il a un tatouage au niveau des côtés, sur le côté droit « keep your head up, keep your heart strong. ». cela signifie pour lui qu'il ne faut pas se laisser abattre par les choses qui arrivent et rester fort, savoir garder la tête haute pour avancer. il se l'ait fait tatouer après la mort de sa petite amie, à 19 ans.
GIERCLIFF
par Ewen Wheeler
« It all begins with an ending.. » Elle. Rose. Tout a commencé avec elle. Une nouvelle vie, un nouveau combat. Tout a commencé avec le médecin qui vous annonce qu'ils n'ont rien pu faire. Que c'est fini. Qu'elle est partie. Une faute professionnelle, voilà ce que c'était. La famille a été indemnisée. Ouais, et ? Cela ne change en rien le fait qu'Elle, ne soit plus là. Alors peu de temps après, après de longues nuits d'insomnies, j'ai décidé de tout plaquer, et d'entrer en médecine, pour essayer d'avoir le titre de psychiatre. J'ai travaillé dur, parfois nuit et jour, mais j'y suis arrivé. Dix ans après, je suis ressorti avec mon diplôme de psychiatre. Pourquoi ? Pour essayer de soigner les patients, pour éviter au plus grand nombre de familles possibles, ce que j'ai pu vivre. Vivre sans quelqu'un qui leur est cher, vivre ce sentiment déconcertant qui vous envahi lorsque la sentence tombe, en une phrase. J'ai du attendre quelques temps après la fin de mes études pour trouver un poste quelque part, et Giercliff est l'endroit qui m'a accepté. Je m'y plais, parce que j'y fais mon métier. Durant mes stages d'internes, j'avais déjà expérimenté l'ambiance dans les hôpitaux psychiatriques, et je savais ce qui m'attendait, ce que ça serait. Je l'ai retrouvé à Giercliff. Et il n'y a pas une journée où je n'ai pas une pensée envers Elle. Je fais ça pour elle, pour lui faire honneur. Et peut être pour m'auto-réparer. Peut être. Un peu.
BURNINGSKIES
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18 YO
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JON K.
« Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light. »
Dernière édition par Ewen Wheeler le Ven 17 Mai - 15:20, édité 4 fois
Un sursaut. Ewen se redresse de son bureau et sort de son sommeil. Des papiers autour de lui, des dossiers ouverts. Les affaires de son bureau sont éparpillées partout, et cela ne lui ressemble pas. Mais depuis quelques jours, un souvenir, un cauchemar, semble le hanter chaque nuit. Alors que cela faisait plusieurs années qu'il ne subissait plus l'assaut de ces cauchemars la nuit, cela semblait recommencer. Et il se réveille toujours au même moment. Que ce soit le matin, ou au beau milieu de la nuit. Il se réveille toujours à cet instant précis du cauchemar, sans pouvoir se rendormir ensuite. Il soupire, passe une main sur son visage, pour effacer les traces sur ses joues qu'il pourrait y avoir. Ce cauchemar, c'est une scène que son esprit semble avoir imaginée, reconstruite, alors qu'il ne l'a pas vécue, et qu'il aurait voulu être là. Il l'a sûrement reconstruit grâce au récit des parents de Rose. C'est chez Elle. Sur le balcon du salon. Il est trois heures et demi du matin. Tout le monde dort. Elle aussi. Debout, sur le balcon du salon. Ewen se tient derrière, et alors qu'elle passe de l'autre côté de la barrière, il fait un pas en avant avec le bras tendu vers elle, pour attraper son poignet. Ce dernier glisse entre ses doigts, et les pieds de Rose quittent le balcon. Et Ewen se réveille. Tout ça est comme une piqûre à vif, à chaque fois. A chaque réveil. Il se réveille le coeur battant, regardant autour de lui, d'un regard affolé. Toujours le même scénario. Il a la désagréable impression que ce cauchemar est là pour lui rappeler ce pourquoi il est devenu psychiatre, ce qu'il fait ici, à Giercliff. Il n'a même pas besoin de ça pour le savoir. Il le sait. Et il ne l'oubliera jamais. L'erreur des médecins et personnels de l'hôpital psychiatrique où était internée Rose, lui a coûté la vie. Atteinte de somnambulisme à risque, après un traitement de longue durée, les médecins l'ont laissée repartir avec un traitement moins dosé que ce qu'elle avait auparavant. L'erreur a été fatale. Quelques jours après sa sortie, le décès de Rose est prononcé. Il se redresse, range les dossiers et les feuilles sur son bureau - il sait que si il continue de travailler, cela ne servirait à rien, aucune productivité. Il soupire, finit par se lever et sort de son bureau, se dirigeant pour descendre les escaliers, pour rejoindre la salle commune. Mais il entend que quelqu'un crie son prénom depuis les escaliers un peu plus haut. Il fronce les sourcils, se tourne vers l'infirmier qui a prononcé son prénom plusieurs fois. Il a à peine le temps de demander qu'est ce qu'il se passe, que l'infirmier descend pour lui prendre le bras, l’entraîne dans les escaliers pour retrouver le couloir où se trouvent les chambres des patients. « C'est Epha.. » Le psychiatre fronce les sourcils, se demandant ce qui a bien pu se passer, même si il a une vague idée. Ils arrivent en quelques secondes dans la cellule d'Epha, entourée d'un autre infirmier, qui semble serrer son poignet. Et Ewen comprend, à la vue de la couleur rouge qui tâche les draps et qui a coulé le long du bras de la jeune femme. C'est la première patiente qu'on lui a confié à son arrivée, car le psychiatre qui la suivait avant lui, était parti. Et c'est sûrement le dossier sur lequel Ewen se penche le plus, où réfléchit à comment faire pour qu'elle s'en sorte. Parce qu'il veut qu'elle s'en sorte. Epha.
Dernière édition par Ewen Wheeler le Sam 18 Mai - 17:27, édité 6 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
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allez, j'ai trop envie de te lire. 
