melchior

I-D CARD

BLACKBURN, MELCHIOR

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :

Londres, 8 décembre 1986 (27 ans)

SEXE :

masculin.

ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :

❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ❒ service ou institution sociale ✔ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé

ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :

❒ oui ✔ non

ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :

❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ✔ police ❒ autre (précisez)

DATE DE L’ARRIVÉE :

3 janvier 2013

HEURE DE L’ARRIVÉE :

10h55

TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :

violence, hyper sexualité, réalité altérée.

DÉLIT(S) :

viol, meurtre, coups et blessures.

DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :

elevé

MELCHIOR BLACKBURN

par docteur wilson

Melchior Blackburn a été admis suite à une décision de justice. Il a été pris en flagrant délis de viol et de meurtre sur une jeune femme du nord de Londres. Il n’éprouve aucun remord. Il est à l’origine de nombreux viols et meurtres qu’il réalise semble-t-il après avoir identifié sa victime à sa mère qui l’avait violé dans sa jeunesse. Melchior est une personne particulièrement confiante. Il est très sûr de lui et terriblement prétentieux. Il ne semble pas avoir conscience de son problème, il a grandi en apprenant l’amour de cette manière, c’est pour lui une chose tout à fait naturelle que d’appréhender la souffrance. Melchior ne supporte pas qu’on lui manque de respect, il est particulièrement machiste et ne supporte pas l’idée que la femme puisse avoir l’ascendant sur l’homme. C’est une personne également cruelle. La violence n’est pour lui qu’une manière de s’exprimer. Mais au-delà de ça, Melchior est terriblement égoïste et narcissique. Melchior aurait pu être admis en prison traditionnelle si ses crimes ne relevaient pas d’un véritable trouble psychologique. Il croit revivre ce moment précis où sa mère s’en est allée, ce moment où il a trouvé sa liberté, celle qu’il avait tant de fois imaginé. C’est ce qu’il assimile au bonheur. Il est donc contrait de reproduire encore et encore la scène dans le but de retrouver ces quelques instants de bonheur. De mon point de vue, Melchior vit un complexe d’œdipe démultiplié par les agissements de sa mère à son égard. Elle ne l’aimait pas comme une mère aime son enfant, mais bien comme une femme aime un homme. Melchior ne sachant plus comment s’identifier vis-à-vis de sa mère s’est vu perdu entre l’amour qui lui portait et son envie de vengeance.

CLARA

19 ANS

AVATAR

Tobias sorensen

insérez une citation.

I-D CARD

My mind in trouble

MELCHIOR, SEPT ANS.

Mes yeux sont rivés sur ses ongles peints de rouge qu’elle fait claquer bruyamment sur la table en verre. Et je redoute le moment où ils cesseront parce qu’alors ça signifiera l’heure d’aller se coucher, moment que je redoute le plus au monde depuis près de deux ans maintenant. Et comme si elle lisait dans mes pensées, je la vois poser sa main à plat sur la table et je sens mes boyaux se tordre par la même occasion. Mes yeux se lèvent sur mon père, assis en face de moi, dans une supplication tacite, mais il se contente de détourner le regard. « Au lit Melchior ! » lance-t-elle de sa voix glaciale, les mots semblent me trancher l’âme. Je me sens trembler de tous mes membres et alors que mon esprit me cri de rester là, de ne surtout pas bouger, d’attraper cette table en verre et de ne jamais la lâcher, je sens mes jambes qui se dresse, mes pieds qui s’élancent et me voilà dans le long couloir, interminable, celui que j’associerais surement toute ma vie au couloir de la mort. J’entends ses talons claquer sur le parquet cirés et je sais qu’elle me suit à la trace, j’arrive même à sentir d’ici son parfum qu’elle laisse partout derrière elle. Mes doigts se glissent sur la clenche et la font tourner alors qu’une voix dans ma tête me cris de cesser. Je meurs un peu plus chaque fois que je passe la porte de ma chambre. Je n’ai même pas besoin d’allumer la lumière pour trouver mon lit et m’y glisser, remontant les draps très haut sous mon menton, tout en sachant parfaitement qu’ils n’y resteront pas longtemps. Ma mère ne vient pas dans ma chambre chaque soir pour me border comme toute mère normalement constituée le ferait, elle a une manière bien à elle de me montrer son amour. Allongé dans mon pyjama bleu, le corps crispé et tendu, j’attends. Et aussi horrible que cela puisse être, je finis maintenant pas l’attendre avec une certaine impatience, j’attends le moment où elle se glissera sous les draps avec moi, ce moment où elle m’aimera. Le seul peut-être. Ses doigts osseux filent dans mes cheveux, tandis qu’elle me chuchote des mots doux à l’oreille, des mots que je sens comme une insultes ultimes, comme si elle se moquait de moi un peu plus encore. Mais elle ne parvient pas à se contenter de mes cheveux, très vite, son autre main glisse sous mon pyjama, caressant mon corps enfantin. Elle me répète que je serais la seule femme de sa vie, la seule dont j’ai besoin tandis qu’elle joue avec tout mon être comme si j’étais une vulgaire poupée de chiffon. Cela fait maintenant deux ans que trois fois par semaine, elle m’aime à sa façon, le fils inespéré. Elle emploie des mots que jamais je n’aurais dû entendre à cet âge et je ressens une haine intense au moment même où je les entends. Les larmes roulent en silence sur mes joues, tandis que tout mon corps tremble sous ses gestes experts, jusqu’à ce que je m’endorme ou qu’elle fatigue.

MELCHIOR, DIX-SEPT ANS ET ONZE MOIS.

L’enfant silencieux et calme n’est plus. Il s’est envolé aussi vite que mon innocence et ma pureté, loin très loin, trop loin pour qu’il revienne un jour. En partant il a laissé une haine profonde, un enfant cruel et détestable. Je suis cruel et détestable. Ce sont les mots qui me définissent le mieux. Pourtant, il y a bien une personne qui ne me voit pas ainsi, c’est Margaret, ma mère. Pour elle, je suis l’enfant qu’elle a toujours désiré, l’enfant beau et élégant, celui qui ne l’abandonnera jamais, l’homme qui a toujours été à ses côtés quoiqu’il advienne, l’homme aussi qui est partagé entre l’amour fou et la rancœur la plus tenace. Depuis l’âge de mes cinq ans, j’attends le jour où je pourrais enfin lui rendre la monnaie de sa pièce, où enfin elle saura ce que je vis depuis toujours ou presque. Et je crois que ce jour est arrivé. Enfin, ce soir, je vais lui montrer ce que c’est que d’être moi. Mon père a filé depuis quelques années déjà, ne supportant pas ce manège étrange, mais il n’a pas eu la bonne idée de m’emmener avec lui, bien trop jaloux de moi pour le faire. Je me suis donc retrouvé seul aux côtés de ma mère, à peine affectée par ce départ. Elle n’a jamais aimé qu’un seul homme et c’est moi. Ce soir, ce sont mes doigts qui résonnent sur la table. Mon regard plongé dans le sien, aucun son ne sort de nos bouches. Seul le bruit de mes doigts aussi régulier qu’un métronome montre le temps qui passe. Et puis c’est enfin l’heure. Comme à l’époque, mes jambes me guident vers la chambre, mais ce n’est plus la même appréhension, ce n’est plus du dégoût, c’est une sorte d’excitation mêlée d’une colère sourde, elle-même plus excitante encore. J’entends à nouveau ses talons résonner dans ce long couloir qui me parait à nouveau interminable, son parfum venant narguer mes narines. Je pousse la porte, mais cette fois s’en est fini des caresses dans les cheveux comme à l’époque, s’en est fini de remonter les draps jusqu’au menton. Je reste là debout comme le jeune homme que je suis devenu, inquiétant je pense. Ce n’est plus elle qui mène la danse, mais c’est moi qui décide. Un regard seulement suffit à lui faire glisser sa robe qu’elle laisse tomber au sol. Elle ne porte rien d’autre alors que ses escarpins vertigineux rouge sang. Je m’approche d’elle vivement et je la force à se mettre à genoux tandis que je fourre mon pénis dans le fond de sa gorge. Je me fiche de ce qu’elle peut penser, je me fiche qu’elle ne puisse plus respirer ou qu’elle ait mal, je veux qu’elle ait mal, je veux la voir pleurer comme j’ai pu le faire, je veux la voir hurler sous mes coups, je veux qu’elle sache ce que ça fait que d’être aimé par un Blackburn. Je presse ma main sur l’arrière de son crâne avec insistance, je veux qu’elle aille toujours plus loin, jusqu’à ce que ça m’ennuie. Je la fais alors basculer sur le dos avec violence, je ne me souci de rien d’autre que de mon bon plaisir. Je la pénètre alors brutalement, tandis que ma main droite vient se place sur sa gorge et je presse un peu sentant son sang battre contre ma paume, un sourire pervers naissant sur mon visage au fur et à mesure que je la vois souffrir, suffoquer. Je relâche la pression que j’exerçais et elle reprend son souffle. Mes mains pressent sa poitrine et mes ongles s’enfoncent dans sa chair jusqu’à ce que le sang en jaillisse. Après quoi je rattrape son cou et je sers à nouveau, je sers encore et encore, mais cette fois je m’arrête plus, je la vois rougir, elle suffoque, elle s’agite et puis elle se calme, elle s’endort, je sens la vie qui l’abandonne, je vois enfin dans les yeux le vide, ce même vide que je ressens depuis la nuit des temps et je jouis, parce qu’enfin j’ai atteint la quiescence du beau.

MELCHIOR, 27 ANS.
J’ai cru que sans elle je serais soulagé, guéri peut être. Mais il n’en est rien, je suis vide. Un vide qu’il me faut combler parce que je suis en train de mourir à petit feu. Le seul moment où je suis comblé c’est ce moment précis où je vois la vie les quitter, mais toujours de la même manière, dans le sang, les larmes et ma jouissance. Je vais vous raconter ce que ça donne. Je vais vous raconter ce que c’est que d’être moi, ce soir par exemple. J’erre dans les rues de Londres, les bars parfois. J’ai l’impression que c’est devenu un jeu d’enfant. Je n’ai pas besoin de faire grand-chose pour les amadouer, elle me tombe dans les bras. C’est pas cette partie-là qui est drôle, ça me fait même plutôt chier je dois dire. Je les prends toujours brune et grande. Quand elles sont les yeux bleus, c’est mille fois mieux. A l’image de ma mère en somme. Elles ne mettent pas longtemps à me faire confiance. J’ai juste à leur raconter que ça m’excite de les voir porter une simple robe et des escarpins rouge vermillon. Elles le font toutes. Aucune ne m’a jamais dit non et d’ailleurs il ne vaudrait mieux pas, je sais pas de quoi je serais capable dans le cas contraire. Ça m’énerverait et je ne suis pas très doué pour gérer la frustration. Après je laisse aller mes envies, je ne m’interdis rien. Ce que j’aime le plus au monde, c’est les faire marcher comme ça dans la rue, dans la nuit noir. J’arrive à sentir la peur grimper en elles tandis que je marche derrière elles. Elles ne savent jamais quand je vais les prendre, ni comment, ni même si je vais vraiment le faire. Et puis je fini par me décider, souvent je commence par les titiller un peu, je sens qu’elles apprécient et qu’elles en veulent toujours plus, mais c’est moi qu’on doit satisfaire pas l’inverse. Alors si elles éprouvent trop de plaisir c’est à chaque fois le même rituel, elle finisse à genoux, ma bite dans la bouche. N’importe où n’importe quand. Je prends du plaisir seulement quand je les vois souffrir, quand je sens qu’elles ont mal et qu’elles ne savent pas si elles éprouvent du plaisir ou non. Du coup, je les pousse jusqu’au bout, je frappe, j’essaie pleins de trucs jusqu’à ce qu’elles n’en puissent plus. J’ordonne qu’elles hurlent mon nom sinon je frapperais plus fort. Mais dites-vous bien qu’il n’y a qu’une seule issue à une telle relation. La seule issue possible c’est la mort, parce que c’est la seule chose qui me fait jouir. Ce n’est que lorsque je vois la vie les abandonner que je prends mon pieds. Ce n’est qu’à ce moment-là que je me sens comblée. Ça ne dure qu’un fraction de secondes, mais ce sont des secondes qui n’ont pas de prix. Quand vous m’avez trouvez c’était déjà trop tard vous savez, elle était partie. Elle était parfaite, presque aussi bien que l’originale. Elle voulait me faire croire qu’elle était mieux que les autres, elle a cru qu’elle pouvait se faire désirer, mais elle avait pas compris alors que c’était moi qui dictais les règles. Je crois qu’elle ne l’a compris que lorsque j’ai sorti ma ceinture et que j’ai commencé à la frapper avec. Elle a tout juste gémi et moi je me suis à rire, un rire grave, un rire de gorge. Puis j’ai accroché la ceinture à la barre au-dessus sa tête, puis elle a mis sa tête dans le boucle que j’avais formé avec. Elle est morte pendue, à peine trois secondes avant votre arrivée.

MELCHIOR, VINGT-SEPT ANS ET QUATRE MOIS;

Je reste attentif, je suis à l’affut du moindre bruit, allongé dans mon lit, les draps jusqu’au menton. J’écoute, j’attends avec impatience ce moment où j’entendrais le bruit des pas, je cherche dans ma mémoire ce couloir, mais ce moment ne vient pas. J’écoute encore, je dois pas être assez attentif et je crois que je fini par les entendre. Je me lève à la hâte, il est hors de question qu’elle me voit comme un gamin, je m’approche de la petite lucarne pour la voir arriver avec ses chaussures rouges, mais rien. J’ai dû l’inventer. Alors je retourne me coucher. Et c’est ça toute la journée. Parfois je vois une femme brune par la fenêtre et je sens tous mes sens en émois, j’ai envie, j’ai tellement envie de lui briser la nuque, mais je ne peux pas. Je deviens fou je crois, plus fou encore que lorsque je suis arrivé. Je la vois partout maintenant, j’ai l’impression qu’elle me nargue. J’ai envie de la frapper mais je parviens jamais à la trouver, alors je frappe les murs. Mais ça ne calme pas le vide que je ressens à l’intérieur et je supporte plus cette frustration. Ca fait trois moi maintenant que je n’ai touché personne et je commence à me sentir lourd. Je vois pas comment je vais pouvoir vivre ici.

Tobias est un excellent choix, encore plus sur ton avatar : il colle totalement à l'ambiance du forum et au design, j'approuve totalement. Mise à part ça, tu as attisé ma curiosité, et j'ai hâte de savoir ce que tu vas en faire ! Bienvenue parmi nous, et n'hésite pas si jamais.

ça m'avait surprit de pas voir de Sorensen sur le forum alors qu'il a une tête qui colle bien au thème je trouve. enfin, c'est chose faites et donc, très très bon choix d'avatar ! bienvenue !

Bienvenue à toi et voilà qui me rend curieuse melchior 2536886371

Je me réjouis de lire ta fiche pour laquelle je te souhaite une excellente rédaction d'ailleurs !

I-D CARD

EPHA; que de compliments, mille merci. Moi aussi je trouve que ça colle bien. Je vais essayer de répondre à toutes tes attentes et je ne manquerais pas de te faire signe si j'ai la moindre question.

ARSHAD; moi aussi ça m'a trop surprise, du coup, j'ai sauté sur l'occasion quand j'ai vu qu'il était libre, en plus j'avais une idée de personnage parfait pour lui. Je me suis dit que c'était un signe du destin. Merci, merci.

DYLAN; merci, tu me mets la pression un peu.

excellent choix d'avatar. je te souhaite la bienvenue, évidemment. bon courage et amuse toi bien.

tobias. en tout cas, j'aime beaucoup le début de l'histoire, horrible, mais vraiment bien écrite, du coup, j'ai vraiment envie de lire la suite. bienvenue et bon courage.

I-D CARD

Merci à vous mes petits choux. melchior 3218639475

Fiche bouclée en trois heures, respect.
Pour moi tout est parfait, je t'ai déjà donné mon avis sur Melchior - bon, quelques petites fautes d'inadvertances mais, rien de grave. Alors, te voilà validé.

I-D CARD

Merci.

C'est ça d'avoir trouvé un bon forum. melchior 4217532331

Melchior Blackburn a écrit:: C'est ça d'avoir trouvé un bon forum.

Je t'aime bien toi, je t'adopte.

hyper sexualité, réalité altérée, ça me fait quelque chose, je sais pas
Tobias, enfin sur le forum Et il faut le dire, c'est vrai que l'avatar s'accorde parfaitement avec le forum, deuxième déesse de ma vie en graphisme : Unicorn
Bienvenue

Bienvenue ! ^^
Au début j'ai cru que l'avatar c'était Adam Levine melchior 4265400453

bienvenue

I-D CARD