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 RUN BOY RUN

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Zia Shuai
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : SIX MOIS
ÂGE : 19 ANS
TROUBLE(S) : AUTISME, ENTRAINANT MUTISME, VIOLENCE ET INJURES. ENFERME POUR MEURTRE ET COUPS A L'ARME BLANCHE

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PSEUDO : TUSSANUS POSTEA
CREDITS : SCATTERBRAIN ; WILD HEART
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Zia Shuai

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MessageSujet: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 19:36



SHUAI, ZIA

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :
new york, avril 1994
SEXE :
masculin
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ✔ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
✔ oui ❒ non
ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ✔ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ❒ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
juin 2012
HEURE DE L’ARRIVÉE :
9.AM
TROUBLE IDENTIFIÉ :
autisme découvert à quatre ans, aggravé par de nombreux viols perpétrés par l'infirmier de son orphelinat, entrainant une propension à la violence et au mutisme
DÉLIT(S) :
meurtre sans préméditation, coups et blessures. zia a mal interprété le baiser que lui a donné une jeune fille de son centre d'insertion et l'a étranglé, à 15 ans. mineur, il s'est retrouvé enfermé dans un centre pour enfants handicapés, et y a tabassé un cuisinier qui avait refusé de lui donner du chocolat
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
fluctuant, mais elevé

ZIA SHUAI

par docteur wilson
Le patient a été interné le 10 juin 2012 sur la demande du ministère public et du service des tutelles, après avoir été reconnu atteint de maladie mentale par un jury de cour pénale.
Le patient n'a pas montré de signes de violence et n'a pas cherché à fuir son internement, et s'est parfaitement intégré au sein de l'établissement. Sensible, il semble apprécier la fenêtre dans sa chambre et passe plusieurs heures par jour assis sur un banc dans le jardin sans bouger, ou dessine à l'aquarelle dans la salle de travaux pratiques. Il ne semble pas refuser les contacts humains tant qu'ils ne sont pas longs ou suggestifs, dans le cas contraire, le patient a besoin d'être mis aussitôt sous calmants pour éviter des crises de colère. Le patient peut passer d'une émotion à l'autre en quelques minutes, les signes avant coureur d'une crise étant toujours une accentuation des tremblements et le début d'une crise d'angoisse. Durant ses crises, le patient adopte un comportement agressif et peut employer des propos choquants qui ne doivent pas être retenus contre lui - rappelons qu'il est atteint d'autisme et que son développement intellectuel semble s'être arrêté à celui d'un jeune adolescent - et cherchera systématiquement à étouffer la personne qu'il juge responsable de son état. Il est recommandé de l'immobiliser rapidement et de le placer dans une pièce vide pendant quelques heures, sous surveillance, afin qu'il ne se blesse pas dans sa fureur. Ci-joint le rapport de l'hopital Ste Hedwige, qui signale un poignet cassé et un trauma crânien du à des chocs répétés contre les murs. Le patient a besoin d'être encouragé et de recevoir des compliments lorsqu'il réussit une tâche. Il prend peur lorsqu'il ne comprend pas ce qu'on lui demande et une attention toute particulière doit donc lui être accordée afin de rendre sa vie le moins difficile possible. Le mettre en rapport avec une patiente de confiance d'un âge mur pourrait permettre de créer chez lui les liens affectifs et maternels qui lui manquent, mais le patient est très impressionnable et ne doit pas être laisser seul avec des individus pervers ou manipulateurs.
Le patient doit être considéré comme un enfant et être traité en tant que tel. Il peut passer par des phases de mutisme et refuser de s'alimenter pendant plusieurs jours ; il faut vérifier le contenu de ses assiettes après chaque repas pour éviter une perte de poids rapide et une apathie qui lui serait fatale.

TUSSANUS POSTEA
-
22 YEARS OLD
-
BANG SUNG JOON

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Dernière édition par Zia Shuai le Ven 14 Juin - 20:53, édité 2 fois
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Zia Shuai
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Zia Shuai

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 19:36

some history to begin with

Zia Shuai est américain. Ce n'est pas flagrant avec un nom pareil, mais il est né à New York, ou dans un endroit proche. En fait, ce n'est peut être même pas son vrai nom, mais quand on est un enfant né sous X et confié aux services sociaux, on n'a pas le choix de son nom. Pourquoi ne pas lui en donner un quoi soit plus passe partout, pourquoi ne pas déjà lui en donner un qui sonne correctement coréen, aucune idée, mais la personne chargée de ce prénom n'a sans doute pas faciliter son intégration. Il avait pourtant ses chances, au début. On pouvait le refiler à n'importe qui, n'importe comment ; c'est ce qui s'est passé, dans sa première famille adoptive. Un bébé soit disant voulu, dans un riche couple formé par « amour » - ou appât du gain pour sa mère de vingt cinq ans, et désir pervers pour son père de quarante six – aurait du avoir une vie toute tracée, une chance dans la vie. Quelques mois à faire des sourires et à dormir, au chaud, avant que le couple ne se sépare, que la mère ne supporte plus le fait de voir Zia stagner au même niveau à huit mois alors que d'autres enfants étaient plus éveillés, et que les services sociaux repointent le bout de leur nez. Sans doute qu'il aurait été battu, ou secoué, s'il était resté plus longtemps avec elle, mais c'était déjà une chance en moins, et peut-être qu'elle se serait calmé, qu'elle aurait décidé de l'accepter. Non.
Retour case départ.
Quelques mois avant une famille d’accueil, laissé dans son berceau pendant des heures entières à crier, des biberons irréguliers et pas de stimulus. Zia ne sourit déjà plus et n'apprend rien, Zia ne grandit pas et porte sur les nerfs.
Retour case départ.
Cette fois, il y reste, à l'orphelinat. Trop de retard, une certaine peur que la prochaine famille soit la mauvaise, et qu'un scandale de trop n'éclabousse le système, alors il reste avec les autres bébés, dans un parc, et il commence à interagir. C'est hésitant, c'est maladroit, mais il joue, il blablate dans son langage de bébé, et il apprend la propreté, à se servir d'une cuillère, à reconnaître les gens, les couleurs, les objets. À trois ans, il est aussi développé que les autres, comme si son retard n'avait jamais existé. Alors, à trois ans, il est proposé à l'adoption, à nouveau. Malheur. Famille normale, famille aimante, et Zia perdu. Zia qui pleure, Zia qui fait des crises de colère, Zia qui parle espagnol au lieu d'anglais, Zia qui refuse de manger ou qui s'empêche de respirer. Un an que ça dure, les batailles, la fermeté, les claques puis les punitions, les psychologues et les méthodes de grand mère. Et puis enfin, le psychiatre de l'hopital utilise les bons mots, les bons tests ; autisme.
Retour case départ.
Un nouveau centre, pour enfants comme lui, cette fois çi. Ceux là, ils ne sont pas adoptés par tout le monde, il faut être un bon samaritain, vouloir un boulet pour la vie, un enfant qui ne grandira plus. Ceux là ils n'ont pas d'espoir de sortie, pas d'avenir dans la société. Zia s'intègre, comme il peut, découvre que d'autres enfants pleurent plus fort que lui, tapent plus, qu'ils ne parlent pas ou qu'ils parlent dans des langues qui n'existent pas. Zia est presque normal, comparé aux autres. Il suit les cours de l'école maternelle, il apprend les chansons, il a un don pour les langues qui se développe, dans cet environnement dominé par les minorités. Ce qu'il n'apprend pas, c'est la vie en société, les règles, l'émancipation. Il est bien, dans son monde, seul pendant des heures, devant la télé ou dans le petit jardin. Il est tellement bien, à ne rien dire, qu'il finit par tomber sous la coupe d'un vrai prédateur. Un infirmier qui travaille depuis des années là, qui fait du bon travail avec ces pauvres enfants handicapés. Alors, s'il lui arrive de glisser une main trop bas, de s'attarder trop longtemps pendant la douche, on ne se pose pas de questions. Tout le monde ferme les yeux, de toute façon, parce que personne ne s'intéresse vraiment à eux. Zia ne sait pas si c'est mal, il obéit. Au début ce ne sont que des caresses et des calins prolongés, mais au fil des semaines, les gestes s'amplifient, les ordres arrivent.
Mais Zia n'aime pas les ordres.
Alors l'infirmier improvise, et finit par trouver une solution ; à chaque cri, à chaque refus, il lui fait quelque chose qu'il n'aime pas. Devinez quoi ? Demander à un autiste de se laisser faire quand il n'en a pas envie, c'est impossible. Alors Zia se débat, encore et toujours, et l'infirmier continue, tous les jours, tous les soirs, sans jamais de pause, sans qu'il ne comprenne pourquoi il lui fait ça. Est ce que c'est normal ? Est ce que tous les enfants vivent ca ? Son esprit ne saisit pas la notion de mal, ne saisit pas que ce n'est pas normal, et il se laisse faire, il ne dit rien à personne, parce que tout le monde fait pareil, bien sur. Et puis, quand l'infirmier a fini et qu'il est content, il l'embrasse, ou il lui donne un gateau. Une récompense qui fait qu'il se sent bien, même quand il a envie de vomir, même quand il a mal, quand son corps le trahit et qu'il ne sait pas ce qui lui arrive. Il devient insupportable, il devient plus sauvage. Bientôt, seul l'infirmier peut le contrôler, mais c'est la peur et les gestes continuels qui ont conditionnés Zia, et personne ne comprend sa souffrance. Il se replie dans son monde, ne parle plus, devient un petit chien de compagnie. Cela dure combien, ça ? Trois ans, cinq ans ? Des années, en tout cas, d'enfer mais de petits plaisirs, d'aquarelle et de cours de français à l'école primaire, de chocolat et des pleurs, des supplications dans son lit.
Et puis un jour, les enfants, ca grandit.
Pour Zia, il ne faut pas le prendre au sens mental du terme. Il reste terrifié, facilement influencable, il voit le monde avec des yeux innocents et pourtant déjà bien marqués par la vie, mais il gagne en taille, en poids. C'est moins intéressant pour l'infirmier de devoir retenir un garçon de onze ans qu'un de cinq, moins jouissif de faire du mal à un pré-ado. Ce n'est pas son penchant, et pour Zia, cela veut dire délivrance. Pour un autre enfant, c'est sans doute le début de l'enfer, mais ça, il ne le sait pas, et puis, quoi faire ? C'est normal. Tout est normal.
Les premiers jours, il attend qu'Il arrive, il ne dort pas, se demandant s'il ne l'aime plus, s'il ne veut plus de lui. Qu'est ce qui est différend, pourquoi il ne vient pas ? Les visites s'espacent, Zia réapprend à dormir des nuits complètes, mais il perd son premier contact affectif, aussi tordu qu'il ait pu être, et Zia ne comprend plus rien. Les adultes ne l'aident pas, les adultes se servent de lui. Son cerveau imprime ça, refuse l'aide des autres infirmières, se met à tenter de progresser encore, à dépasser ce besoin d'amour, ce besoin de cadre pour s'affirmer. C'est difficile, c'est épuisant même, que de faire tout soi même, que de renvoyer toute personne qui fait semblant de l'aider, mais il voit à travers les sourires et les paroles sucrées. L'infirmier s'est fait chopé, et il a tout avoué. Alors on fait venir un psy pour parler à Zia, et Zia découvre que non, les gens ne font pas ça aux enfants. Zia pète les plombs, hurle, Zia est trahi, Zia perd confiance. S'il était insupportable avant, il devient dangereux.
Zia grandit, seul dans sa chambre. Des dictionnaires et des dvd ornent les murs, il a muri un peu, est capable de parler, de discuter. Il donne sa confiance comme avant et puis se rappelle de ce qu'il a vécu et se frappe la tête pour ne plus répondre aux questions, pour ne plus sourire. Il noie ses souvenirs dans les activités artistiques, il se bat avec les autres garçons du centre pour mettre les chaines internationales, s'inonde le cerveau de langues étrangères pour ne plus entendre les supplications dans sa tête.
Zia donne le change.
Et puis Zia est déclaré apte à la vie en société ; il suffit qu'on l'encadre pour qu'il fasse des tâches toutes simples, à la portée du premier idiot venu. Qu'importe qu'il soit doué en peinture ou qu'il puisse parler arabe, l'insertion par le travail manuel c'est prouvé, ca marche. Ca marche tellement bien que Zia plonge encore plus dans le mutisme, qu'il refuse de bouger. Le soir au centre, il ne parle pas, il ne se sent pas comme les autres personnes, celles qui sont moins handicapées, celles qui le regardent de haut, qui le chahutent. Mais il n'y a pas que cà, il y a aussi des filles paumées, et une qui trouve Zia attirant. Quinze ans et innocent, voilà l'image qu'il renvoie, quinze ans et un physique qui s'affirme, un visage typé mais qui ne jurerait pas sur la tête d'un mannequin. Alors elle cherche le rapprochement, s'assoeit à coté de lui. C'est une faveur, l'aider à grandir encore, faire de lui un homme. Mais lui ne se rappelle que des ordres et du sang, alors il se débat, et se prend une gifle par la fille outrée.
La gifle de trop.
Les yeux explosent, le cerveau se brouille, Zia ne se souvient de rien, juste de ses mains sur son cou et du besoin qu'elle se taise, qu'elle parte, qu'elle disparaisse. Lui qui n'est pas si fort que ça semble comme transformé, et les aides soignants qui tentent de l'arréter sont insignifiants. De toute manière, elle est déjà morte, avec ses lèvres bleues et ses yeux gonflés. Il regarde la mort en face mais il ne trouve pas ça sale, il est fasciné, même quand on lui met des menottes, même quand on le drogue. Il a droit aux insultes, à la police avant qu'un avocat ne leur explique qu'il est instable, qu'il ne peut pas être laissé dans une cellule. C'est un peu tard toutefois, et son visage est bleui, ses bras couverts de griffures. Il ne sait pas pourquoi il est puni, pourquoi il doit partir du centre, qui sont ces gens qui lui parlent et qui lui disent de bien se tenir, cette personne avec son marteau et tous les autres qui le regardent comme un animal étrange. Zia refuse de témoigner, reste prostré sur sa chaise, mange quand on l'y oblige et a besoin de dormir attaché. Zia est placé dans un nouveau centre, à seulement quinze ans, plus dur, où le handicap n'empêche pas la violence, où c'est celui qui frappera plus fort qui s'en sort. Si c'était l'enfer avant, il ne sait pas ce qu'est sa nouvelle demeure. Il ne voit plus le soleil que par sa fenêtre, il vit enfermé, seul, sans compagnie. Quand il peut sortir, c'est pour se faire bousculer, c'est pour se faire coincer par des ados tous aussi perdus que lui, à hurler jusqu'à ce qu'un membre du personnel ne vienne les séparer, que ce soit pour un coup ou autre chose. Il tente pourtant d'être gentil, ne perd pas toute sa candeur, la seule chose qui semble surmonter les épreuves. On le met dans la cuisine, lui qui parle si bien le chinois s'entendra avec des gens de son espèce, non ? Cela va un temps, quelques années à supporter les brimades, à survivre sans trop savoir comment. Il se sent comme trop étiré, comme ces pates à gateau que l'on étale encore et encore jusqu'à ce qu'elles se déchirent. La violence monte, explose, redescend durant les enfermements, les médicaments le rendent apathique. Il y a des mois où ça va, d'autres non.
Mais il n'est pas dangereux, non ?
C'était un accident, cette morte. C'était avant, il ne connaissait pas sa force, le traitement marche mieux. Tant d'excuses pour baisser sa garde devant lui, pour se laisser aller à le considérer comme un enfant normal. Mais Zia n'est pas normal, il est autiste. Et puis un jour il plante un couteau dans le ventre d'un employé, parce qu'il a mal à la tête, parce qu'il a faim, parce qu'il peut le faire. L'enfant sage, l'enfant calme peut aussi tuer, ce n'est qu'une étape pour lui, qu'une action sans conséquences. Cette fois, cependant, il ne s'en sort pas si facilement. Il est majeur. Majeur pour la société, alors qu'il ne sera jamais libre de vivre sa vie. Alors, pour éviter d'autres ennuis, éviter de futurs problèmes, il disparaît derrière les murs de l'asile. Son premier vrai. Sans doute le dernier qu'il verra de sa vie.

no one can hear you scream here

« C'est l'heure des médicaments. » « I don't need them » « Parler dans une autre langue n'y changera rien, Zia. » « But I don't want to take them! » Le caprice, son état d'esprit le plus courant. Les cheveux ébouriffés par une journée à prendre l'air dans le jardin, les joues rouges de colère et les lèvres martyrisées par une moue d'enfant, Zia ne laissait aucun détail au hasard pour avoir l'apparence d'un véritable gamin refusant ce qui lui déplaisait. L'infirmier soupira et s’avança encore plus dans la pièce, faisant reculer l'asiatique vers son lit, s’asseoir dessus même pour reculer encore avec les mains et les pieds, pour finir dans le fond de la pièce, les mains sur la bouche. Il n'aimait pas les médicaments, ils le rendaient bizarre, ils le faisaient dormir, et puis parfois il avait l'impression d'être réveillé et les gens lui parlaient, mais il ne pouvait pas répondre, et il ne savait pas ce qu'ils disaient, pourquoi ils faisaient ça. Il avait été sage, il n'avait tapé personne, il avait mangé toute son assiette, il pouvait aller se coucher sans, non ? C'était tous les soirs la même rengaine, le même ballet entre lui et la personne chargée de le droguer, une heure à attendre qu'il débloque ses mains, à lui parler, avant que son esprit ne se lasse d'être sur ses gardes et qu'il n'ouvre la bouche, docile, pour recevoir la dose. Zia croyait que c'était parce qu'il avait changé d'avis, parce qu'il avait gagné contre le médecin, mais en fait, plus il attendait, plus il ressentait de nervosité. Les bruits s'amplifiaient, la fatigue l'envahissait et il voulait dormir, il ne voulait pas être debout cette nuit pour que le mauvais monsieur ne vienne pas le voir. S'il attendait trop longtemps, ses mains se mettaient à trembler et il avait froid, chaud, il se sentait bizarre, comme s'il était tout en haut d'une longue pente de vélo et qu'il allait la descendre sans les freins. Zia avait son intelligence à lui, mais il ne pouvait pas savoir que c'était une dépendance qui le rendait comme ça, que sans ses médicaments, il se tordrait dans tous les sens dans son lit, incapable de trouver le sommeil, mais personne ne lui avait expliqué, parce que personne n'avait besoin de le faire. Il avait à les prendre, point, pourquoi lui expliquer, il n'était pas comme les autres, il ne comprendrait même pas ce qu'on lui disait !

Un peu plus borné que d'habitude, mis en confiance par un infirmier un peu moins bourru que d'habitude, Zia faisait trainer les minutes, esquivant les gestes pour l'attraper, bondissant sur son lit avec agilité, n'hésitant pas à faire une roulade pour tenter de fuir de sa chambre, mais pas assez vite pour éviter la poigne de l'homme en blanc qui n'était plus amusé du tout. Alors le jeu prenait un autre tournant et Zia se mettait à hurler, à se débattre, le temps qu'une seringue s'infiltre sous sa peau, qu'un verre d'eau contre ses lèvres et une main sur son nez ne l'oblige à ouvrir la bouche et à avaler, en hoquetant, des larmes de rage sur le visage. Mauvais, mauvais, ils étaient tous mauvais ! La drogue faisait rapidement effet et bien vite il fut relaché, restant au même endroit, le regard vide, se laissant remettre au lit, parti dans son monde, pour se réveiller le matin suivant, l'esprit embrumé et un arrière goût dans la bouche, pour une journée qui ne serait que la réplique identique de la veille. Mais ça, il ne le savait pas, chaque jour était différent pour lui, les jours n'étaient pas en ligne continue, plus en zigzags ou en bulles, des jours qui s'encastraient les uns dans les autres, qui explosaient, d'autres plus gros, plus long, parfois en double. Ce qui comptait, ce n'était pas les jours, c'était les regards, et les sourires, et l'esprit de Zia partant courir derrière un papillon comme un enfant vers une chasse au trésor.


Dernière édition par Zia Shuai le Ven 14 Juin - 20:53, édité 7 fois
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Saoirse Beirne
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 19:39

bienvenue I love you
le personnage a l'air très intéressant - je lirai plus tard, là je t'avoue que je suis tellement fatiguée que je n'ai pas le courage - et j'aime beaucoup le pseudo RUN BOY RUN  862243854
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Epha Pyrhönen
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 19:41

Le titre. RUN BOY RUN  59708921
Bienvenue parmi nous, finalement, et comme je t'ai dit partie invités : j'aime beaucoup le personnage. I love you
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 19:59

merci à vous deuuux RUN BOY RUN  201494017 je fais la partie histoire demain, vais aller faire mes rps avant, histoire de pas culpabiliser, toussa Arrow
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Dylan Grimes
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 20:08

Je te souhaite officiellement la bienvenue alors RUN BOY RUN  201494017
Et je m'en vais lire et répondre à ton Mp de ce pas. Hate de découvrir l'histoire =)
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Gwayne Ombrage
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMar 11 Juin - 20:38

Un petit bonhomme RUN BOY RUN  2213543609
Welcome here!
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Jill-Saï Zücker
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Jill-Saï Zücker

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 6:42

Un asiatique, ça fait toujours plaisir de voir de la diversité sur un forum RUN BOY RUN  1763403685
Bienvenue RUN BOY RUN  4049602913
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Esfir Alekseï
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Esfir Alekseï

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 9:34

Contente de voir que tu as craqué, je te souhaite officiellement la bienvenue sur sws. I love you
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Spencer Doyle
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 9:51

Bienvenue parmi nous ! ^^
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Arshad Jahat
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 12:25

bienvenue par ici. j'aime autant le pseudo que le trouble et ce qu'il engendre. RUN BOY RUN  2939654614 
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Ewen Wheeler
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 15:21

bienvenue I love you
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Maja Rosenbach
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 16:27

Arshad Jahat a écrit:
bienvenue par ici. j'aime autant le pseudo que le trouble et ce qu'il engendre. RUN BOY RUN  2939654614 

+1 j'aurais pas dit mieux. encore bienvenue. RUN BOY RUN  59708921
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Ester Ginsberg
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TROUBLE(S) : borderline à tendance psychopathe. phobie sociale entraînant agressivité et misanthropie. (auto)destruction sous n'importe quelle forme.

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 17:31

bienvenue sur sws. I love you
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Zia Shuai
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : SIX MOIS
ÂGE : 19 ANS
TROUBLE(S) : AUTISME, ENTRAINANT MUTISME, VIOLENCE ET INJURES. ENFERME POUR MEURTRE ET COUPS A L'ARME BLANCHE

HORS JEU

PSEUDO : TUSSANUS POSTEA
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Zia Shuai

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyMer 12 Juin - 17:56

ouuuh que de beau monde RUN BOY RUN  1353502484 merci à tous, je fais mon histoire ce soir, j'espère ne pas vous décevoir ! RUN BOY RUN  1438964875
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Esfir Alekseï
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : deux mois.
ÂGE : vingt ans.
TROUBLE(S) : phobie d'impulsion & mutisme.

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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  EmptyLun 17 Juin - 7:53

très belle histoire, j'ai hâte de voir Zia évoluer au sein de l'établissement. I love you
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MessageSujet: Re: RUN BOY RUN    RUN BOY RUN  Empty

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