quatorze décembre 1976 ; Boston, Massachusetts. (trente sept ans)
SEXE :
masculin.
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION :
❒ patient lui-même ✔ famille, entourage ❒ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE :
❒ oui ✔ non
ACCOMPAGNEMENT :
❒ patient venu seul ✔ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ❒ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
vingt-quatre juillet 2012.
HEURE DE L’ARRIVÉE :
4:30 pm.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
phobie sociale, anorexie.
DÉLIT(S) :
//
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
nul.
NOM DU PATIENT
par docteur wilson
Stephen McGantry a été admis en mai dernier suite à une crise violente d'anorexie ayant entraîné une hospitalisation au sein d'une clinique privée. Suite à l'avis du médecin personnel des McGantry, la famille du patient a souhaité le faire transférer dans un établissement spécialisé pour un suivi régulier. Il semblerait que le patient soit atteint d'une phobie sociale, ayant conduit à un replis total, une haute perte de confiance en lui, entraînant l'anorexie mentale. Les épisodes anorexiques interviennent durant ces crises d'anxiété sociale et la santé de Mr McGantry étant en danger, la prise en charge psychiatrique et hospitalière étaient nécessaires. Stephen McGantry est un homme cultivé, agréable et relativement sociable tant que ses interlocuteurs ne dépassent pas le nombre choisi au préalable par le patient lui même -en général deux à trois personnes peuvent l'approcher sans entraîner de brusque replis-. Au delà de ce nombre, Stephen McGantry semble se plonger dans une sorte de mutisme qui peut parfois durer plusieurs jours. Le patient fait parfois preuve d'élans narcissiques, allant des quelques remarques moqueuses, de l'ironie, au mépris brut. Si Mr McGantry n'a qu'une assez basse image de lui même en règle général, est à supposer que ces pics sont liés à l'enfermement qu'il accueille avec cette agressivité verbale.
nowadays
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vingt et un ans
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hugh dancy
And you claim you got something going Something you call unique.
Dernière édition par Stephen McGantry le Jeu 13 Juin - 17:42, édité 1 fois
Where the light shivers offshore Through the tides of oceans We are shining in the rising sun As we are floating in the blue I am softly watching you Oh boy your eyes betray what burns inside you
Renée Hudson passe une de ses jambes sur l'autre, glisse une main bardée de bagues sur sa jupe pour effacer un plis imaginaire. Ses yeux bondissent de gauche à droite, ses lèvres forment des mots sans laisser échapper le moindre son quand elle parcourt les lignes du dossier. Debout, tournant le dos au bureau froid de la psychiatre, les bras le long du corps, les pensées de Stephen se perdent. Le bureau donne sur la grande cours de l'institut où des patients, accompagnés par des infirmiers font leur promenade matinale sous un soleil terne. Là-bas, près d'un grand chêne noueux, il repère Sophia, cette adolescente d'une quinzaine d'années qui ne cessait de répéter encore et encore qu'on l'avait envoyée ici par hasard, qu'elle n'avait pas sa place à Giercliff, qu'une machination la suivait depuis qu'elle avait laissé entrer un homme dans sa vie, cet homme qu'elle maudissait avec véhémence. Avant hier, Joshua, l'infirmier en charge de la salle commune lui avait soufflé qu'il n'avait jamais existé. Bien entendu, il n'était pas autorisé à lui révéler quoi que ce soit sur le dossier de l'adolescente, mais parfois, Joshua oubliait de le considérer comme un de ses patients.
R.H : Comment vous sentez vous aujourd'hui, monsieur McGantry ? Stephen reste quelques secondes de plus les yeux rivés sur Sophia qui, maintenant, lance des regards affolés autour d'elle, repère l'infirmier Joshua et retrousse sa lèvre supérieure pour le gratifier d'un affreux sourire. Stephen ferme les yeux, inspire une bouffée d'air comme s'il s'apprêtait à livrer discours. S.McG : Bien.
Il s'arrête à ce simple mot, tourne les talons pour prendre place sur le canapé posé au fond de la pièce. Face au bureau, les deux sièges restent vides. Renée Hudson a l'habitude de cet isolement, et de ces silences à répétition. Son regard patient, presque maternel semble l'encourager à développer mais rien ne vient. R.H : Vous avez choisi le canapé aujourd'hui. Stephen hoche la tête, pose une main sur l'accoudoir, la retire aussi rapidement pour la replacer sur sa cuisse. S.McG : Si parfois vous vous risquiez à contourner votre bureau, vous remplaceriez sûrement votre fauteuil. Il laisse entrevoir un léger sourire que Renée lui retourne. Stephen repose sa main sur l'accoudoir. S.McG : J'avais le même type de canapé dans mon bureau, à Boston. Même cuir. R.H : Vous aviez l'habitude de prendre place sur ce canapé ? S.McG : Non.
Il s'arrête encore une fois à cette unique réponse, comme s'il économisait ses paroles. Comme si trop en dire ne se justifiait pas. Nouvelle inspiration. S.McG : Je l'avais acheté lors d'un voyage. R.H : Un voyage ? S.McG : En Toscane, avril 2006, je donnais une conférence à la Sapienza trois jours plus tard. Renée passe une main sur son front, jette un rapide coup d'œil à son bloc note. Le vague sourire présent sur les lèvres de son patient semble attirer son attention. Ce n'est pas un de ces habituels sourires polis qu'il donne régulièrement. R.H : L'année de votre mariage ? Hochement de tête. S.McG : Sven s'était perdu dans les rues de Florence. Quand je l'ai retrouvé, il était assis sur ce canapé et discutait avec une autochtone dans son salon. Son italien est terrible mais on a quand même réussi à négocier l'achat. Le souvenir arrache un rire timide à Stephen qui détourne son regard du bureau, le reportant à nouveau sur l'extérieur. Renée accorde quelques minutes à son patient, le laisse se replonger dans ses mémoires.
R.H : L'infirmière Marshall m'a informée que vous aviez refusé la visite de Sven mardi. Stephen semble de nouveau se fermer. Il ramène ses jambes à lui, fuit le regard de la psychiatre. Renée ne manque pas de remarquer le muscle qui se contracte au niveau de sa mâchoire. R.H : Est ce que vous êtes encore en colère contre lui ? L'homme ôte les lunettes de son nez, les observe machinalement, comme s'il cherchait un quelconque défaut sur les verres. D'un mouvement de poignet, il réfute la question. S.McG : Non. Bien sûr que non. Il marque une pause, laisse entendre un soupir avant de replacer les lunettes à leur place. Stephen plisse alors le nez, comme si on venait de lui montrer une image tout sauf appétissante. S.McG : Je ne suis pas naïf, je devais être pris en charge.
Renée sait d'expérience qu'avec Stephen McGantry, elle ne doit pas brusquer les choses. Elle laisse venir ; le « mais » est sous-jacent. En quelques semaines, elle avait peu avancé sur le cas personnel de son patient. Elle avait sûrement revu des chapitres troubles des différents livres saints, l'avait patiemment entendu débattre sur les rites des populations égéennes, et chaque fois qu'une question trop directe sur son état avait été posée, elle avait du affronter des heures de carapace faite d'un mutisme et d'une certaine hostilité farouche dans les regards de l'ancien professeur. Il ne donnait que des morceaux de puzzle, ici et là. L'homme s'appuie sur un coude, commence à négligemment ronger ses ongles en marmonnant quelques mots. Enfin, il se lève, traverse la pièce en quelques enjambées pour se planter devant la fenêtre, de nouveau. Sophie a disparue, l'infirmier Joshua également.
S.McG : mais je ne suis pas comme eux. Il tourne le visage vers la psychiatre, son regard balayant le fauteuil, son occupante, et le bureau. S.McG : Sans aucune prétention sociale, juste un regard sur les cas. R.H : Qu'est ce qui vous sépare d'eux Stephen ? Stephen hausse un sourcil, laisse apparaître un sourire comme si la question était ridicule. S.McG : Allons. Je n'imagine pas de complots fantasques visant à me détruire, je ne vérifie pas chaque repas que l'on sert dans l'infâme cantine. Je n'ai aucun problème d'élocution, je me rappelle parfaitement qui je suis, d'où je viens. Je n'ai jamais essayé de poignarder un employé, ou même de grignoter mes basket. Même si à la rigueur, elles semblent offrir un meilleur aspect que certains repas. Je n'ai pas tenté de me pendre avec une chemise, n'ai pas construit d'autels avec des cartes à jouer pour m'attirer les faveurs de créatures anthropomorphiques en provenance d'autres planètes. Et surtout, je sais pourquoi je suis ici. Il semble s'amuser, à sa façon en énumérant le cas de certains patients qu'il croise tous les jours dans les couloirs de l'institut. Renée l'entend murmurer un dingue dans sa barbe. Elle ne l'avait encore jamais entendu se plaindre de sa détention. Encore une fois, Stephen retire ses lunettes, essuie les verres avec un des pans de son t shirt. S.McG : Mais ça, Sven n'en a aucune idée n'est ce pas ? On pense aider sans faire le minimum de recherche sur l'institut. Et oui, sur ce sujet j'éprouve une certaine rancœur.
Renée tourne légèrement son fauteuil pour se mettre dans l'axe de son patient. R.H : Pourquoi êtes vous ici Stephen ? De nouveau, la psychiatre devine un muscle crispé au niveau de la mâchoire du professeur. R.H : Vous ne dispensiez plus de cours. S.McG : Je n'ai jamais aimé enseigner. R.H : Vous ne donniez plus que de très rares conférences et limitiez les déplacements qu'elles impliquaient. Depuis 2010, vous n'avez donné aucun colloque en dehors de Princeton. S.McG : J'écrivais des livres sur des sujets qui dépassent sûrement votre esprit cartésien. R.H : D'après votre dossier, vous avez perdu vingt-deux kilos en l'espace de trois mois. La voix de Stephen n'est plus qu'un sifflement, témoignant d'une certaine hostilité, et d'un futur mutisme à venir. Renée touche du doigt les points douloureux. S.McG : Je vis avec un médecin, Sven aurait réagit si ma situation était devenue dangereuse. R.H : Sven vous a retrouvé inconscient dans votre salle de bain le … dix-huit juillet. Il vous a confié à la surveillance d'un de ses collègues, le Dr Stocker. Il est écrit dans votre dossier qu'il était trop impliqué dans votre entourage, en tant que conjoint, pour établir un diagnostic lucide.
Renée espérait clairement déboucher sur un conflit, obtenir dans la confusion liée à la colère quelques nouveaux éléments. Mais Stephen semble avoir cessé l'échange. Les paupières closes, il se donne un mouvement de balancier, basculant son poing de ses orteils à ses talons, de ses talons à ses orteils, mains jointes dans son dos. R.H : Pourquoi êtes vous ici Stephen ? Et, pendant les vingt-sept minutes de consultation restantes, la psychiatre ne ferait plus face qu'à un homme silencieux.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane
HANNIBAL, je suis justement en train de voir le nouvel épisode, alors je suis en crise de le voir sur le forum, surtout qu'il y a Mads sur le forum (Hannibal donc ) Mon dieu, je suis en admiration devant ton choix d'avatar, et il va falloir qu'on se fasse un lien J'adore tellement Hugh, je l'aimais bien avant la série, mais il reprend de la popularité, et je suis tellement contente de le revoir sur un forum Bienvenue
Te voilà donc, Raph. J'ai vraiment hâte de découvrir ce personnage, depuis le temps ! D'autant qu'il a l'air franchement intéressant, j'aime beaucoup ces troubles que tu as choisis, et c'est vrai qu'ils vont vraiment très, très bien à Hugh. Et en plus : Woodkid. T'as tout bon pour l'instant, alors je terminerais par : bienvenue parmi nous, et n'hésite pas en cas de besoin.
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : CINQ ANS.
ÂGE : VINGT-TROIS ANS.
TROUBLE(S) : borderline à tendance psychopathe. phobie sociale entraînant agressivité et misanthropie. (auto)destruction sous n'importe quelle forme.
HANNIBAL, je suis justement en train de voir le nouvel épisode, alors je suis en crise de le voir sur le forum, surtout qu'il y a Mads sur le forum (Hannibal donc ) Mon dieu, je suis en admiration devant ton choix d'avatar, et il va falloir qu'on se fasse un lien J'adore tellement Hugh, je l'aimais bien avant la série, mais il reprend de la popularité, et je suis tellement contente de le revoir sur un forum Bienvenue
+10000 tellement vrai
Stephen McGantry a écrit:
[i]Hannibal c'est la vie pour une fois qu'on nous sert une série
Toi je vais t'aimer
BREF!
QUEL CHOIX PUREMENT ORGASMIQUE! Hugh Dancy est une pure merveille, surtout depuis qu'il joue dans Hannibal où je suis devenue carrément dingue de lui (& de Mads dans la foulée, mais ça c'était déjà avant la série ^^) J'exigerai un lien de la mort qui tue pour cela! Et pas que l'avatar, le trouble Phobie sociale hein? Je saurai te faire apprécier ma compagnie Et j'ajouterai que le prénom choisi est parfait Stephen, j'adore ce prénom
J'adore les gifs, je trouve qu'il y a trop une tension entre eux, c'est terrible Bon, je t'autorise à le faire gay rien que pour Hugh Je sors loin, au revoir
dear lord, mads Il se prête tellement bien au contexte (j'avoue qu'avant hannibal, je n'avais vu hugh dancy que dans confession d'une accro du shopping ... pas top. Il a tout rattrapé en will graham ) C'est certain, il nous faudra absolument un lien
En profite pas trop, quand même, tu m'appartiens J'aime tellement l'image avec sexual tension, c'est exactement ça Oh, ils sont beau sur le gif, ils ont déjà joués ensemble, merveilleux Ton corps reste à moi, je t'autorise juste parce que pour le kiff, je veux les voir ensemble, je sais pas, je trouve que ça serait tellement fun
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.