de longs cheveux blonds qu'elle déteste coiffer, des vêtements souvent trop courts ou trop moulants, une odeur de patchouli se dégageant plusieurs hectomètres à la ronde, une cigarette constamment visée aux lèvres, et une passion dévorante pour les fifties et la couleur bleu.
HISTOIRE.
on en a tous une.
- née dans la banlieue du grand londres et y a toujours vécu - a été élevé par une mère célibataire aux revenus plus que modestes - a plusieurs demi-sœurs, fruits des aventures de la matriarche, toutes plus jeunes qu'elle et dont elle s'est beaucoup occupé - a eu son bac à 16 ans grâce à de grands facilités intellectuelles, mais enchaîne les jobs payés au lance-pierre depuis ce
je ne tiens pas à vous imposer une histoire, car lilja est avant tout votre personnage. il vous faudrait juste respecter ces quelques points, afin de rester en synchro avec le lien qui lie nos deux petits.
brynja jónbjarnardóttir
Ever since I was a child, I’ve turned it over in my mind I sang by that piano, tore my yellow dress and Cried and cried and cried
BASIL HOLST
"est-ce que tu veux m'épouser?" "pardon?" "on est en âge, tu crois pas? et puis, tu m'aimes, je t'aime... j'vois pas ce qui nous en empêcherait." "mais, basil, c'est pas l'même genre d'amour... bien sûr que je t'aime, mais pas de la manière dont on aime son mari. tu comprends c'que j'veux dire?" "non. moi je pense qu'il n'y pas différentes sortes d'amour. j'n'aime personne plus que toi." "plus que ta mère?" "ben ouais. plus que ma mère, plus que mon père, plus que le mcflurry m&m's caramel." "je l'sais basil, je l'sais. comme je sais que t'as plus l'âge pour prendre autant de plaisir en bouffant ce genre de choses alors que tu manges gastro 4 étoiles tous les jours." "change pas de sujet lilja..." "écoute, j'ai plus envie qu'on parle de ça, d'accord? et puis, j'vois pas c'que ça nous apporterait d'nous marier." "mais au contraire, ça nous apporterait plein d'choses! déjà, tu pourrais changer de nom, parce que blomqvist, c'est vraiment pas beau. lilja holst, c'est joli, tu trouves pas?" "c'est ton seul argument?" "on s'ra très riches, et on pourra faire comme dans tes rêves. on louera un cabriolet, et on partira faire le tour des états-unifiés! c'est c'que tu veux, non?" "on dit les 'états-unis', pas les états-unifiés. et puis, de toute manière, t'as d'jà raté ton permis trois fois." "et alors? t'as l'tien toi. " "j'refuse de conduire pendant des milliers de kilomètres." "tu crois qu'ils seront beaux comment nos enfants?" "basil, arrête maintenant." "d'accord. je rentre." "tu m'en veux..?" "non, pourquoi?" "pour rien, pour rien... à demain!" "je t'aime!" "je sais."
Spoiler:
Assis sur un banc, les pieds dans l'herbe humide et le visage baigné par une rosée matinale, il attend. Observe, renifle, se ronge les ongles, fourre le nez dans son écharpe et, les paupières closes, hume avec avidité le doux parfum imprégnant la laine. Poudré, féminin, chaud, peut-être un peu trop, mais il s'en emplit les poumons avant que l'odeur, par un triste jour, ne finisse par disparaître. Ce bout de tartan lui appartenait, à elle, et rien au monde n'aurait pu l'en séparer. De ses lèvres finement dessinées s'échappe une buée blanchâtre, opaque, signe d'un climat toujours moribond, désespérément glacial, et pourtant, il n'a cure de tout ça. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, vous trouverez toujours la même sempiternelle silhouette assise sur le même banc, des heures durant, et qui, à la moindre question, vous débitera sans doute cette phrase qu'il se tue à répéter depuis des semaines maintenant. "J'l'attends. Elle m'a promis qu'elle viendrait m'rejoindre." Et aussi vite qu'il a daigné ouvrir la bouche, il se meut à nouveau dans un silence monstrueusement malsain. Et il continue à fixer l'horizon, indéfiniment. Un homme hurle, court, se débat à quelques mètres de lui, mais il ne réagit pas. Parfois, il fume, car il sait qu'elle aime l'odeur de la nicotine. Enfermé dans sa bulle utopique de jeune naïf, il attend paisiblement. Qu'on le libère, qu'on le bouscule, qu'on lui rende celle que le sort lui a volé et à la base de tous ses démons. Il ne mange que peu, ne tolère que le sucre. Certains jours rares et purement aléatoires, il se mêle aux autres et, étrangement, se comporte comme l'enfant qu'il a toujours été. Pour mieux retrouver sur son banc le jour suivant. Et le soir venu, une fois le soleil couché, il grave une barre dans le vieux bois esquinté de son trône jadis peint de rouge, puis finit par aller se nicher sous ses draps. A ce jour, le banc compte six-cent-dix-neuf entailles.
tous deux se connaissent depuis l'enfance, depuis le premier jour où, affublée d'un piètre anglais, lilja mit un pied dans sa nouvelle école maternelle. basil fut le premier à lui adresser la parole, et depuis ce, ils ne sont plus jamais quittés. contraires et complémentaires en tous points, ils n'ont rien à voir mais s'entendent à merveille. lilja est plus jeune, mais pourtant mille fois plus mature que basil. plus forte aussi. elle le protège, prend soin de lui et de sa naïveté, tandis qu'il lui apporte toute la fantaisie dont elle manquait. il l'a métamorphosé, elle l'a changé, à tel point qu'il a fini par en tomber fou amoureux. au fond, il en a toujours été, mais trop effrayée par la chose, lilja l'a longtemps occulté. cela dit, rien n'a changé entre eux, si ce n'est le fait que la belle se contente qu’acquiescer à chaque déclaration, à chaque élan affectueux. oh, et peut-être aussi le fait que, pour palier à cet amour non réciproque, basil et ses troubles aient décidé de se mettre à violer des pauvres gens qui n'avaient pour tort que le fait de ressembler un peu trop à lilja. il a fini par le lui avouer, et malgré tout son amour pour lui, elle ne put que le dénoncer aux autorités, pour sa sécurité et celle des autres. et malgré ce, enfermé dans son asile à l'autre bout du monde, basil continue de l'aimer plus que de raison. il lui écrit chaque lundi, lui conte son quotidien bien morose, et à chaque post-scriptum, la supplie de le rejoindre. ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle va enfin finir par exaucer son vœu.
Dernière édition par Basil Holst le Jeu 30 Mai - 13:35, édité 1 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : 615 jours, 17 heures et 41 minutes.
ÂGE : vingt-trois ans.
TROUBLE(S) : schizophrénie, névrose hystérique bordée de nymphomanie.
Je suppose que toute la complexité de leur relation a été expliqué dans le message précédent, mais bon, il est fort fort possible que j'ai oublié quelques petits trucs ou que j'ai formulé certaines phrases aussi bien qu'aurait pu le faire un nouveau-né, donc je reste à ton (on se tutoie mon bichon, voyons donc) entière disposition si tu as la moindre question.
L'avatar est négociable, certes, même si je dois t'avouer que j'ai vraiment un faible monstrueux pour la jolie Brynja et qu'elle s'accorde merveilleusement bien avec la gueule de mon Matthew. Cela dit, si elle te rebute, on peut toujours en discuter, mais faudra simplement qu'elle reste blonde aux yeux clairs, pour s'accorder à Basil et ses crimes. Peut-être Jennifer Lawrence? Elle est divine, quoique peut-être un peu trop vieille pour jouer Lilja. Pour ce qui est du nom et du prénom, même topo, tu peux en changer s'ils ne te plaisent pas, veille justement à rester dans le politiquement finnois.
Ecoute, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est te remercier de manifestement t'intéresser à mon humble scénario. PREND-LE, VAS-Y, PREND-LE OU TU LE REGRETTERAS