m/ levé de rideau.

MILO

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :

Milo est né dans une ville française, n'importe laquelle tant que ça n'est pas Paris, et a 25 ans.

ORIGINE(S) :

Français.

SEXE :

Masculin.

STATUT MATRIMONIAL :

Célibataire.

RAISON D'INTERNEMENT :

Dépression - il se battit une illusion dans laquelle il est le personnage principal d'une pièce de théâtre.

CARACTÈRE :

apaisant, bavard, bienveillant, charismatique, communicatif, créatif, cultivé, délicat, docile, doux, émotif, fidèle, galant, loyal - ce n'est qu'une idée du personnage, vous pouvez le façonner à votre façon tant que vous restez dans cette lignée.

PARTICULARITÉS, SIGNES DISTINCTIFS :

Milo possède une cicatrice discrète sur la joue, une cicatrice que l'on ne voit pas à moins de réellement le détailler. Il en a également une dans le cou, un peu plus voyante. Pour ce qui est de tatouages ou autres, à vous de voir.

HISTOIRE.

on en a tous une.

Milo est né dans le théâtre, s'est forgé dans le théâtre, a grandit dans le théâtre, et s'est perdu dans le théâtre. Son père metteur en scène et sa mère costumière l'ont toujours fait tremper dans l'univers théâtrale, le faisant participer à des pièces et nourrissant en lui des rêves de grandeurs, de célébrité – de reconnaissance. Venant d'une petite ville de France, Milo a toujours rêvé à Paris, la belle Paris, celle aux théâtres resplendissant, qui transpire l'art et la beauté, sans jamais atteindre son but ; c'est comme s'il s'était heurté à un mur. Un traumatisme auquel il n'a jamais pu résisté, qui l'a poussé de plus en plus vers le fond, le rendant dépressif. Alors, son esprit a commencé à forger cette illusion, comme un voile sur son esprit pour le protéger de lui-même, de ses idées noires qui le fragilisaient petit à petit, craquant son visage, son corps, son âme. Petit à petit, Milo s'est perdu dans les méandres de ses œuvres favorites, devenant tour à tour l'Avare, le Misanthrope, le Cid, Cyrano de Bergerac ou encore Dom Juan. Sa vie n'était plus qu'une immense pièce de théâtre, où chaque personne avait un rôle à jouer : l'amour impossible, la servante, l'ennemi à abattre, le metteur en scène, le costumier, le spectateur. Milo n'était plus ce garçon venant de loin : il était ce personnage grandiose, sourire aux lèvres, se battant contre les injustices pour sauver son amour. Cela fait quelques mois que ses parents et sa petite-amie – ex petite-amie – ont décrété que cela faisait trop. Ils l'ont envoyé ici, décrétant que c'était le meilleur endroit pour lui. Mais, bercé dans son illusion, ni Milo, ni les autres ne se rendent compte de cette fragilité qu'il cache par son personnage devenu cet autre lui, cette partie de ce tout qu'il est. Sans lui, Milo n'est qu'une coquille, prête à se briser au premier coup.

CLEMENT CHABERNAUD

all the world's a stage.

EPHA PYRHÖNEN

Levé de rideau. Décor : salle commune. Personnages : Milo et figurants.
Les yeux de Milo parcourent la salle, avec un petit sourire qui reste constamment accroché à son visage. Sa scène n'a plus de limite, si ce n'est celle des regards extérieurs, jugent de son interprétation – c'est à travers eux qu'il la sait bonne ou mauvaise, fidèle ou non. Mais personne n'est en mesure de juger la fidélité de Milo : c'est son propre personnage, sa création qu'il joue, mélange de tous ceux qu'il a aimé. Et il commence son spectacle, son jeu attirant tous les regards, les attrapant, les gardant rivés sur lui. Il aime ça, plus encore que les applaudissements – passer au dessus de l'indifférence des gens, les attirer. Milo se sent revivre, et son personnage gagne en jeu, en interprétation, en caractère. Alors, il décide de faire participer le public. Chaque spectateur tiendra un rôle dans sa pièce, confidents de ce personnage qu'il s'imagine dans son esprit, pour bercer l'illusion dans laquelle il s'est perdu. Les gens sourient, tout autour de lui. Tout le monde. Sauf une, là, assise dans un coin du canapé, ses jambes et ses bras serrés contre sa poitrine. Elle ne rit pas, ne sourit pas. Elle ne semble même pas le voir. Il se fige. Elle le regarde sans le regarder ; elle ne le voit pas, ses yeux passent au travers de lui pour fixer le mur. Ses sourcils se froncent, il s'avance vers elle, la regarde. Il va lui faire aimer la pièce.

Milo s'imagine Epha comme une spectatrice indifférente à la pièce qu'il créé dans son esprit – elle ne sourit, ni ne rit devant ses farces, ses gags, ses répliques – et ne supporte pas cette idée : cette pièce, elle en fera partie, et apprendra à aimer, alors elle sourira et rira. Elle sortira de l'ombre, la vraie et celle qui s'empare de son esprit, cette même ombre qui plane sur le sien sans qu'il ne s'en rende compte : l'Art, plus que les anti-dépresseurs, le berce dans cette illusion qu'il n'est plus lui-même, mais ce personnage fantastique de pièce de théâtre qu'il aime tant. Inconsciemment, Milo s'est créé un voile, une illusion pour se battre contre cette noirceur d'esprit – ce voile qu'il voudrait poser devant les yeux d'Epha pour qu'elle aussi, sourit. Plus encore qu'elle, Milo est à vif : à peine essaye-t-on de retirer ce voile pour voir ce qui se cache derrière qu'il semble se craquer, telle une peinture ancienne soumise à de mauvais traitements : il craque. Mais vivre dans l'illusion n'est jamais bon, pour personne, et c'est pour cette raison qu'il a été envoyé à Giercliff par ses proches, sachant que la prise de conscience risque de le tuer.

MESSAGE DU CRÉATEUR.

► LES LIENS IMPORTANTS:
› La fiche d'Epha.

Le lien qui uni Milo et Epha aura sûrement une importance grandissante au fur et à mesure des rp et de l'évolution des personnages sur le forum : en quelques sortes, l'un va pousser l'autre vers le haut, un peu inconsciemment, sachant parfaitement que si l'un craque, l'autre retombera au même niveau - c'est comme lors d'une ascension où les deux personnes sont dos à dos, les pieds contre les parois : l'un avance grâce à l'autre. Par conséquent, j'aimerais quelqu'un de sérieux pour la jouer.

Le pseudo est négociable, même si Milo lui va vraiment très bien - à mon humble avis - mais si vous n'aimez vraiment pas, n'hésitez pas à proposer, tant que ça reste prononçable - n'oublions pas cette mode qui a sévit, fut un temps, sur les forums où c'était à la personne avec le pseudo le plus imprononçable qui gagnait. Clément, lui, n'est pas franchement négociable : j'ai imaginé Milo avec lui, je ne vois que lui dans le rôle, mais tentez toujours - sans grands espoirs, heeeein.

C'est une relation qui me tient à coeur de jouer, que j'ai profondément envie de développer, alors si vous décidez de jouer Milo, s'il vous plait, ne désertez pas. Et si vous restez avec moi, sachez que je vous aimerais (un peu). En cas de questions, n'hésitez pas.