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MERCI DE NE PLUS VOUS INSCRIRE AVEC EN TROUBLE MAJEUR L'AUTOMUTILATION : UNE LISTE EST PRESENTE POUR VOUS DONNER D'AUTRES IDÉES ICI Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE} 2536886371
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 Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE}

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AuteurMessage
Astrid Friedhirsch
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : Deux mois.
ÂGE : 45ans
TROUBLE(S) : Bouffée délirante aigüe, délire paranoïde.

HORS JEU

PSEUDO : Plissken
CREDITS : Eden Memories
MESSAGES : 41
Astrid Friedhirsch

I-D CARD


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MessageSujet: Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE}   Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE} EmptySam 15 Juin - 10:58


FRIEDHIRSCH, ASTRID

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :
Paris, 1968 (45ans)
SEXE :
Féminin
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ❒ service ou institution sociale ✔ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
✔ oui ❒ non
ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ✔ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
2013, mars.
HEURE DE L’ARRIVÉE :
aux environs de 6heure du matin.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
Bouffée délirante aigüe, début de schizophrénie redouté.
DÉLIT(S) :
meurtre de son époux, homicide non prémédité, crime passionnel.
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
Faible, elle s’est elle-même rendue et semble être très calme depuis.

ASTRID FRIEDHIRSCH

par docteur hoper

Mme Friedhirsh a été retrouvé devant chez elle aux environs de 9h du soir, les mains couvertes du sang de son époux qu’elle venait de tuer dans ce qu’elle-même appelait un accès de folie ou une psychose aigüe. Astrid est ma patiente depuis 5ans. Je la suis, en tant que psychiatre, ce qui est normal pour une psychiatre. Nous avions été confronté à plusieurs problèmes. La manifestation de troubles paranoïde m’avait fortement inquiété. Ces derniers temps, elle semblait convaincue que son époux la trompait. Les évènements de cette nuit me poussent à croire qu’elle a eu effectivement une bouffée délirante aigüe faisant suite à plusieurs problèmes conjugaux rencontrés qu’Astrid était incapable d’affronter.
Ma patiente a plusieurs problèmes d’ordres psychiques et le plus troublant est certainement son habitude à s’auto psychanalyser. Elle dit ne pas aimer que d’autres rentre dans sa tête et la confiance est difficile à établir au début. Mais en l’y poussant, on parvient à lui faire comprendre que son diagnostique envers elle-même ne peut être objectif. Elle demeure cependant très clinique envers elle-même. C’est une femme d’ailleurs assez froide, manifestant beaucoup de sang froid, beaucoup de retenue, s’exprimant avec une certaine classe, on sent une éducation supérieure, une grande culture. Elle accord énormément d’importances aux usages, à la politesse. Si l’on se montre grossier, elle peut vous ignorer ou carrément vous donner une leçon. Intelligente, elle est consciente de cela et peut en jouer.
Ancienne médecin, psychiatre, épouse d’un neurochirurgien, elle a une connaissance élaborée du fonctionnement du cerveau humain. C’est ce qui lui permet de s’octroyer le droit de vous psychanalyser, habitude des plus troublantes que je ne suis parvenu à corriger. Astrid est quelqu’un d’assez froid, limite maniaque, peut l’être par moment, le besoin de contrôler tout est vraisemblablement un symptôme possible à la schizophrénie que je soupçonne capable de se développer chez elle. En fait, elle a déjà été interné une première fois, à l’adolescence après avoir blessé violemment un de ses camarades de classe. Elle manifestait alors les symptômes d’une héboïdophrénie qui fut soignée. Elle a toujours eu une peur phobique de voir cette maladie revenir. Si bien que je la crois capable de se mentir à elle-même et donc à moi et à tout médecin psychiatre qu’elle rencontrera.
En conclusion je dirais que si je pense qu’il s’agit bien d’une bouffée délirante aigüe, il est possible que ce soit le signe d’une schizophrénie basé sur des délires paranoïdes, et qu’il faut de toute urgence soigner la patiente avant qu’elle ne se développe.

PLISSKEN
-
25 ANS
-
JULIANNE MOORE

« Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non, non c'est bien plus beau lorsque c’est inutile ! »



Dernière édition par Astrid Friedhirsch le Dim 16 Juin - 23:06, édité 6 fois
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TROUBLE(S) : Bouffée délirante aigüe, délire paranoïde.

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MessageSujet: Re: Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE}   Kiss kiss bang bang † Astrid F. {TERMINE} EmptySam 15 Juin - 10:59

My mind in trouble

Elle ouvre les yeux et soudainement une vague de panique lui monte à la gorge, la saisit, l’étrangle. Ses yeux fouillent, scannent l’obscurité sans le moindre résultat. Elle ouvre la bouche, cherchant de l’air frais mais n’avale qu’une bouffée chaude et humide. La sensation d’étouffer est plus présente. Elle ouvre la bouche. Son cœur bat trop vite. Elle reconnaît là un début de crise d’angoisse. Ses doigts tentent de saisir quelque chose, sa main gauche se referme sur des draps dont elle constate la rugosité et la piètre qualité, ses doigts de la main droite parcourt un mur lisse, béton ou ciment. « Ce n’est… » murmure-t-elle d’une voix nouée par l’angoisse. « Ce n’est pas chez moi… » parvient-elle à articuler non sans de grandes difficultés alors qu’un sanglot déchire sa gorge douloureuse. Sa main droite s’ouvre et se referme sur le mur, ses ongles en griffent la paroie dans un crissement abominable à vous glacer le sang. « Où suis… » Terminer sa phrase est trop difficile. Retenir le torrent de larmes plus encore. Elle ouvre la bouche. L’air est putride, humide, dégueulasse. Elle respire de plus en plus fort, de plus en plus vite, alors que le rythme de son cœur s’accélère. Où suis-je, où suis-je, où suis-je ? Ses pensées sont bloquées sur cette idée impossible. Elle parvient à se relever. Les lieux sont sombres. Elle pleure à moitié sans qu’aucun sanglot ne franchisse ses lèvres. L’impression qu’elle va crever revient plus forte. La sensation de manquer d’air. Elle ouvre grand la bouche. Le bruit de sa propre respiration l’effraie. Son estomac est noué d’une telle force que s’en est franchement douloureux. Elle a la sensation que son esprit vacille, qu’il bascule doucement, lentement, mais sûrement dans les ténèbres, ceux dont on ne revient pas, ceux qui terrifient n’importe quel esprit sain, n’importe quel esprit malade mais conscient du mal le rongeant, la folie. Elle griffe le mur d’une telle force qu’un de ses ongles se plie lui arrachant un hoquet de douleur. Où suis-je, que m’a-t-on fait, où suis-je ? Elle a envie de hurler mais sa voix n’est plus là, sa gorge nouée, ses cordes vocales inaccessibles, plus fichues de vibrer. Elle griffe le mur jusqu’à ce que le sang coule. Elle tord le drap. Elle agonise. Finalement au terme d’une lutte longue et douloureuse, épuisée, elle s’effondre dans les draps humides puant sa propre sueur, alors qu’une larme unique coule sur sa joue.
« Où suis-je, où suis-je, où suis-je. » répète-t-elle dans un murmure mélancolique en cédant au sommeil.