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 monstrance clock - lehna.

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Silas Clark
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : un peu moins d'un an.
ÂGE : vingt-six ans.
TROUBLE(S) : assassinat, barbarie et mutilation sur autrui.

HORS JEU

PSEUDO : IKYREL.
CREDITS : IKYREL.
MESSAGES : 26
Silas Clark

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MessageSujet: monstrance clock - lehna.   monstrance clock - lehna. EmptyJeu 13 Juin - 21:43

monstrance clock - lehna.



Dehors il pleut. Il pleut des cordes et il fait très froid même. On ne peut même pas sortir prendre l'air. De toute façon ils ne te laisseront jamais prendre l'air. Ils ont trop peur de te voir fuir, ou pire, de prendre une branche et de s'en servir comme arme. Parfois, c'est le personnel qui a des airs de patients. Ils sont là, tous, aux aguets et stressés. Leurs cachets de calmants et d’antidépresseurs sur eux. Ils posent toujours sur toi ce regard dénué de confiance, et habité par une peur minime mais présente tout de même. Tu es assis sur cette chaise, raide. Tes longues mains sont posées sur tes genoux. Tu es calme, très calme, mais pour combien de temps ? Tes yeux bleus scrutent tous ces gens. Bientôt un an que tu es ici. Et tu n'arrives pas à t'y faire, tu n'y arriveras jamais. C'est toujours étrange de voir tous ces visages torturés, certaines personnes ont la peau couverte de cicatrices blanches, d'autres parlent seules dans les couloirs. Et toi ? Toi, qu'est-ce que tu as fais ? Tu as tué trois personnes. Une innocente et deux coupables. Tu passes ta main sur ton visage. Plus loin, tu crois discerner un visage. Un visage qui n'est pas étranger. La courbe de ses joues, et ses yeux, ses yeux, ils te disent quelque chose, n'est-ce pas ? Tu fronces les sourcils : tu ne sais pas si tu dois être surpris, inquiet. Tu aimerais te rapprocher d'elle, prendre son visage entre ses mains, et tenter de percer le mystère de l'inconnu. Fouiller dans ses iris et savoir, tout savoir, comprendre. La frustration s'élève en toi et la colère monte avec elle. Tu plisses les yeux pour discerner un peu mieux. Ton poing frappe le mur à côté de toi, et tu te lèves brusquement. Autour de toi, on se recroqueville. Faites qu'il ne me frappe pas. Doivent-ils penser, tous. Ils ont l'échine courbée, comme des esclaves que l'on a trop puni. Tu n'en peux plus d'attendre, tu n'en peux plus de ne pas savoir. Tu t'approches de cette silhouette familière. Tu lui attrapes les poignets, et tant pis si elle a peur. Si elle hurle tu enfonceras ton poing dans sa bouche pour qu'elle s'étouffe, et tu pourras contempler. Parce que oui, Silas. Tu aimes voir, toucher, sentir les choses. Tu aimes les connaître par cœur. Tu ne dis rien, et tu la regardes droit dans les yeux. Tu la regardes si fort, comme si tu l'envahissais de ta présence. Tu la fais reculer contre le mur le plus proche. Tu serres ses poignets si forts que tu peux deviner sa douleur. Puis tout à coup, tu la lâches. Parce que tu as compris. Tu sais maintenant, tu crois reconnaître. Ta bouche s'ouvre, tu tentes de dire quelque chose mais ce ne sont rien que des syllabes qui sortent, hachées et insensées. Allez, souviens-toi ! Le jardin. Tu as pris le couteau et tu lui as ouvert le ventre comme on évide un poisson. Lehna, elle va te gifler, elle va sûrement hurler et partir en courant. « Pa-papa-pardon. » tu tentes de dire. Face à elle, c'est différent. Souviens-toi de ses anniversaires, tu l'avais aidée à souffler ses bougies, plusieurs fois. Tu sais, tu étais le grand frère qu'elle n'avait jamais eu. Tu étais l'épaule solide, tu étais le jardinier qui avait fait du mal à bien des personnes avant de tuer sa mère. Et son cri strident perce tes tympans, tu as envie de t'écrouler au sol tout en tapant la tête contre un mur. « Est-ce que... est-ce que tu me reconnais, Lehna ? » Les tremblements sur ton corps reprennent, comme d'habitude. Ils s'acharnent. Le masque de froideur retombe sur ton visage, et tu reprends cette expression indifférente qui inquiète. « Pourquoi tu es ici ? » Tu lui demandes dans un murmure, la bouche proche de son visage à elle. On dirait qu'elle a oublié de grandir. L'hébétude gagne ton cerveau. Tu titubes en reculant, pour la détailler de nouveau. Tu te rappelles. Contemple tes souvenirs, comme des coups de marteaux sur la conscience.
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Lehna Osyris
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : INTERNÉE DEPUIS 9 ANNÉES.
ÂGE : 22
TROUBLE(S) : SYNDROME DE PETER PAN CAUSE PAR TRAUMATISME.

HORS JEU

PSEUDO : APACHE.
CREDITS : DANAE.
MESSAGES : 62
Lehna Osyris

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IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: 1/4.

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MessageSujet: Re: monstrance clock - lehna.   monstrance clock - lehna. EmptyMer 19 Juin - 1:37






LEHLAS - MONSTRANCE CLOCK.

Tu arpentes les couloirs de Giercliff, tu as déjà cherché à sortir, pourtant tu ne peux pas, dehors il pleut. Alors tu t’arrêtes devant une des immenses fenêtres de l’hôpital, regardant la pluie tomber, demain il fera beau, demain tu te rouleras dans l’herbe.  Toujours dans ton monde, la sensation que les médecins font en sorte de t’y laisser, ils ont compris que c’était peut être le mieux pour toi, qu’au moins comme ça tu ne risquais rien, ils ont peur de tes crises, ils savent que tu peux te faire mal alors ils limitent les risques. Un monde à part, une enfance sans fin, sans aucun doute nourrie à coup de cachetons, soit disant que ce sont des bonbons, pourtant t’y crois, ils sont bons, ils ont un goût sucré, c’est agréable, c’est doux, c’est bon. Tu souffles sur la vitre glacée qui au contact de l’air chaud que tu viens d’expirer voit se déposer un voile de buée, tu y dessines un visage, un visage heureux, des longs cheveux bouclés, comme ceux de maman, tu regardes ce visage qui te souris, tu souris aussi « maman » chuchotes-tu dans un souffle. Tu baisses les yeux, elle va revenir, tu le sais, ce week end elle sera là, tu souris, heureuse, confiante. Tu attrapes ta robe et tournes, autour de toi plus personne ne te regarde, ils ont l’habitude, tu es une enfant Lehna et ici tout le monde s’en est rendu compte. Pourtant y a des choses étranges sur ton corps que tu ne comprends pas, alors tu essayes de les cacher, pensant que c’est étrange, pensant que tu as peut être des problèmes au niveau de ta morphologie alors, tous les matins tu t’enroules dans ses bandes que Bréwen t’as gentiment donné en voyant ta peine, tu caches cette féminité d’un corps dans lequel tu ne te reconnais pas, ce n’est pas le corps d’une enfant de huit ans. Un garçon s’approche de toi, tu le reconnaitrais parmi cent, c’est Silas, s’il est là c’est qu’il y a peut-être maman, mais pourtant on n’est pas samedi. Tu ne comprends pas mais ton visage s’illumine, t’as pourtant l’impression que les traits de son visage sont plus marqués, qu’il a vieilli, c’est bizarre tu ne comprends pas. Lui aussi est bizarre, il t’attrape les poignets, il serre, fort, pourquoi ? Tu le regardes avec des grands yeux, tu ne comprends pas. Il te fait mal, t’as mal, lâche moi, j’ai mal ! Il te lâche enfin, tu n’as pas ouvert la bouche, tu l’as regardé, les yeux écarquillés, la douleur avait fait monté les larmes que tu essayais de cacher. Tu as peur de Silas et c’était étrange. Tu aurais pu repenser à l’incident comme cela s’était passé pour Bréwen, mais non. Il te regarde, tes poignets sont rouges et la marque de ses mains sur ta peau commence à se dessiner. Tes yeux virent de tes poignets au son visage, de son visage à tes poignets.
« Pa-papa-pardon. » Tu regardes son visage, c’est bizarre la façon dont il a changé, toi tu l’as tout de suite reconnu, tu cherches ta mère  en regardant autour de lui, si il est là c’est qu’elle y est forcément, ils sont venus te chercher plus tôt que prévu.  « Est-ce que... est-ce que tu me reconnais, Lehna ? » Qu’elle question étrange, bien sûr que tu l’as reconnus « Bah oui Silas, tu crois que j’ai perdu la mémoire pendant les vacances ? » tu dis un immense sourire dessiné sur tes lèvres. Tu te rends même pas compte de ce que tu es en train de faire, t’as sorti ta carapace inconsciemment. Tu l’as fait pour te protéger, tu n’aurais pas supporté alors tu fais semblant mais au fond tu commences à y croire. Oui c’est les vacances. On n’est pas samedi, mais je crois que maman est venue me chercher. Il s’approche de ton oreille et d’un murmure te chuchotes ces quelques mots. « Pourquoi tu es ici ? » tu croises les bras contre ta poitrine et arque un sourcil « Bah ? Tu es sûr que tout va bien ? Tu ne savais pas que je partais en colo ? Mais et toi ? Et maman elle est où ? Elle n’est pas venue me chercher avec toi ? » Tu le regardes s’éloigner, observer ce que tu es devenu depuis qu’il ne t’as pas vu et c’est un désastre, complètement ailleurs. Dans un autre monde, loin de la violence, loin des cris, loin de la mort, loin … très loin.


hj : désolée d'avoir mis si longtemps à répondre. '-'
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Silas Clark
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MessageSujet: Re: monstrance clock - lehna.   monstrance clock - lehna. EmptyJeu 20 Juin - 18:00

monstrance clock - lehna.



Elle te dit des mots, des mots que tu ne comprends absolument pas. Tu aimerais prendre ses frêles épaules entre tes mains de géant pour secouer son petit être, pour la réveiller, la sortir de cette transe bizarre dans laquelle elle s'est plongée. De quelles vacances parle-t-elle ? « Tu ne savais pas que je partais en colo ? Mais et toi ? Et maman elle est où ? Elle n’est pas venue me chercher avec toi ? » De pire en pire. Tu passes ta main sur ton visage, en proie à une peur sourde qui te ronge le fond de l'estomac. Tu te demandes si cette discussion est le fruit d'une hallucination à force de passer tes jours en compagnie d'aliénés, ou bien la réalité. Tu ne peux pas lui dire. Tu ne peux pas lui dire que c'est toi qui a pris le couteau de la cuisine pour ouvrir le ventre de sa mère comme on éviderait un poisson. Tu ne peux pas lui dire que sa mère pourrit dans la terre, loin d'elle. Tu ne peux pas lui dire qu'ici ce n'est pas la colonie de vacances mais bien l'enfer, tu ne peux pas lui dire tout ces mots. Tu as déjà fait tellement de dégâts. La colère de l'incompréhension grimpe en toi à nouveau, tu tentes de la repousser. Tu affiches une expression calme et sereine, et tu finis par regarder Lehna avec un sourire maladroit et forcé. Tu ne sais pas quoi faire, tu sais encore moins quoi prononcer. Tu crains de lui dire ce qu'il s'est passé. Le silence s'installe entre toi et elle, un silence pesant. Parce que tu cherches tes mots. « Moi ? Mais je venais te rendre visite, ma chérie. » L'illusion de ton sourire se raffermit pour devenir presque réelle. Tu t'approches d'elle, et tu lui passes la main sur les cheveux, comme on le ferait à un enfant. Parce que c'est ce qu'elle est, parce qu'elle a toujours été, et qu'elle ne grandira probablement jamais. Tes yeux regardent son visage avec cette pitié un peu tendre, qui ressemble à de la compassion. Peut-être que c'est pour ça qu'elle est ici : parce qu'elle a oublié de grandir. Tu te plies sur tes rotules afin d'être à sa hauteur. Un jour tu lui diras la vérité, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui tu vas faire semblant. Tu vas porter le masque de Silas le gentil jardinier, Silas le grand frère, Silas le bienveillant, Silas qui ne ferait jamais de mal à une mouche. Le cœur sombre qui dort en toi s'enfonce pour disparaître. « Alors, qu'est-ce que tu fais pendant ta colonie, tu t'amuses bien ? » Tu la considères comme une gamine, et ça te fait mal d'être comme ça avec elle. Mais tu ne peux pas. Toi le façonneur d'illusion, tu vas l'enfoncer un peu plus dans son rêve éveillé. Tu lui prends la main, et ce geste dégoulinant de douce tendresse t’écœure. Tu la tires vers toi, et tu te mets à marcher, Lehna sur tes pas. Le choc est violent : on se croirait comme neuf ans auparavant. « La prochaine fois que je viendrai te voir, je t'apporterais des fleurs du jardin. Des roses ou des lilas, pour que tu puisses les mettre dans ta chambre, à ton chevet. Tu es d'accord ? » Tu lui souris, encore. Tu la couvres de sourires tout doux, pour qu'elle puisse les caresser des yeux, pour qu'elle s'imprègne du gentil toi. Pour qu'elle oublie la force dans tes doigts quand tu lui serrais les poignets. « Dommage qu'il pleuve. J'aurais aimé me promener avec toi. » Ta voix tremblait. Non, tu n'avais pas envie de te promener avec elle. Tu étais soulagé que la pluie tombe à verse dehors. Et tu pensais à toutes ces promesses que tu lui disais au fur et à mesure de tes pas, en sachant très bien que tu ne saurais pas les tenir.  
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