, gros tas, tu ne mérites pas qu'un homme puisse un jour s'intéresser à toi. Oui, c'est cela, dégueule donc cette quantité improbable de nourriture que tu as pu engloutir. Vomis-la.
Rien ne sera plus jamais comme avant. Sortez-moi de là, par pitié, libérez-moi de cette cage. Je veux partir, m'envoler, laissez-moi donc déployer mes ailes. J'ai mal. Je souffre tellement. C'est encore pire depuis qu'ils m'ont jetée là. Quel crime ai-je bien pu commettre pour qu'on m'enferme, là-dedans ? J'ai peur, je suis terrorisée. Ils m'effraient tous. Ils sont fous. Je ne le suis pas.
Comme attachée à des chaînes, j'ai du mal à marcher. Je me traîne, avec peine, jusque cet endroit. Celui que certains détenus- c'est comme ça que je les appelle- nomment "paradis". Si le paradis se trouve être à mes pieds, dites-moi où se cache la lumière ? La porte grince et quelques regards viennent se braquer sur moi. J'ai osé rompre le silence. Leur silence. Je baisse la tête, puis finit par la relever brusquement.
Petite sotte, ton nez est encore plus imposant lorsque tu regardes vers le bas. Oui, c'est cette horrible chose qu'il regarde. Tourne la tête vers la gauche, vite, avant qu'il ne rit de toi. Dépêche-toi, avant qu'il n'en fasse la remarque, avant qu'il ne déclenche une humiliation publique. Presse le pas !
J'ai la gorge nouée, une petite boule dans le ventre. Je sens le vomi à plein nez. Qu'est-ce que je fous là ? Je devrais m'en aller, retourner à ma chambre et me morfondre dans mon lit. Je devrais fermer les yeux, me laisser tomber dans les bras de Morphée. Au moins jusqu'à ce que l'on me sorte de là. C'est la panique totale dans ma tête. Je ne comprends pas bien ce que je fais là, perdue parmi eux. Ces fous, ces psychopathes. Au secours. Mon Seigneur, j'implore votre pitié. Réveillez-moi de ce cauchemar. Rendez-la moi, aidez-moi à revenir en arrière. Je veux retrouver ma liberté ! Ils se chuchotent des messes basses. Suis-je l'objet de leur conversation ? Ils rient ! Je me dirige précipitamment vers le fond de la salle, perdue entre deux rayons de livres. J'attrape le premier qui me passe sous la main, faisant mine d'être tout à fait normale. Je suis normale. Je suis normale et je lis un livre. Je suis sûre qu'ils riaient de moi. Je me laisse glisser sur le sol, assise en tailleur, les yeux rivés sur mon bouquin que j'ai ouvert au hasard. Je lis ces mots, mais je ne les comprends pas. Mon esprit vague ailleurs. Je suffoque, je sanglote, je veux sortir de là ! AU SECOURS !
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Epha Pyrhönen
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.

HORS JEU

PSEUDO : KIDD.
CREDITS : KIDD, SOFT PARADE.
MESSAGES : 633
Epha Pyrhönen

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IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: EWEN/THEON/ARSHAD/ADRIEL (0/4)

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MessageSujet: Re: and this is the way they'll remember us (epha)   and this is the way they'll remember us (epha) EmptyVen 24 Mai - 23:56


and this is the way they'll remember us (epha) AyMeLYIand this is the way they'll remember us (epha) WIKTICk

epha et nola


Elle n'a plus l'impression d'être là, d'être entièrement là. C'est comme si le sang qui a coulé le long de son bras, pour s'imprégner de ses draps, avait emporté dans ses méandres une partie de ce qui constitue Epha, Epha comme elle est vraiment, l'Epha entière qui petit à petit se casse, s'effrite, comme les pierres des murs de l'asile dans lequel elle a été enfermée sans le vouloir. Avec le sang, une partie d'elle-même, de son esprit, de son âme peut-être même s'est échappée, comme si elle ne pouvait plus supporter les souffrances qu'elle afflige à son corps. Son âme a réussi à se faire en partie la malle, et elle à beau savoir qu'ici, des gens feraient tout pour l'aider à la retrouver, des gens comme Ewen, rien à faire. Plus les jours passent, et moins Epha se sent Epha. Elle marche sans sentir le sol sous ses pieds, elle mange sans sentir le goût d'aucun aliment, elle sort mais ne ressent plus la chaleur que le soleil peut parfois procurer ni la fraîcheur qui enveloppe par moment Giercliff. À moitié vivante, à moitié morte, Epha oscille entre deux mondes. Elle tangue, comme si tout à l'intérieur d'elle était soumis à une indécision totale, ne sachant pas de quel côté elle doit aller, comme si elle avait un couteau sous la gorge en sachant parfaitement qu'il n'y aurait pas de retour possible si elle se trompe de voie : ça sera trop tard, et ce dans tous les cas. Ne pas savoir s'il faut s'accrocher ou lâcher prise, s'il faut se battre ou se soumettre, s'il faut garder un pied à l'intérieur ou sauter, quitte à s'écraser au sol. Parce qu'elle sait que si elle saute, elle ne volera pas. Que si elle saute, la chute sera si longue et violente que personne en bas ne viendra la rattraper, car tous seraient impuissants. Si ça ne s'est pas passé comme ça au dernier essai, c'est simplement la faute à pas de chance. Et au fur et à mesure que les jours s'égrainent, elle peut de moins en moins s'imaginer redevenir elle, redevenir ce tout qu'elle formait avant.. ça. Avant toutes ces choses qui l'ont pourrie de l'intérieur. Avant ce tourbillon qui l'a emporté, qui l'a menée ici, à tenter de se faire discrète sur le chemin de la bibliothèque pour ne pas attirer les regards – elle déteste ça, sentir les autres la regarder. Elle se sent jugée, comme si chaque personne allait fixer ce bandage blanc, maculé par endroit de tâches rouges, qui entoure son avant-bras, tentant difficilement de retenir les envies d'Epha d'arracher les fils que l'on a fait traverser sa peau, comme s'ils allaient réussir à tenir en place les lèvres de la plaie qu'elle rouvrira à la première occasion, ce qui n'est un secret pour personne. Elle n'a aucune raison de rester ici, après tout. Elle ne manquera à personne ; ceux qui prétendront le contraire ne seront que menteurs, ils ne feront qu'essayer de la rassurer pour pouvoir dire que oui, cette fois-ci, ils ont empêché une suicidaire de commettre ce fol acte – ils n'ont fait que le remettre à plus tard et au fond d'eux, ils le savent tout aussi bien qu'elle.

Lorsque ses pieds frôlent le sol froid de la bibliothèque, Epha est presque rassurée. Peu nombreux sont ceux qui viennent ici, transformant l'endroit en une antre, un havre de paix pour les quelques patients venant ici. Dans cette bibliothèque, comme dans celles des villes dont proviennent chacune des personnes ici, on ne parle pas à voix haute. Tout se fait dans un murmure qui berce les histoires contées par les livres dont s'imprègnent depuis deux siècles les fondations du bâtiment, comme si elles-mêmes tendaient l'oreille pour ne serait-ce qu'entendre une simple partie des mots que chuchotent parfois par mégarde les lecteurs, transportés dans les livres qui ne sont autre que la seule échappatoire autorisée à Giercliff. Et cette échappatoire, petit à petit, elle l'a fait sienne, faisant glisser ses doigts sur les reliures des romans que l'on a laissé à disposition des patients – jamais d'histoire de meurtre sanglant, ou de crime violent, pour ne pas faire réapparaître chez certains patients. Lentement, elle retire l'un des livres de la place qui lui a été attribuée, sans même se fier au titre, à l'auteur, à l'histoire, tandis qu'elle rejoint le fond de la salle. Ses pas se traînent, ses pas sont lents. Elle même ne se rend pas réellement compte de se qu'elle fait. Elle le fait, c'est tout. Et ses jambes se plient, elles la font glisser au sol, alors que ses doigts ouvrent le livre, frôlant le bord des pages de leur bout. Silencieuse, elle commence à lire, lorsqu'une silhouette vient se dessiner à ses côtés, lorsqu'elle semble suffoquer. Epha tourne les yeux vers elle – elle l'a vaguement vue à la cantine, une fois ou deux, mais impossible de se rappeler son nom. Elle la détaille, lit la panique dans son regard. Ses sourcils se froncent et sa voix, comme si elle n'avait pas demandé l'autorisation avant de se faire entendre, vient craqueler le silence, enrouée : « Vous.. allez bien ? » Elle ne la quitte pas des yeux, mal à l'aise.
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