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 smoking paradise (epha/theon)

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Theon Dior
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : Deux ans & six mois.
ÂGE : 25 ans.
TROUBLE(S) : comportement obsessionnel, violence physique et psychologique sur autrui.

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PSEUDO : M0116
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Theon Dior

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RP: (2/3) EPHA, ESTER.

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MessageSujet: smoking paradise (epha/theon)   smoking paradise (epha/theon) EmptyLun 24 Juin - 20:40

"Rise like two angels in the night and magically... disappear."

Mes pieds sont nus, ils s’écrasent sur le carrelage gelé. Ce sol est si si froid qu’à chaque pas, mon coeur semble s’arrêter, sautant un battement pour timidement se relancer. Mon corps est endormi, mon esprit éveillé, et je vacille dans cet asile poussiéreux. Cet asile qui s’endort pour étouffer quelques heures les cris qui l’animent. Les monstres, plus que n’importe qui, craignent la nuit. Il savent qu’au fond de l’obscurité, quelque part, se cachent des créatures aux crocs bien plus acérés, aux regards bien plus noir. Des créatures bien plus dangereuses que moi. Je devrais sans doute frissonner. Mais je bande, je bande si fort à la simple idée de croiser leur regard ensanglanté.
 
Les néons s’allument puis s’éteignent sans relâche. Pas à pas, j’approche d’une baignoire salit par la monstruosité de ses utilisateurs. Je tourne le robinet, il grince puis laisse couler une eau brûlante qui s’engouffre au fond de la baignoire. Je la contemple un moment, légèrement hypnotisé, alors qu’elle se remplit en brisant délicatement le silence opressant de Giercliff.
 
Je plonge mon pied droit dans l’eau, le second se pose sur le bord de la baignoire. D’une impulsion, je me retrouve debout sur le bord glissant, les mains en l’air, tentant de ne pas perdre l’équilibre. Mes mains tâtent le mur à la recherche d’une grille de ventilation, juste assez basse pour être accessible, juste assez haute pour ne pas rendre la tâche aisée. Je dresse mes pieds pour me maintenir sur la pointe, l’eau continue de couler. L’extrémité de mes doigts se glissent enfin entre les parois de la grille. Je m’aggripe, et d’un mouvement sec, l’éjecte du mur. Le bruit du métal frappant le carrelage manque de me faire sursauter, mais je ne me retourne pas alors que la grille continue de glisser jusqu’à l’autre bout de la salle de bain. Je tire de nouveau mes pieds pour m’élever, et le passage désormais libéré, j’attrape un paquet de cigarette, négligemment posé au côté d’un vieux poste de radio que je prends soin d’allumer. Une mélodie résonne et se promène dans la blancheur des lieux, elle caresse le silence davantage qu’elle ne le brise. Je monte le volume.
 
D’une nouvelle impulsion, je descends de mon perchoir et retrouve la froideur dévorante du carellage sur ma peau. Je sors un briquet et une cigarette du paquet, qui se pose entre mes lèvres avant de s’allumer pour commencer la condamnation qui l’enserre, celle de se consummer. La fumée serre ma gorge, je l’avale et ferme les yeux, pour mieux écouter la mélodie, pour mieux savourer le tabac, et mieux provoquer la nuit. La baignoire est remplie. Le robinet se remet à grincer alors que je le tourne pour arrêter la pression de l’eau. Sans crainte, je plonge dans l’eau, engouffrant l’ensemble de mon corps à l’exception de ma tête et de ma main droite, tenant la cigarette. Ma peau est brutalement mordue alors que mon corps gelé se noit dans une eau brûlante. Je ne peux m’empêcher de serrer ma machoîre et manque de me relever, mais détendu par la musique, calmé par la cigarette, mon corps s’habitue progressivement à cette nouvelle température. Une sensation de bien-être commence à m’envahir alors que mes yeux se ferme et ma respiration ralentie.

Nuage de fumée après nuage de fumée, l’eau s’évapore, la cigarette se consumme, et le gris s’invite progressivement dans cet enfer blanc. La radio crache la fin d’une musique et laisse planer un silence. Ma tête se penche lentement vers la droite et mes yeux s’ouvrent sur une ombre se découpant grossièrement dans la fumée. Un sourire se dessine sur mon visage, et serein, j’observe l’ombre s’approcher. Je savais qu’elle ne tarderait pas à arriver, et dans sa silhouette, juste au niveau de sa poitrine, brûle une légère flamme. Si légère qu’il est difficile de l’apercevoir, étouffée par l’obscurité qui l’entoure. Je veux la voir brûler de mille feux, cette petite flamme. Car elle protége son coeur, le guérit et lui donne une raison de battre. Je veux la voir brûler de mille feux, cette petite flamme. Car ce n’est qu’au moment où elle explosera, que son coeur, je le dévorerai.
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