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 the crows are in your head (bagheera).

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Baelor Sarwyck
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : un an, deux mois, treize jours.
ÂGE : trente-cinq ans.
RÔLE : policier.

HORS JEU

PSEUDO : holyghost.
CREDITS : KIDD (avatar).
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Baelor Sarwyck

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RP: BAGHEERA - GWAYNE - AINDREAS - SONJA. (0/4)

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MessageSujet: the crows are in your head (bagheera).    the crows are in your head (bagheera).  EmptyMer 22 Mai - 0:51





the crows are in your head.



Les couloirs lui semblent interminables, les murs, eux, sont gris, privés du moindre éclat, privés du soleil qui en dehors plane sur la vallée. L’air est suffoquant par-delà la salle commune, il peut déjà y sentir la peur de ses occupants. Dieu seul savait à quel point il aimait cela, la torpeur, l’horreur. Il était saint, il le savait, il n’était pas comme ces bêtes de foire, incapable dans la pulsion sauvage et destructrice. Baelor avait un certain savoir-vivre, un savoir-vivre bien à lui. Il alluma la télévision, un ancien match des Yankees de New York, il le connaissait par cœur. Dépité, il se rabattit sur ce qu’il savait encore faire de mieux : fouiner dans la paperasse à la recherche de faits potentiellement intéressants. Psychopathes, pédophiles, satanistes, pyromanes, il les connaissait tous et avec eux, leurs dossiers. Il en retira un, celui-ci lui sembla précieux l’espace d’un instant, il connaissait ce nom, ce prénom. Un homme gras, petite taille, balafres, brûlé au deuxième degré par ses chers camarades. Il se rappelait de lui à présent, il s’était pendu il y a de ça six mois. Il haussa les épaules vaguement et jeta le dossier peu conséquent dans sa petite corbeille en acier trempé. « Paix à ton âme gros lard. » Suite à ça, rapidement, il trouva son dossier, autrement dit, celui qui allait s'afférer à occuper son après-midi et surtout, s’immiscer entre lui et les bras de Morphée. Bagheera Masih. Son prénom résonna en son oreille comme une douce piqûre de rappel, un cri strident désagréable, un appel à l’aide. Ou la plus belle des fantaisies, le mensonge. Il s’installa sur son bureau de fortune, très vite. Sa lecture s’annonçait des plus passionnantes, après tout, on ne venait pas tous les jours s'enquérir de sa mission divine, appliquer la loi afin de combattre l’injustice. Il feuilleta les quelques pages à sa disposition tout en baillant disgracieusement. Les écrits du docteur Wilson ressemblaient bien plus à un manuscrit ancien qu’à une évaluation psychologique malheureusement. Cependant, son amnésie lui resta en tête un long moment, tout comme les mots durs qu’elle avait employés auprès de lui il y a de ça quelques jours. Comment peut-on souhaiter foncièrement l'enfermement ferme et inflexible de quelqu’un, si, par définition, on ne se souvient de rien. Elle en savait bien plus qu’elle n’osait l’avouer et pour combler le tout, elle ne semblait pas malheureuse en ces lieux et ça, ça, c’était étrange, même pour lui. Ce lieu ressemblait bien plus à l’enfer qu’au paradis. Pouvait-elle apprécier au même titre que lui Giercliff ? Peut-être bien, contre toutes vraisemblances. Ses paupières se firent lourdes pourtant, à l’écoute des commentaires peu motivants de la chaîne sport. Il avait besoin d’air, cet odeur de tabac froid aurait sa peau un jour ou l’autre. Cette curiosité malsaine ne le quitta pas, pourtant, à l’approche de la salle commune. Bagheera était là, confortablement lovée sur un canapé bousillé par l’âge et le sang séché à moitié nettoyé. Si sordide. Si intéressant aussi. Sa main flotta dans la poche d’un de ses collègues, il en extirpa un paquet de cigarettes, l’une d’elle bien sûr, fit un aller sans retour entre ses lèvres, allumée à la hâte par la solution qui se posait au détour de son chemin. Il aimait les histoires complexes, il aimait les patients de cet institut. Que ferait-il de ses journées sans eux ? Rien, il resterait vautré devant la télévision à bouffer un paquet de chips comme tous putains d’américains qui se respectent, ou plutôt, ne se respectent pas. Il inhala le tabac, il n’avait plus que ça, sa seule et unique addiction. Côtoyant l’ennuie des jours pluvieux, il lui préféra la folie humaine, celle incurable car vraie. Bagheera était-elle seulement aussi folle qu’amnésique ? Et si les médecins s’étaient trompés ? L’idée le traversa un instant, alors que de loin, il l’observait, silencieuse, elle ne bougeait pas, ne parlait pas. Son mutisme et son regard imperceptible et vide. Elle l’intriguait, son cas l’intriguait plus précisément. Non pas que ses traits et ses formes lui déplaisait, loin de là, seulement elle avait exigé de lui une certaine rigueur en lui révélant sa (pseudo) mission. Enfermer volontairement quelqu’un. Qui ? Il fit les cent pas, ou presque jusqu’à se retrouver proche d’elle, si proche qu’il en sentait son parfum. Tournant autour d’elle à la manière d’un chasseur chassant sa proie il termina son héroïque parcours face à elle, préalablement adossé à un vieux fauteuil dont le ressort ne fit que réveiller sa scoliose adolescente. Il la dévisagea un instant et, après un court silence, se racla la gorge hésitant. « Qui est cet homme dont il est question ? Vous vous souvenez de bien des choses pour une pseudo amnésique je me trompe ? » Il haussa légèrement les épaules, grossissant ses traits, ses doutes. Il grimaça un instant. Il ne la craignait pas, si elle avait besoin de lui, elle ne risquait certainement pas de le blesser. De plus son gabarit, loin d’être imposant n’avait pas de quoi l’effrayer un instant. David ne peut pas toujours battre Goliath malheureusement. Il la fixa une nouvelle fois, plus enjoué, plus moqueur, comme pour lui signaler sa défaite, son mutisme ne la sauverait pas, ne l’aiderait pas, ni maintenant ni jamais. « Si tu veux parler dans un lieu plus tranquille je comprendrai. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas psychiatre, je ne vais pas te juger Bagheera. En bref, tu peux me parler. Fais-moi confiance, te tromper me serai bien inutile. Je te fais une fleur en ce moment même. » Il se pencha peu à peu vers elle, se redressant sur son siège, poussant au passage un sourd gémissement plaintif.


Fiche par (c) Miss Amazing.
Crédit image : tumblr.
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Bagheera Masih
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : peu.
ÂGE : vingt trois ans.
TROUBLE(S) : Amnésie ( simulée ), troubles de comportement ( crises de colère, de larmes, mutisme soudain ) & terreurs nocturnes.

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PSEUDO : L&A
CREDITS : bazzart & tumblr.
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Bagheera Masih

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MessageSujet: Re: the crows are in your head (bagheera).    the crows are in your head (bagheera).  EmptyVen 24 Mai - 17:04


THE CROWS ARE IN YOUR HEAD
Baelor & Bagheera.



Elle était là, allongée contre un sofa usé de la lugubre salle commune. L’atmosphère y était froide et silencieuse, rien ne semblait donner envie d’y rester, surtout si vous étiez seule. Et Bagheera était seule, au centre de la pièce, endormie sur l’un des fameux canapés rouge sang. Les siestes qu’elle faisait parfois était la façon la plus simple pour elle de réellement se reposer en évitant ses cauchemars et terreurs nocturnes. Enfin, en réalité, jamais elle n’assumerait être atteinte de ce second trouble. Elle n’en avait jamais le souvenir et ne voulait pas passer pour cette fille qui dérange en réveillant les cellules voisines en pleine nuit. D’ailleurs, si on l’accusait parfois de ce genre de chose, il valait mieux ne pas s’attarder sur le sujet pour éviter qu’elle ne parte dans une crise de colère. Néanmoins, elle appréciait de faire une sieste car c’étaient les seuls moments où elle ne s’endormait pas assez profondément pour rester bloquer dans des cauchemars interminables. Son beau père qui la hantait encore et toujours depuis qu’il avait commencé à se jouer d’elle, se jouer de son corps. Et malgré l’amnésie qu’elle feignait, elle savait que ce n’était malheureusement que tous les souvenirs étaient encore bien gravés dans sa mémoire.

C’était souvent le cri d’un malade qui la réveillait. Un cri sourd, intense, une crise qui démarrait dans le corps de quelqu’un ou une personne qui avait besoin de s’exprimer, tout simplement. Cette fois néanmoins, c’était tout autre chose qui fit à Bagheera ouvrir ses yeux sombres. Baelor. Tournant autour d’elle tel un vautour autour de sa cible. Elle ouvrit un œil en le regardant allumer sa cigarette et s’asseoir juste en face d’elle. Elle lui lança un regard noir avant même qu’il ne commence à parler, histoire qu’il comprenne qu’il valait mieux pour lui qu’il pèse chacun de ses mots avant de la renvoyer bouler comme il l’avait fait lors de leur dernière rencontre. C’était une simple faveur qu’elle lui avait demandée. Ca ne devait pas être bien compliqué pour un policier de trouver des preuves et d’arrêter un homme. Mais apriori, il Baelor n’avait pas eu envie de l’aider, pas de suite en tout cas. La jeune fille s’assit calmement contre son fauteuil et observa longuement l’homme en face d’elle, intriguée de pourquoi il revenait la voir après un refus si catégorique.

« Qui est cet homme dont il est question ? Vous vous souvenez de bien des choses pour une pseudo amnésique je me trompe ? » Le regard de Bagheera se durcit. Ses poings se serrèrent contre ses jambes. Elle n’avait pas envie de partir dans ce genre de discution. Elle savait que pas mal de personnes se posaient des questions sur son amnésie mais elle voulait rester ici, elle voulait qu’on la croit, elle voulait que ça semble RÉEL. Elle voulait que ce SOIT réel, surtout. Mais ça, elle savait que c’était impossible. Surtout si on remettait toujours ses paroles en doute. Elle ne répondit pas tout de suite, voyant dans son regard qu’il n’avait pas fini de parler. Elle le laissa donc reprendre, attendant de voir si elle allait ou non rester et discuter avec lui, car elle pouvait très bien décider de se lever et partir. « Si tu veux parler dans un lieu plus tranquille je comprendrai. […] Je te fais une fleur en ce moment même. » Une fleur ? Elle leva les yeux au ciel. Lui faire une fleur serait la croire. Lui faire une preuve serait chercher son beau père et l’enfermer ici même. Qu’il croupisse avec les plus dangereux criminel. Qu’il se fasse tabasser à sang, qu’il finisse par crever contre un mur sombre. C’est tout ce qu’elle voulait. Sa mort. Lente. Très lente. Qu’il souffre et pourrisse jusqu’à son dernier souffle. « Bien aimable pour un pseudo flic. » Elle avait prononcé cette phrase d’une souffle, le regard glacial, l’ironie perçant sa voix. Elle ne pouvait pas lui faire confiance. D’ailleurs, elle ne faisait confiance à personne, alors pourquoi le ferait elle à lui ? Elle était extrêmement rancunière et la manière dont il l’avait repoussé l’autre jour lui était encore en mémoire. « Je n’ai rien à cacher. » Il n’y avait de toute façon pas grand monde dans la salle commune, beaucoup dormaient, certains étaient là, le regarde vide et fade, d’autres paraissaient mort par leur silence. Elle ne voulait pas partir et se déplacer pour lui en sachant qu’elle se ré – allongerait dans cinq minutes puisque leur conversation n’aurait sans doute rien de bien intéressante. Toujours assise sur son canapé, elle commença à sortir une photo d’une de ses poches, photo qu’elle gardait toujours pour elle, une de son beau père. Souriant, il paraissait tellement gentil et calme. Elle n’arrivait pas à se séparer d’elle, de cette image, et même si ça lui faisait horriblement mal à chaque fois qu’elle la voyait. Elle n’était sans doute pas encore prête à tourner la page. Même si elle avait juste envie de tout oublier. « Cet homme. Je ne saurai vous dire son nom, je ne saurai vous dire ce qu’il m’a fait et qu’il était pour moi. Mais je sais que c’est un salaud, un malade, un imposteur, j’en ai la conviction. Et je veux qu’il croupisse ici, qu’il voit ses saloperies en face et qu’il en crève. Vous comprenez ? » Elle tentait de garder une voix calme, malgré que ses yeux lançaient des éclairs tant l’envie était grande. Elle voulait tout ça tout en sachant que sans doute jamais il n’arriverait ici. Elle ne pouvait pas non plus lui expliquer POURQUOI elle voulait tout ça, mais elle était sincère sur ce qu’elle voulait, la plus sincère du monde, et il semblait que ça se voyait sur son visage. « Je sais ce que vous allez dire. Que je ne peux pas accuser un homme sans preuve. Que je ne suis qu’une putain d’amnésique et que mes convictions ne veulent rien dire. Mais je le sens, je le sais. Et je sais que j’ai raison, je sais qu’il est dangereux. » Elle releva la tête vers Baelor, les poings toujours serrés dans sa paume, tellement fort qu’elle pouvait sentir ses ongles s’enfonçaient dans sa peau. Elle espérait qu’il ne la contredirait pas car elle savait qu’elle pouvait très vite partir dans une crise de colère. Son beau père était en effet une des raisons les plus courantes de ses crises. L’émotion que ça lui provoquait était si forte qu’il fallait tout simplement qu’elle la laisse sortir.

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