Sujet: Just a whisper in the dark Ҩ Spencer Dim 19 Mai - 18:27
DOYLE, SPENCER
LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :
Seattle (USA), le vendredi 13 mars 1987, 26 ans
SEXE :
féminin.
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ✔ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ✔ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ✔ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
27 mars 2010.
HEURE DE L’ARRIVÉE :
17h36.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
paranoïa et hallucinations auditives.
DÉLIT(S) :
mutilation sur autrui et meurtres.
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
patiente qui peut être dangereuse pour les autres, mais pas pour elle-même.
SPENCER DOYLE
par docteur wilson
Spencer Doyle, jeune femme de 23 ans, condamnée pour meurtres, est arrivée à Giercliff car jugée irresponsable de ses actes. En effet, la patiente a avoué ses crimes mais les as justifiées par des voix dans sa tête. De plus, elle semble se sentir persécutée par le monde qui l'entoure. Un lien peut sûrement être fait avec ses hallucinations auditives. Aux premiers abords, Mademoiselle Doyle semble être une jeune femme calme, consciente de son état, mais des crises de paranoïa se déclarent régulièrement. Ressemblant à des crises de colère, elle se montre alors violente envers les autres et des sédatifs semblent pour le moment le seul moyen de la calmer. Malgré ça, c'est une femme intelligente, instruite, sûre d'elle et un brin provocatrice. Cet esprit de provocation pourrait être une manière de détourner l'attention du véritable problème, les voix qu'elle entends, sa folie.
VALA29
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23 ANS
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GEMMA ARTERTON
"Méfiez vous ausssi longtemps que vous vivrez de juger les hommes sur leurs apparences." - Jean de la fontaine
Dernière édition par Spencer Doyle le Lun 20 Mai - 10:19, édité 4 fois
Sujet: Re: Just a whisper in the dark Ҩ Spencer Dim 19 Mai - 18:27
My mind in trouble
Fais-le. Fais-le. Tu dois le faire. Tu n'as pas le choix. Ces mots se répètent dans ma tête. Le regard fixe, je m'évertue à penser à autre chose... à n'importe quoi d'autre. Mais je n'entends que cette voix dans ma tête. Tout au plus qu'un murmure, elle finit toujours par enfler et emplir ma tête d'images toutes aussi immonde les unes que les autres. Pourtant, tu aimes faire ces choses. Tu ne peux me le cacher ! Bien sur que non, je ne peux rien lui cacher. Rien de mes pensées les plus intimes ou de mes désirs les plus profonds. Elle sait tout, depuis toujours. Aussi loin que je me souvienne, elle a toujours été la. Et elle est la seule à me comprendre. Mais ce que je la déteste parfois ! Comme en ce moment... Elle rit. Ça la fait rire que je pense cela. Si tu me détestes autant, pourquoi ne te débarrasses-tu pas de moi ? Parce que comme je l'ai dit, elle est la seule à me comprendre, à m'accepter comme je suis. J'ai pourtant bien tenté d'expliquer ce qui se passait dans ma tête à certains. Le prêtre de notre paroisse quand j'étais enfant, un petit-ami un peu bizarre comme moi quand j'étais ado, à ma mère aussi. Et ils m'ont tous regardé de la même façon, comme un monstre, et m'ont intimé de ne plus jamais reparlé de ça. Jamais. Ils ne comprennent pas. Ils ne comprendront jamais. Il n'y a que moi qui peut comprendre. Et tu sais que je serais toujours la pour toi. Maintenant fais-le ! Elle n'aime pas qu'on la fasse attendre. Alors j'obéis. Parce qu'elle a raison. Je n'ai pas le choix. Et puis j'en ai envie. J'ai beau me dire que ce n'est pas bien, il faut que je le fasse ! Rien que de le regarder je m'imagine faire les gestes, le plaisir que tout ça va me procurer. Nous procurer. Alors je me lève, je m'avance vers cet homme si charmant accoudé seul au bar, et j'entame une conversation. Il m'offre un verre parce qu'il te désire. Ça se lit dans ses yeux ! Il veut juste te mettre dans son lit, pour une bonne partie de jambes en l'air ! Mais il ne sait pas ce qui l'attend... Non il ne sait pas. Il ne se doute de rien. Il ne pense même pas qu'il pourrait lui arriver quelque chose avec une femme de mon gabarit. Et comme prévu après une bonne heure à parler, à minauder et à jouer de mes charmes, il finit par me proposer d'aller chez lui. Et je le suit. Parce que j'en ai envie. Terriblement envie. Cette pulsion qui n'était qu'un murmure au début à finit par devenir un cri. Un cri suppliant de me mettre à l’œuvre, de faire mon devoir. Et tu vas le faire ! Tu es si près du but ! Oui, je suis si près ! Et c'est si facile. Il suffit juste de lui proposer un jeu, pour pimenter tout ça. Après tout, ce n'est que pour un soir, non ? Oui, juste un soir ! Après il ne te reverra plus. Il ne reverra plus personne en fait ! Il ne fera plus de mal à personne ! A personne. Après quelques réticences il finit par accepter, et en moins de deux minutes le voilà attaché au lit. À mon entière disposition. Au début il rit, amusé de la situation, et puis ce sourire si sur de lui finit par se flétrir alors que je dévoile mon vrai visage. Il me demande ce que je fais, que ce n'est pas drôle. Si justement ! C'est maintenant que ça devient drôle ! Que la fête commence ! Je l'entends rire dans ma tête. Un rire diabolique qui s'insinue dans ma bouche, comme si elle prenait possession de moi. La fête commence en effet. Nous ne faisons maintenant plus qu'un. Elle et moi, mué en un seul être pour accomplir notre désir commun. La les choses deviennent plus sérieuses, et tout doit être calculé au millimètre près. Un sédatif léger pour l'empêcher de trop se débattre, de crier et de rameuter tout le quartier à notre petite fête privée, des gants pour ne pas laisser d'empreintes, et nous partons à la recherche de nos outils de travail. La cuisine est le meilleur endroit pour les trouver. Parfois, un couteau suffit, parfois c'est plus amusant de diversifier les plaisirs. Nous aimons toutefois prendre notre temps, prendre un maximum de plaisir dans ce que nous faisons. C'est un peu comme une passion. Nous sommes méticuleuses, nous respectons les règles que nous nous sommes fixés et nous essayons de faire du mieux que nous pouvons. Et une fois la tâche terminée, nous contemplons notre œuvre, fières, nous planons presque comme si on s'était droguées. Non, pas comme si. Nous planons réellement car c'est notre drogue. Nous rentrons chez nous ensuite, mais nous ne nous souvenons pas du parcours, des gens que nous avons croisé, encore trop embuées. Les images de chacun de nos gestes défilent, nous entendons encore les petits cris paniqués de cet homme, nous sentons la chaleur de son sang coulé sur notre peau et puis quitté peu à peu son corps. Et à ce moment la, le plaisir est à son paroxysme, l'orgasme nous submerge presque et nous tombons sur son corps mort, satisfaites de cette nuit. Et ce souvenir nous procurera encore du plaisir quelques heures plus tard, quand nous serons allongées dans notre lit, dans nos draps. Nous repenserons à lui et il nous fera encore planer pendant un moment.
La première page ! Nous sommes à la première page ! Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... L'attention est sur nous, la police est maintenant à nos trousses ! Lis l'article, idiote ! Ils n'ont rien ! Aucune preuve ! Ils n'ont même pas fait le lien avec les autres ! Pas encore... Mais ça ne saurait tarder... Et bientôt ils nous attraperont. Et que nous arrivera-t-il ? Rien. Que peut-il nous arriver hein ? On ira en prison. Mais je serais toujours la. Que tu sois dehors, en liberté, ou en prison, enfermée, tu n'as besoin que d'une seule chose. Moi. Et je ne partirai pas ! Promis ? Promis ! Rassurée, je lis l'article, notre article. Un tueur en série sévi en ville, mutilant les hommes encore vivant, « ablation des organes génitaux » ils disent. Rien que de lire ces mots, des images me reviennent et, sans m'en rendre compte, une de mes mains me caresse la cuisse. Plus je lis l'article expliquant l'horreur des faits, la barbarie de cet individu, plus ma main effleure des endroits intimes, me refaisant plonger dans un plaisir infini. Plus tard, en repensant à tout ça, sûrement qu'un sentiment de culpabilité et d'horreur de moi me submergera. Mais pour le moment je suis encore trop prise dans mes souvenirs pour me soucier de cela. Et ce sentiment ne durera sûrement pas, elle y veillera.
Dernière édition par Spencer Doyle le Lun 20 Mai - 9:45, édité 1 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
Sujet: Re: Just a whisper in the dark Ҩ Spencer Lun 20 Mai - 10:16
Marion, j'adore vraiment ton personnage, ça change réellement de ce que je suis habituée avec toi et c'est plaisant. il manquerait juste la petite citation et tu pourras être validée
Sujet: Re: Just a whisper in the dark Ҩ Spencer Lun 20 Mai - 10:50
son histoire et son trouble sont vraiment intéressants, j'ai vraiment apprécié te lire ! avec la voix qui parle comme ça, cela m'a un peu fait pensé aux âmes vagabondes enfin, tout est parfait pour moi, je te valide avec grand plaisir !