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 Dis toi que la vie ... (baelor)

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Aindréas Simmons
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : une année
ÂGE : dix-neuf ans
TROUBLE(S) : Personalité Multiple

HORS JEU

PSEUDO : cora
CREDITS : Ice Queen and tumblr
MESSAGES : 136
Aindréas Simmons

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MessageSujet: Dis toi que la vie ... (baelor)   Dis toi que la vie ... (baelor) EmptyJeu 23 Mai - 14:57

Ϟ DIS TOI QUE LA VIE NE S'AVALE PAS MAIS SE SUCE

(SAMANTHA & BAELOR)

Samantha était de sortie aujourd'hui, bien présente dans la salle commune. Libérée de ces chaînes, un doigt sur ses lèvres en forme de cœur et l’appétit féroce de lionne à l’affut. Samantha Jones, de son nom de famille, était la personnalité qui se manifestait le moins. Car le rôle de Lydia et d'Edwin étaient de protéger le jeune patient. Ils jouaient le rôle de mère protectrice. Le protégeant de cette sombre vérité qui avait brisé son psychisme : l'abus de son père alors qu'il portait à peine des couches culottes. Comment un parent pouvait-il faire cela à son enfant ? Un simple bébé ! Est-ce qu'il avait un enfer pour ces monstres là ? Samantha aurait pu se poser la question, sa main mimant à la perfection le geste de la cigarette portée à ses lèvres. Cependant, elle n'était pas Lydia. C'était Lydia Martins, de son nom de famille, qui avait tué toutes ces jeunes filles. Tuer pour extérioriser cette colère et cette haine qui rongeaient les viscères d'Aindréas. Le jeune garçon qui subissait les abus soir après soir sans prononcer un mot ou une plainte. Toutes ces personnalités pouvaient sentir son dégout et sa culpabilité. Mais, Samantha n'avait pas ce rôle. Elle était la libido exacerbé du jeune garçon. Car, Aindréas pour ses dix-neuf ans ne cherchait en rien à plaire. Il fallait le voir sur ce canapé : tee-shirt terne bien trop grand pour lui qui tombait jusqu'à mi-genoux. Ce jogging gris qui se mariait parfaitement avec l'ambiance si morose des lieux. Et, le comble du mauvais goût, ses chaussons Elmo tout de rouge avec ce stupide visage souriant en stickers imprimés. Comme si l'enfance ne l'avait pas quitté. Mais, pourquoi vouloir grandir ? Le monde imaginaire des enfants convenait parfaitement au patient car il ne voulait ni attirer le regard, ni l'envie. Ce qui était loin d'être le cas de Samantha qui se leva tout en jetant sur le côté sa cigarette invisible. Elle s'approcha de l'un des infirmiers, déjà bien occupé à maintenir un patient qui refusait de se tenir tranquille. Elle glissa derrière lui telle une féline en chaleur et frotta son visage à son dos. Elle fit rouler ses mains sur les hanches, bien décidée à profiter de la chaleur de l'intérieur de cette entre-cuisse qui lui donnait déjà l'eau à la bouche. « Allez, Tony...Donne-moi une cigarette, je ferrais tout ce que tu me demandes. » Samantha se fit repousser violemment en arrière. L'infirmier lui ordonna de se calmer ou elle finirait en isolement. Jones dodelina de la tête comme une petite fille en tournant son doigt autour d'une boucle de cheveux seulement présent dans son esprit. Samantha retomba dans le canapé, le tempérament à l'orage et aux caprices, comme le ciel qui crachait les foudres divines par les immenses fenêtres. Elle souffla exaspérée. En tout cas, jusqu'à voir les portes de la salle commune s'ouvrir et entrapercevoir cette barbe, cet oeil vif et décidé : Baelor Sarwyck. Simplement poser son oeil sur ce corps d'homme fit tendre son corps comme l'arc de Diane, la chasseresse. Cette vague chaude tourbillonnante qui éperonnait ses hanches comme un orgasme féminin prêt à éclore. Est-ce qu'il était là pour elle ? Ce n'était pas la question. Samantha se dirigea vers lui, roulant des hanches dans ce corps de jeune homme décharné. Ce n'était pas une question d'apparence ici, mais d'aura. Samantha était une femme et elle vivait sa féminité jusqu'aux bouts des ongles. La distance se brisa peu à peu et le patient souleva légèrement son tee-shirt pour s’éventer. Il ne faisait pourtant pas si chaud que cela dans la salle commune. Mais, dans ces viscères, elle subissait les fournaises de la Divina Commedia. « Monsieur Sarwyck, j'ai beaucoup pensé à vous...Vous voulez savoir si vous étiez en dessous ou au-dessus ? » Car, comme toutes les personnalités chez Simmons, elles partageaient une mémoire commune. Le patient s'arrêta à quelques centimètres du policier. Il leva la tête et poussa sur ses talons pour gagner quelques centimètres - peine perdue d'avance. « Dites-moi, que c'est moi que vous êtes venu voir ? » Bien que Jones n'était pas dupe. Si le policier était là c'était forcément pour Lydia. Tout le monde voulait parler à Lydia, mais le problème c'est que Lydia n'aimait parler avec personne. Et, aujourd'hui, elle n'avait clairement pas envie de sortir...Mauvaise période du mois...


Dernière édition par Aindréas Simmons le Sam 1 Juin - 22:06, édité 2 fois
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Baelor Sarwyck
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : un an, deux mois, treize jours.
ÂGE : trente-cinq ans.
RÔLE : policier.

HORS JEU

PSEUDO : holyghost.
CREDITS : KIDD (avatar).
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MessageSujet: Re: Dis toi que la vie ... (baelor)   Dis toi que la vie ... (baelor) EmptyJeu 30 Mai - 21:29





my own sick pride.



Il ne travaille pas, il feint, parcourant les longs couloirs interminables de Giercliff. La musique guide ses pas, il fronce les sourcils, hoche la tête vivement. Rien ne lui parvient pourtant, il se fiche du monde, de ces patients que la société entière a abandonnés ici, au sein de cet enfer. Il ne s’est pas porté garant de cette santé fragile, de leurs dérangements psychologiques, à tous. Baelor ne les portait en général pas en son cœur, évidemment, il se sentait un peu plus humain auprès d’eux mais l’histoire s’arrêtait là, à un cirage de pompe, quotidien. Il n’avait que faire de leurs conditions de vie déplorables. Au fond, une seule chose restée, sans cesse : le sang versé, les victimes, leurs parents, leurs proches. Le mal qui, à jamais restera, demeurera en ce lieu. Comme si l’atmosphère nauséabonde ne portait pas assez en elle le poids des tréfonds répugnants de leurs crimes atroces, pour la plupart du moins. Giercliff. Un nom, un seul à vous faire frémir de la moelle épinière jusqu’à la plante des pieds. « C’est un dangereux Aindréas Simmons ? » Son nom résonna sous ses propres trompettes imaginaires. Comme l’aveu d’un échec, son échec, son inaction, volontaire. Il enleva ses écouteurs calmement, un sourire en coin toutefois. Les surveillants l’amusaient, sans cesse dans la tourmente, dans le doute, la peur. Il se racla la gorge bruyamment, trop peut-être. « Il a tué une dizaine de jeunes filles, c’est ton genre crois-moi. » D’un rire franc il abandonna son collègue terrorisé, il détestait ça, la peur, la voir se consumer à travers l’esprit humain. La lâcheté, la fuite des faibles. Aindréas, de plus, était un patient docile, fin, maigrelet. Le maîtriser, lui, relever davantage du jeu d’enfants que du bras de fer violent. Et pourtant, Baelor l’aurait volontiers frappé jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pour cette Lydia qui sommeillait en lui certes, mais également pour cet air perdu qu’il ne pouvait qu’arborer en conséquence de ses crimes passés, inavoués. Il y avait réfléchi, bien sûr. Cette rage, cette haine qui sommeillait en lui, tel un volcan trop longtemps endormi, oui, il en tirerait profit. Sauver les restes pour ne plus avoir à y penser, pour ne plus avoir ces pensées sanglantes, morbides à son égard. Un dégoût de lui-même, une lâcheté secrète qu’il aurait préférée ignorer encore et encore. Il était temps pour lui d’agir hélas, de se confronter à Aindréas, et aux autres, à tous les autres. Une visite de courtoisie, un self-control à déployer. Pour peu, il se serait presque fourvoyer à s’entraîner face à son reflet. Une fois les portes débattues pouvait-il seulement ignorer ce jeune homme à peine majeur ? L’air si fragile, insouciant, candide et faible. Rapide ? Il s’en étonna lui-même, pris au dépourvu par l’intérêt grandissant de son patient à son égard, en plus de ses questions particulièrement embarrassantes. Ou devrait-il dire patiente ? Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne comprenait pour dire vrai, que peu de choses aux troubles d’Aindréas. En revanche, il savait tout de Lydia, c’était elle la coupable, il le savait et c’est pour ça qu’il allait la faire parler. Aujourd’hui même. Il allait profiter de sa sortie hebdomadaire quoi qu’il lui en coûte, pour l’honneur. Il l’observa un instant, luttant pour ne pas éprouver, au fond, un quelconque élan de compassion, il mènerait son interrogatoire à son terme. S’il ne lui parlait pas, il le forcerait, plus tard. « L’imagination est une bonne chose ; l’impatience, en revanche, est un bien vilain défaut Lydia. » Impassible, il garda pour lui un profond dédain. Ne s’imaginant finalement que bien mal en compagnie de cette jeune femme malade bloquée en ce corps d’éternel adolescent encore imberbe. La vérité étant, que cette simple pensée suffisait amplement à en combler son dégoût. Inspirant grandement, il fixa de son regard – tantôt perçant, tantôt terrifiant – Samantha, feignant, par la même occasion, un sourire un brin enjôleur. Il n’assumait pas, il le faisait. Légèrement gêné d’ainsi courtiser, non sans mal, rien de plus qu’un adolescent encore mineur, du moins dans son rêve d’Amérique, il ne put s’empêcher de l’éconduire, légèrement à l’écart. La salle commune avait ça pour elle, elle était vaste, fort heureusement pour Baelor. Il s’installa, lui, ou plutôt, s’affala sur l’une des chaises défoncées, invitant, par ailleurs, l’alter égo d’Aindréas à en faire de même. Lui offrant, par la même occasion, la réponse à sa question si indiscrète. « Au-dessus. Je peux moi aussi te poser quelques questions à présent ? » Il ne pouvait pas le brusquer et Dieu sait à quel point il en mourrait d’envie pourtant. Jouer la comédie, il détestait ça, il n’était pas si bon pour autant qu’il s’en souvienne, par ailleurs. Si seulement il obtenait des noms sans avoir pour cela à se foutre à poil, ça, oui ça, ça lui irait amplement.


Fiche par (c) Miss Amazing.
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MessageSujet: Re: Dis toi que la vie ... (baelor)   Dis toi que la vie ... (baelor) EmptyDim 2 Juin - 6:25


Samantha aimait ce trouble qu'elle attisait dans les regards et les gestes de cet homme à la barbe épaisse. Car, toutes les personnalités, qui cohabitaient dans ce corps maigrelet et imberbe, avaient une parfaite connaissance d'Aindréas. Elle savait parfaitement qu'elle n'avait pas un corps de femme. Car, même si la psychanalyse lui aurait donnée tord, elle n'était pas folle. Car, dans sa psyché, elle était grande et plantureuse. Des formes généreuses qui n'auraient laissés aucun homme sans réaction. Des seins au goût de fruit rouge écrasé sur sa peau. Des hanches d'athénienne et pour finir une chevelure rousse qui se perdait dans son dos. Cette crinière de feu dans laquelle les hommes auraient adorés s'y accrocher pour s'abandonner à leurs petites morts. Mais, dans le reflet des pupilles striées du policier, elle n'avait rien de tout cela. Simplement cette gène qui au moins ne se transformait pas en dégout. Aindréas avait déjà connu la violence à cause de cette personnalité des plus provocatrices. Des coups de poings, des menaces, des crachats glaireux en plein visage. Samantha sentit immédiatement que cette gentillesse devait cacher quelque chose. Samantha arqua un sourcil en entendant le prénom de Lydia. Elle baissa la tête amusée tout en se mordant les lèvres. « C'est vrai que l'imagination était une belle chose...Je me suis toujours demandée combien de pouces elle faisait la votre ? 3 ? 4 ? 9 ? » Le corps du garçon poussa le doigt à l'extrémité de sa main entre ses lèvres et le suçota, le regard toujours visé avec perversion sur l'entre-jambe de ce cher monsieur Sarwyck. C'était pas aujourd'hui que le jeune garçon rendrait les choses faciles et compréhensibles. Mais, éconduit, Samantha se vexa et s'empressa de suivre le policier dans sa traversée de la salle commune. Trouvant un coin un peu en retrait où personne n'avait encore vomi sur les fauteuils, ne s'était épanché de sa matière fécale ou autre substance corporelle. Aindréas suivit du regard ce relâchement du policier dans ce siège. Lui et son alter-ego firent de même sur le siège collé au sien. Un siège qui avait été dévoré à grand coup de quenottes. Aindréas haussa les épaules tout en croisant les jambes à cette question jetée entre eux. « Oui, bien-sûr. Mais, avant, j'aimerais bien... » Sans aucune sommation, Samantha se pencha sur Baelor et plongea ses mains à l'intérieur de sa veste. Elle cherchait quelque chose de précis. Elle sortit un paquet de cigarette et en déroba la dernière. Le garçon aux traits si juvéniles glissa la tige cancérigène entre ses lèvres fines. Aindréas se courba un peu plus contre ce corps si épais et posa ses mains sur ces genoux de mâle athlétique. « ...Que tu m'allumes cette clope. Et, après, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux. » Aindréas resta le visage avancé, la cigarette au bec en attendant une certaine libération. Frémissant par cet arc électrique qui mordait le bas de ses reins. L'envie dans le fond de ses pupilles de cet homme. Dévorant chaque centimètre sous ces habits, sans aucune pudeur. Samantha mourrait de cette envie, comme le besoin de voir cette clope s'embraser. Car, si Aindréas ne fumait pas, toutes ces personnalités fumaient comme des pompiers. C'étaient leurs échappatoires dans cette prison de corps et d'esprit. Même, si à cause d'eux, le jeune garçon se réveillait avec ce goût infecte qui souillait son palet.
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