AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
MERCI DE NE PLUS VOUS INSCRIRE AVEC EN TROUBLE MAJEUR L'AUTOMUTILATION : UNE LISTE EST PRESENTE POUR VOUS DONNER D'AUTRES IDÉES ICI A new beginning ... or not △ feat. Bréwen 2536886371

Partagez | 
 

 A new beginning ... or not △ feat. Bréwen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dylan Grimes
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

HORS JEU

PSEUDO : Ally
CREDITS : Angel
MESSAGES : 88
Dylan Grimes

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: Open

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyMer 5 Juin - 18:47

Six mois. Cela faisait maintenant et très exactement six mois que Dylan était enfermée. Enfermée à compter les jours, compter les médicaments qu'on tentait de lui faire aller, compter le nombre de fois où elle les recrachait, compter le nombre de celles où elle s'était fait prendre, le nombre de fois où on lui répétait qu'elle était folle, le nombre de fois où elle s'était vue à la télévision sur l'écran de la salle commune lors de divers JT et autres émissions spéciales, le nombre d'articles de journaux érigeant McLeroy en héros, le nombre de fois où elle avait eu peur sa vie en ces lieux. Oui cela avait bel et bien été six mois de calvaire. Et bien qu'elle ne rêve que de fuite, elle savait qu'il lui faudrait ruser outre mesure pour avoir un jour une infime chance de quitter cet endroit. Et ce jour là, Dylan devrait être prête. Ce pourquoi, depuis quelques jours, notre belle faisait profil bas et avait opté pour un silence radical. Crier son innocence à tout va n'avait fait que l'enfoncer encore plus, l'enfoncer au plus profond de l'abîme. Et elle s'y noyait. Elle avait l'impression de suffoquer, de manquer d'air. La peur des autres était constante, des patients mais peut-être plus encore du personnel. Ces hommes et ses femmes aux apparences saines parmi lesquels devaient se cacher des traîtres bien plus dangereux que n'importe quel psychotique. Des lâches et des pourris dont l'être était rongé par les vers de l'envie. Nourris aux gras billets verts pour une parole donnée et des lèvres closes. Qui pouvait donc prétendre ne pas échapper à une certaine forme de folie. Giercliff semblait agir telle une prison faisant de petits bandit, de grands criminel. On pouvait y entrer avec toute sa tête, pour ensuite se la voir voler à coup de tranquillisants, d'isolement et de lavage de cerveau. A y repenser, Dylan aurait clairement préféré que McLeroy lui colle une balle entre les deux yeux, la coule dans du béton ou ne décide de la dissoudre dans de l'acide. Il n'aurait pas eu à discuter, son sort aurait été certes scellé mais la souffrance n'aurait duré qu'une seconde. Dieu seul savait le temps qu'elle moisirait ici ? Possiblement éternellement. Une souffrance sans fin bien pire que tout châtiment imaginable. Il en allait de sa précieuse tête, de ses neurones tant de fois chéris. Ceux là même l'ayant mené au plus haut jusqu'à ce qu'ils ne soient coupés en plein élan et donnés en chaire à pâté à des vautours de boite crânienne.

Ce matin signait l'aube d'un nouveau chapitre, d'un nouveau mois, d'un nouveau carnet de note qu'elle remplirait - comme à son habitude - de tout ce qui pourrait lui être utile en temps voulu. Des carnets pour la grande majorités griffonnés de manière codée. Au cas où ... Ils la lisaient c'était certain. Ils devaient vouloir savoir pour mieux contrôler. Enfin bref. L'horloge principale affiche 9h00 tapante. Dylan est au rendez-vous, devant la porte, elle attend. Elle tient à tenir ses bonnes manières : sa ponctualité, son vocabulaire, sa prestance, autant de détails pouvant éventuellement faire état de sa bonne santé mentale pour un oeil averti ... Faut-il encore que cela puisse exister à Giercliff. Elle frappe, on lui somme d'entrer. Elle s'exécute. Le décors est familier, le visage qui l'accueil beaucoup moins. Bien que n'ayant jamais apprécié le Docteur Patterson, elle ne peut refouler un léger mouvement de recul. Ce changement était-il de bonne augure ??
Revenir en haut Aller en bas
Bréwen Lacken
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 20/05/2013 - membre du personnel
ÂGE : 28 ans
RÔLE : Psychiatre

HORS JEU

PSEUDO : Audi
CREDITS : Bazzart
MESSAGES : 40
Bréwen Lacken

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP:

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyMer 5 Juin - 19:26

    9h00. Ma journée de consultation commence bien que je sois dans mon bureau depuis déjà une heure à feuilleter mes dossiers un par un. Le docteur Patterson tenait de notes assidues sur chacun de ses patients. Il avait l’air d’être un home organisé et sur à 100% de lui. Voilà un beau défaut. J’avais effectué jusqu’à présent toutes mes consultations sans lire les dossiers des patients que j’accueillais : dangereux me direz-vous ? Peut-être mais nécessaire. J’étais un psychiatre, j’avais eu mon diplôme parce que j’étais à même de jugé de l’état de santé mental d’un patient alors je jugeais par moi-même. Deux cerveaux valent mieux qu’un après tout ! Ce n’est qu’après la consultation que je comparais mes remarques à celle du docteur retraité. Je trouvais de nombreuses similitudes, fort heureusement, mais aussi quelques différences… Je notais encore ces points pour essayer de les contrôler à la prochaine visite de ces bonnes gens. En vérité, c’était un travail pharaonique qui me prenais beaucoup de temps mais jusqu’à présent il m’avait toujours réussis alors j’essayais. On verra bien si ça s’avère payant ! Et puis il ne fallait pas lésiner sur les moyens et sur l’ingéniosité ici ! Alors que ma montre me rappelait qu’il allait être l’heure d’aller ouvrir à ma nouvelle patiente, je vérifiais que la pièce soit bien en ordre. Mes dossiers étaient bien rangés dans l’armoire, seul restait un bloc note, un crayon et un cadre photo sur mon bureau. En face le mobilier était bien à sa place, je n’aimais pas recevoir un patient alors que la pièce n’était pas ranger ou simplement « comme d’habitude ». Je préférais être prudent sur les réactions des patients jusqu’aux moindres détails. Tout était parfait. Je me levais donc et voilà l’inspection rapide de mon costume, pas une manche démise, un bouton mal enfoncé, la cravate de travers, ou un lacet défait. Tout semblait bien. Je n’aimais pas paraître négligé, je ne l’étais pas. J’étais sérieux, précis et j’allais le prouver. J’avais beau être jeune j’étais tout autant qualifié qu’un autre psychiatre ! Et à mon avantage : j’étais plein d’énergie, vif et plein d’optimisme. Cela pouvait se percevoir parait-il dans ma démarche, ma façon de parler, mes geste, mon regard, mon attitude quoi ! Je ne pouvais bien sur pas juger de cela mais j’espérais que cela était vrai, ça me donnait sans doute une prestance non négligeable !
    •C’est donc de ce pas vif et assurer que j’allais ouvrir bien heureux de recevoir un nouveau patient et près à faire sa connaissance. Je ne connaissais d’elle que son nom : Dylan Grimes. Je supposais qu’elle devait être relativement jeune pour porter un tel prénom alors qu’elle était une femme. J’ouvrais en grand la porte peu après que l’on y ait frappé. Je souris à la jeune femme postée là. Je tendais ma main pour serrer la sienne lui souriant avec sincérité.


    « Bonjour Mlle Grimes ! Docteur Lacken, je remplace monsieur Patterson partit récemment à la retraire. Si vous voulez bien entrer. »


    Je me décalais pour lui laisser la place de passer à l’intérieur du bureau et refermais la porte derrière elle.

Revenir en haut Aller en bas
Dylan Grimes
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

HORS JEU

PSEUDO : Ally
CREDITS : Angel
MESSAGES : 88
Dylan Grimes

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: Open

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptySam 8 Juin - 10:58

Le visage qui se présente à elle est jeune, soigné et souriant. Presque trop "normal" pour se trouver en tel bureau, en tel endroit et surtout peut-être bien trop jeune pour être son psychiatre. Un jugement de valeur à deux balles. Dylan le sait. Elle même était la première à grogner contre quiconque la traitait de jeunette dans son propre milieu professionnel. L'âge ne faisait pas tout. Elle en était certaine. Mais en cette position de face à face douloureux, se retrouvant à la merci d'un inconnu et pour être sensée lui livrer le plus profond de son âme, avoir l'impression de se retrouver face à un ancien collègue de fac ou quaterback de football américain était étrange. Un certain malaise s'empara de sa personne alors qu'elle se demandait déjà si ce changement faisait partie d'un plan particulier ... Etait-il seulement au courant ? Jouerait-il la comédie avec elle ? Jamais elle ne pourrait en être certaine. Du moins pas avant un long moment. Voilà qui faussait déjà toute communication spontanée. Il lui tendit une main au bout d'une manche de costume parfaitement soigné. Dylan l'inspecta une seconde avant de glisser la sienne dans celle de l'homme. Elle ponctua à son tour par un sourire qu'elle avait emprunté à sa panoplie d'expression faciales feintées et forcées. Enchantée, Docteur Lacken dit-elle alors par pure politesse en faisant son entrée dans la pièce qui semblait ne pas avoir bougé d'un cil. Tout y était parfaitement aligné, rangé. Tout semblait faux ou presque. Un décors en carton pâte, vitrine d'un faux-semblant qui devait en rassurer plus d'un mais qui rendait presque nauséeuse notre jeune femme. Connaissant malheureusement le chemin et la manoeuvre par coeur, elle prit rapidement place dans le large et long sofa de l'endroit. Assise, bien droite. Elle avait toujours refusé de s'y allonger et de perdre le contact visuel avec son interlocuteur. Elle se serait également sentie bien trop exposée et vulnérable. Elle posa alors son avant bras gauche sur l'accoudoir, réajusta le pli de son pantalon blanc de l'autre main et revissa son regard dans celui de son nouveau psy alors que ce dernier refermait la porte derrière eux et regagnait sa place. Alors ... Comment ça se passe maintenant ? Je suis sensée tout vous répéter, recommencer et une fois de plus me faire traiter de menteuse ? Tout ça dans le meilleur des cas bein évidemment. Nous ne sommes pas au Club Med n'est ce pas ? Son ton clairement ironique et désabusé se termina par un léger soupir. Elle replaça délicatement une mèche de cheveux lui barrant le visage et toujours aussi digne, tenta de garder bonne figure. Elle s'y efforçait depuis le début. Surtout ne pas lâcher ce qui faisait et avait toujours fait d'elle une jeune femme d'une certaine classe, respectée, forte et indépendante. Malgré la rudesse de ces six derniers mois, elle tenait. Du moins la plupart du temps. Il y avait bien évidemment des moments où la noirceur ambiante et le réel de sa situation venait la battre en plein coeur et en plein visage. Elle se retrouvait alors en pleurs, cachée sous les couvertures, la respiration coupée, apeurée, seule et persuadée que jamais vérité ne serait faite sur son cas. Sa vie était brisée et retenir les morceaux entre eux n'étaient pas facile. Le verre était coupant et les fêlures si nombreuses. Elle avait besoin d'aide, ça c'était un fait établi. Mais certainement pas du type de ceux qu'on lui proposait/forçait à recevoir à Giercliff



Dernière édition par Dylan Grimes le Mar 11 Juin - 21:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Bréwen Lacken
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 20/05/2013 - membre du personnel
ÂGE : 28 ans
RÔLE : Psychiatre

HORS JEU

PSEUDO : Audi
CREDITS : Bazzart
MESSAGES : 40
Bréwen Lacken

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP:

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyLun 10 Juin - 11:00

    Eh bien voilà une nouvelle chose : c’était elle qui engageait la conversation. Je gardais cela en mémoire. J’allais derrière mon bureau fidèle à ma démarche et prenait avec précision ma plume noire et mon bloc-notes. Je regardais la feuille blanche et relevais la tête jouant doucement avec mes doigts avec la plume. Mlle Grimes se tenait bien droite et me fixait. Elle ne m’évitait pas et semblait être quelque peu irritée de ma présence au vu de mon sarcasme. Elle ne m’appréciait pas spécialement, mince mauvais contact. Je ne perdrais surement pas la face, c’était simple j’avais à gagner sa confiance. Elle était sure d’elle, cela ce voyait de par son attitude, elle n’était pas défensive, ne fermais pas ses bras pour montrer que je ne l’atteindrais pas mais au contraire ouvrait son buste, la tête bien haute. De plus sa posture bien verticale laissait m’entendre qu’elle refusait sans doute d’être soignée. Quelque soit ses maux, elle n’en était pas consciente. Se croyait-elle saine d’esprit ? Possible, voilà une idée à creuser. Elle me donnait déjà matière à travailler : parfait.
    Je lui souriais de manière la plus sincère qui soit, réellement content de l’avoir pour patiente. La première question qui me venait à l’esprit était :


    « Tout recommencer ? Et vous faire traiter de menteuse ? Eh bien quel avis défavorable vous avez reçu là. Pourquoi est-ce qu’on vous traitait de menteuse Mademoiselle Grimes ? »

    Je sortais une bouteille deux d’un tiroir avec un verre. Je me servais doucement et reposais la bouteille. Je n’aimais pas les sodas, les sirops étaient eux aussi trop sucrés à mon gout et je n’allais surement pas boire d’alcool pendant un rendez-vous ! Alors j’étais devenu un grand buveur d’eau ce dont je me félicitais à chaque verre au regard des autres qui trouvait ça très étrange que j’en boive autant. Je buvais une gorgée et regardais ma patiente.

    « Si vous voulez un verre, demandez-le-moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Dylan Grimes
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

HORS JEU

PSEUDO : Ally
CREDITS : Angel
MESSAGES : 88
Dylan Grimes

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: Open

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyLun 10 Juin - 19:15


Le jeune docteur se place à son bureau, le meuble est assez éloigné du canapé des patients. Dylan l'a toujours trouvé. Cet espace (pour ne pas dire gouffre) entre malade et professionnel était à peine dissimulé et rendait l'exercice de confidence d'autant plus rude. Elle ne croyait pas au bon vouloir du personnel de Giercliff. Du moins jamais n'avait-elle encore rencontré l'un d'eux pouvant lui faire changer d'avis. Le docteur s'arme de son stylo et de son bloc. Près à dégainé. Il semble néanmoins surpris que Dylan soit la première à entamer la conversation. Son regard peut le trahir lorsqu'il relève le visage pourtant si neutre. C'est drôle. Plus elle l'observe et plus elle le trouve familier. Elle sait ne pas le connaitre mais il a cette tête des gamins des beaux quartiers qu'elle croisait souvent ci et là en campagne ou dans les cercles d'amis qu'elle fréquentait. C'était perturbant et déstabilisant. Comme si son visage seul lui apportait une fenêtre de vie extérieur par laquelle elle ne pouvait de toute façon pas s'échapper. Elle l'imaginait déjà sortir d'ici après ses journées de boulot, rejoindre des potes ou une petites amies dans un bar un peu lounge où on déguste une bière et un petit plat vite fait pour ne pas cuisiner à l'appart dont le frigo est de toute façon vide.

Il l'interroge, la sort de ses pensées. Elle hausse les épaules dans un petit pouffement de rire sarcastique. Etait-il vraiment en train de la jouer ignorant ? N'avait-il jamais ouvert un journal ou son poste de télévision ? Pouvait-il sincèrement prétendre en la regardant droit dans les yeux qu'il ne savait qui elle était ? Dylan l'observa quelques secondes en silence comme pour attendre la suite, parce qu'il devait y en avoir une. Elle ne vint pas. Il resta là à la questionner de ses yeux noisettes et de son sourire innocent. Vous n'avez pas lu mon dossier avant notre rencontre ? Demande-t-elle alors simplement préférant s'axer sur le "professionnel". Peut-être l'avait-il fait. Peut-être voulait-il entendre les choses de sa propre voix. Mais la perspective de tout recommencer ne plaisait pas du tout à Dylan. Pas seulement parce que cela faisait cent fois qu'elle racontait la même chose mais surtout parce que ce qui suivait ses parôles n'avaient jamais été d'un quelconque bénéfice pour elle bien au contraire. Elle revu alors les premières semaines défiler dans sa mémoire, ses cris désespérés d'être entendus, il y avait eu maîtrise, elle n'avait rien à faire là. Mais plus elle tentait d'expliquer et plus on la traitait de folle. Elle croisa alors soudainement les bras comme une protection inconsciente en revoyant les aiguilles de tranquillisant s'enfoncer dans ses veines. Elle en gardait toujours des cicatrices ... Elle déglutit alors de manière moins aisée et dit : Parce que je suppose que c'est ce qu'on rétorque à quiconque ose énoncer une erreur de diagnostique en ces lieux ... pas vrai ?. Elle s'était pourtant jurer de ne plus trop le crier sur tout les toits, de peur des représailles. Mais si le docteur Lacken était réellement nouveau ici, il y avait peut-être encore une infime chance que son histoire soit entendue. Ce qui en soit ne lui garantissait encore rien. Un allié en ces lieux ne serait pas assez. Elle soupçonnait les hautes sphères de savoir parfaitement comment "gérer" des "cas" comme elle. Enfin bref. Il se sert un verre d'eau, nonchalamment et lui en propose un. Elle décline par un simple mouvement de tête





Dernière édition par Dylan Grimes le Mar 11 Juin - 21:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Bréwen Lacken
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 20/05/2013 - membre du personnel
ÂGE : 28 ans
RÔLE : Psychiatre

HORS JEU

PSEUDO : Audi
CREDITS : Bazzart
MESSAGES : 40
Bréwen Lacken

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP:

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyMar 11 Juin - 12:26

    Visiblement son aisance feinte disparaissait au fur et à mesure de nos paroles échangées. Tout d’abord son regard assuré et presque désabuser disparaissait pour laisser place à un gros doute. Elle semblait persuadée qu’il était impossible qu’elle me soit complètement étrangère. Que faisait-elle avant d’atterrir à Giercliff ? Elle n’avait visiblement plus l’âge d’être à l’école, dans les études… très peu probable. Je la détaillais, son corps était très expressif : voilà qui facilitait grandement la tâche. Cette jeune femme semblait malgré l’endroit prendre soin de son apparence. Ces cheveux blonds étaient bien tenu, descendais sur un haut correct et coloré laissant entrevoir le haut de sa poitrine. Son pantalon était… propre et semblait presque repasser. Elle prenait grand soin d’elle, même son teint semblait presque frais. C’était anormal dans un contexte comme celui-ci, je voyais défiler barbes, cheveux en bataille, crépu même, des teints livides, des cernes creusées mais pas de personne normale. Elle se donnait du mal visiblement et je détectais déjà une faiblesse. Je ne sais pas ce qui lui passait à l’esprit mais ce n’était guère un souvenir appréciable car sa posture digne se modifiait pour se refermer bras croisé sur le ventre. Elle devint bizarrement sur la défensive un instant. Eh bien il allait me falloir savoir à quoi elle venait de penser. Je notais son expression avec un point d’interrogation sur le bloc-notes et me levais en prenant mon verre d’eau. J’allai vers la fenêtre un instant pour recevoir un peu de chaleur sur mon visage. L’ambiance de ce bureau était bien froide, il fallait que je songe à comment le faire devenir plus sympathique. J’ouvrais un peu plus le volet pour laisser plus de lumière pénétrer en le bureau et me retournais. Je buvais une gorgée d’eau, la bouche sèche.


    « Je n’ai lu que votre nom pour savoir qui j’allais recevoir mais c’est tout. Alors si vous voulez bien vous donnez la peine de me raconter pourquoi vous êtes arrivée ici. » Je lui adressais un sourire amical.


    De là haut j’avais sans doute l’air impressionnant… je ne savais pas trop mais je ne me sentais pas à l’aise derrière ce bureau alors je préférais naviguer à travers la pièce jusqu’à ce qu’un jour je trouver la place adéquate. Pour l’instant j’espère qu’on ne me tenait pas compte de ce détail, pour me décharger : je venais d’arriver il fallait que je prenne mes marques. Je revenais discrètement au physique de la jeune femme observant la moindre de ses réactions avec les plus de discrétion possible. Elle était bien formée et avait en vérité un très joli visage. Elle devait avoir un superbe sourire même si je n’avais vu pour l’instant qu’un rictus lors de son entrée dans mon cabinet. Elle ne semblait pas stupide, pourquoi était-elle ici ? Elle avait toutes les raisons visiblement pour avoir une vie saine et normale… ? Quelque chose clochait déjà, à moins que je n’arrive pas à la voir réellement ? Avant de tirer de quelconques conclusions je me devais de m’efforcer à l’analyser, et ce dans les règles pour limiter toutes erreurs. Dans le milieu psychiatrique la moindre bafouille pouvait se transformer en cauchemar pour le patient.
Revenir en haut Aller en bas
Dylan Grimes
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

HORS JEU

PSEUDO : Ally
CREDITS : Angel
MESSAGES : 88
Dylan Grimes

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: Open

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyMar 11 Juin - 21:12



Le docteur face à elle, ne reste pas en place bien longtemps. Il quitte l'immense bureau et fait quelques pas. Son verre d'eau à la main, c'est la fenêtre qui retient son attention, ou plutôt la lumière en émanant. Il ouvre le volet et laisse les rayons du soleil envahir la pièce. Le geste - si simple soit-il - a pour lui l'avantage d'apaiser d'un cran la lourdeur ambiante. Celle du bois sculpté et massif, celle de la rencontre, de la nouveauté. Le lourdeur du statut de l'un comme de l'autre. Dylan le suit du regard dans ses déplacements et ses gestes. Elle ne se souvient pas avoir vu une seule fois le docteur Patterson bouger de la sorte. Elle ne souvient pas l'avoir vu debout une seule d'ailleurs. A croire qu'il était cloué à sa chaise et à ses note. Le menton toujours penché dans ses notes avec un regard qui de temps à autre venant percer le sien par dessus ses lunettes qui lui tombait sur le bout du nez. Il représentait à ses yeux la mauvaise caricature de la profession. A mille lieux de l'image que tentait de dégager le nouveau. Mais Dylan devait se méfier, rester sur ses gardes et ne pas oublier, qu'ici tout membre du personnel peut-être un ennemi. Six mois déjà, six mois qu'elle est là et commence à se demander si la maladie n'est pas d'une manière ou d'une autre contagieuse. Elle pourrait presque sentir la folie venir gratter sa peau fine pour pouvoir s'y immiscer. La paranoïa, la vengeance et le mutisme. Alors pour contre carrer ce qui semblait ne pouvoir être évité, Dylan prenait un grand soin à garder le plus de ses habitudes d'antan. Entretenir son physique, son vocabulaire, ses manières, son élocution. Sa manière à elle de ne pas sombrer. Ca et cette idée de justice qui lui rongeait les tripes.

Le docteur Lacken s'humidifia les lèvres dans son verre d'eau, se racla la gorge et lui expliqua ce qu'elle craignait. Une étrange démarche que celle de tout reprendre à zéro. En soi bien plus professionnelle qu'elle ne l'aurait suspecté pour un membre de l'équipe de Giercliff. Cela dit, elle gardait en tête ce signe "attention" clignotant la mettant en garde face au possible mensonge. Peut-être était-il parfaitement au courant de qui elle était et de quels étaient ses soit-disant troubles. Ce ne serait pas une surprise. Elle inspira une nouvelle fois profondément avant de répondre. De toute façon, elle ne pouvait faire autrement que de collaborer un minimum. La chambre d'isolement avait le don de la briser et elle ne voulait sous aucun prétexte provoquer un éventuel renvoi de sa personne entre ces quatre murs blancs. Je n'aime pas beaucoup me répéter ... elle préférait être claire sur ce point. Elle ne prenait pas un plaisir quelconque à ce ressasser cet épisode de sa vie ... Au cas où ça aussi puisse lui être reproché. Mais plus que "répéter" c'était surtout "revivre" qui faisait mal. Le regard fuyant vers la gauche, elle vu les images redéfiler devant ses yeux. Celle de son arrivée au cabinet et la manière dont tout c'était enchaîné si rapidement. Louis l'avait jeté aux lions comme une vulgaire chose dont on se débarrasse, il n'avait pas sourciller une seule fois, indifférent à ses cris et ses supplications. Une montée de larmes vint alors embué le regard de Dylan qu'elle ravala aussitôt. Elle n'avait jamais apprécié pleurer devant des inconnus, s'exposer, montrer ses faiblesses. Et pourtant ... Elle continua : Je suis là parce que j'ai eu le malheur de refuser un chèque m'ayant été offert pour mon silence. Le ... son nom était aujourd'hui si rude à prononcer et si amer dans sa bouche ... sénateur McLeroy était mon patron et ... mon amant. Sa femme a découvert notre relation et a menacé de faire pression contre lui. Elle avait tout ce qu'il fallait pour. Sans compter que je suis au courant de deux trois affaires qui le mettraient en très mauvaise posture pour sa course à la maison blanche. Alors pour la faire courte, comprenez simplement qu'il était plus simple de tout faire peser sur les épaules d'une pauvre folle bipolaire, manipulatrice de haut niveau et ... ah oui à tendances nymphomanes bien sur. Quoi d'autre pour justifier que ce bon sénateur ait pu se sentir pris au piège de la chaire ? Son ton plus sarcastique vers la fin l'était bien moins au début. Ses mots étaient découpés avec soins et prononcés comme si chaque syllabes était douloureuse. C'était peut-être le cas d'ailleurs. Elle déglutit une fois de plus mal à l'aise et coupa court quant à son histoire qu'elle raccourcissait de plus en plus lorsqu'elle devait la répété. Ecoutez c'est ridicule, de toute évidence vous ne croirez pas un mot de tout ça alors lisez le dossier et avançons ... je commence à avoir l'habitude. Elle décroisa les bras laissant sa main droite venir jouer avec la bague de sa main gauche. Et maintenant, on attend la sentence : plus de médoc sûrement. Plus de comprimés à tenter de cacher ou recracher jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre une nouvelle fois et que le cercle vicieux n'en finisse pas.



Revenir en haut Aller en bas
Bréwen Lacken
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 20/05/2013 - membre du personnel
ÂGE : 28 ans
RÔLE : Psychiatre

HORS JEU

PSEUDO : Audi
CREDITS : Bazzart
MESSAGES : 40
Bréwen Lacken

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP:

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyMer 12 Juin - 17:08


    Elle commença par me répondre qu’elle n’aimait pas ce répéter. Ca tombait bien j’avais une excellente mémoire et je doute fort avoir à lui faire répéter une anecdote ou une quelconque information mis-à-part s’il lui est nécessaire de le faire dans sa thérapie. Je me déplacais lentement vers le bureau, je n’avais toujours pas trouvé LA place. Je posais une fesse sur le bord ce qui me donnais une vue d’ensemble, bien plus proche que le siège du bureau, un endroit facile d’accès où poser un verre d’eau et prendre mon bloc-notes. Seul inconvénient : Je ne pouvais pas écrire à mon aise. Je ne crains devoir acheter un siège ou déplacer celui qui trône derrière le bureau massif. Quoi qu’il en soit je ne manquais pas de profiter du point de vue pour l’observer au mieux. Alors qu’elle allait commencer son regard se troublait. Faisait-elle semblant ? Je me concentrais sur ses expressions et ne ratait pas quand elle ravala sa salive, sans doute pour s’humidifier la gorge, avant de prononcer le nom de son ancien employeur. Je l’écoutais attentivement. Selon elle, la raison de son internement était loin d’être justifié : elle avait été diagnostiquée avec d’importants troubles comportementaux et précisément une nymphomanie. Je fronçais les sourcils en la regardant : physiquement je ne retrouvais aucunement des traces de ses symptômes : étrange. Plusieurs sentiments apparaissaient sur son visage. Tout d’abord l’agacement : il ne fallait pas être psychiatre pour le percevoir, ses paroles étaient pleine de venin. Venait ensuite la peur, il était exprimé par son corps, ses yeux cherchaient un point sur lequel s’appuyer, un réconfort mais ne trouvaient rien dans cette pièce qui lui convenait. Elle ne me regardait plus, elle avait visiblement peur de moi, de ce que je pouvais lui faire. Elle n’avait pas confiance. Je doutais que se soit réellement en moi mais il faudrait que je détermine si c’était du corps médical entier ou seulement de Giercliff, ou encore juste les psychiatres de Giercliff. Je prenais mon bloc : c’était une idée importante et je ne devais pas l’oublier. Enfin la dernière émotion qui la transperçait était bien plus difficile à percevoir à cause d’une sa colère étalée était la douleur. Elle souffrait énormément. Pour un œil avisé la colère exprimée permettait facilement à un psychiatre d’accéder à cette douleur, pour ma part je pouvais clairement la percevoir. Ses deux mains liées qui sans s’en rendre compte s’entre-écrasaient, ce léger grincement de dent à peine percevable et au fin fond de son regard, derrière la peur et à des court instant on pouvait percevoir son cœur se briser. La peur et l’agacement son des sentiments facilement imitable, mais la douleur ne peut pas car elle n’est pas contrôlable. Même le meilleur des acteurs ne pouvait pas jouer sa subtilité. Il pouvait imiter ses conséquences : colère, désirs, peurs mais jamais cette fluctuation du regard. J’hochais la tête, je la croyais. Je ne devrais sans doute pas mais je faisais confiance à mon instinct. Elle abrégeait le récit me commandant de lire son dossier à croire qu’elle pensait que tous les psychiatres devaient avoir la même idée.





      « Je ne le lirais que se soir dans ma chambre pour comparer mes impressions avec votre diagnostique, seulement en terme de comparaison que ce soit bien clair. » je bu une gorgée et repris la regardant dans les yeux pour qu’elle puisse percevoir toute la sincérité de mon regard. Les yeux sont les fenêtres de l’âme. « Et j’en apprends bien plus en vous parlant qu’en lisant un bout de papier mal rédigé par un vieux grincheux. »
       
      Car de tous les dossiers que j’avais pu lire, rédigé par ce Docteur Patterson, chaque avait son lot d’imbécilité. Lui et moi ne nous serions pas bien entendu. Il écrivait comme un adolescent dans un journal intime c’est-à-dire plein de constructions approximatives, d’adjectifs courants, plein de banalité et sans aucun rythme. C’était fade, il rédigeait la vie de ses patients comme s’il était simple spectateur au cinéma d’un personnage et non faisant parti intégrante de leur vie, il ne les analysait pas il les observait. Et lorsqu’il s’aventurait à analyse comportementale il en venait à des conclusions hâtives sans même se soucier de les vérifier. Visiblement il avait perdu foi en sa profession et était devenu ce que j’appelle un escroc psychorigide. Non seulement ses écrits était abominable mais ce que je doutais, c’est-à-dire qu’ils reflètent l’homme, se révélait être juste aux dires et aux expressions des patient avec qui je m’étais pour le moment entretenu. Que pensais Mademoiselle Grimes à son sujet ? Ce n’étais pas encore le moment de lui poser cette question, j’en avait des bien plus importante à lui poser si je voulais réellement avancer.
       
      « Pourquoi penser vous que je ne vous crois pas ? »
       

      Ce n’était pas la peine de faire des phrases trop longue au contraire, plus une question était longue plus elle restreignait e orientait. Moi je ne voulais surtout pas orienter pour me moment je voulais voir comment elle réfléchissait, ce qui lui venait en premier à l’esprit : la défense ?  Exprimer son opinion ? Quel sujet précis allait-elle aborder ? Et surtout de quelle manière allait-elle le faire ? Que de questions auquel elle seule pouvait me répondre et me répondrais, inconsciemment .

Revenir en haut Aller en bas
Dylan Grimes
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

HORS JEU

PSEUDO : Ally
CREDITS : Angel
MESSAGES : 88
Dylan Grimes

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP: Open

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptyVen 14 Juin - 16:35

Les mots sortent de sa bouche comme un automatisme. Jamais elle n'aurait cru devoir les répéter autant de fois. Elle les connaît, presque par coeur et pourtant l'émotion ne semble pas vouloir se dissocier de ses derniers, des images qui en découlent. Alors comme toujours depuis son entrée ici, Dylan lutte. Contre les larmes, contre la crise, contre une nouvelle envie de hurler, de sauter par la fenêtre - non pas pour se donner la mort - mais pour avoir une chance de s'en aller. Quitter cet endroit, ses murs trop sombres, ses cellules, ses camisoles, ses infirmiers, ses médicaments, ses aiguilles, sa ... folie ! Elle parle, il écoute. Elle a le regard qui fuit soudainement après avoir pourtant été si droit. Lui tente de le capter. Elle peut le sentir. Mais elle n'est pas prête, pas encore. Alors elle ignore ce désir émanant de sa part de rentrer dans la communication, dans sa bulle. Lorsqu'elle termine enfin, plus acerbe, elle aurait aimé se sentir plus légère mais il n'en ai rien. Jamais elle ne baisse la garde. Pas ici. Si ce n'est des membres du personnels, c'est des autres interné, qu'elle se méfie. Et se méfier est un bien faible mot. Elle a peur. Constamment. Mais ne doit pas trop le montrer, elle le sait ça aussi. Alors elle prétend, un maximum mais c'est loin d'être aussi aisé. 

Des cris au dehors viennent soudainement briser le calme planant dans la pièce et entre leurs échanges. Son visage se retourne brutalement vers la porte d'entrée. Elle ne peut rien y voir mais c'est un réflexe. C'est glauque, si peu rassurant. Elle se surprend soudainement à ne pas vouloir quitter ce bureau. Pas maintenant. Elle espère qu'il lui reste du temps. Et, étrangement, peut-être à la recherche d'un quelconque rassurement dans la nouveauté qu'il représente, elle accepte que son regard croise celui du docteur. Il lui confie ne lire les dossiers qu'après coup et appuie avec conviction la seconde partie de son discours. Il en apprendrait ainsi bien plus en lui adressant la parole. Son regard est perçant, ses iris d'un marron presque chaleureux. Ca fait tâche avec l'endroit. Il porte en lui tout les détails de l'homme qui sait séduire. Elle hausse les épaules et esquisse un très fin sourire en coin presque sans s'en rendre compte lorsque B. Lacken évoque son prédécesseur. Elle avait beau avoir l'air impeccable aujourd'hui, Dylan savait qu'elle n'était pas encore à l'abris de craquer, de n'en plus pouvoir et de crier à l'erreur médicale. Et dans ce cas là ? Croirait-il encore seulement qu'il est bon de perdre son temps à véritablement écouter ? Ou plus facile de confirmer sa bipolarité ? Telle était la question.

Et en parlant de question justement, sa dernière ne se fit attendre. Jambes croisées et pieds droit remuant de nervosité, Dylan répond sans détour : Parce que si ce que je raconte est vrai, cela implique corruption au sein de Giercliff. Alors soit vous êtes envoyé pour jouer la comédie et perpétrer cette mascarade qui va réellement finir par me rendre folle ou ... ou vous êtes mal tombé et peu importe votre envie de me croire ou  - dans le meilleur des cas - votre envie de me faire sortir d'ici, il y aura toujours quelqu'un pour vous empêcher ... Voilà pourquoi. Au moins elle lui aura expliqué une fois. On ne pourrait lui oter ça. Pour la suite, on verrait bien. Mais Dylan ne se faisait aucune illusion et quelque part, craignait déjà des répercussions d'un tel langage.
Revenir en haut Aller en bas
Bréwen Lacken
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : 20/05/2013 - membre du personnel
ÂGE : 28 ans
RÔLE : Psychiatre

HORS JEU

PSEUDO : Audi
CREDITS : Bazzart
MESSAGES : 40
Bréwen Lacken

I-D CARD


IT'S A MAD MAD WORLD
RELATIONS:
RP:

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen EmptySam 15 Juin - 9:05

Un cri, si puissant, si fort qu’il traversait les murs de mon bureau et me parvenait aux oreilles et aux oreilles de ma patiente. Je n’aurais jamais imaginé entendre un jour ce genre de cri aussi déchirant. Ces cris me pinçaient le cœur, m’étouffaient, poignardaient mes trippes lentement. Mais de ne rien paraître, pas d’émotion à par biensur celle de la joie, lorsque j’étais en consultation. Je devais rester professionnel, quitte à passer pour un homme cruel, sans cœur. Mademoiselle Grimmes, elle, avait bien entendu et réagit en conséquence. Elle tournait immédiatement la tête vers la porte comme un chat qui perçoit un danger au loin et reste à l’affut. Elle eu un instant L’expression. Peut-être était-elle persuadée que je ne voyais pas ses yeux si elle ne regardait pas les miens : c’était faux bien évidement. Je connaissais ce regard, elle était complètement effrayé, à tel point quelle en revenait à des réactions presque animales sans s’en rendre compte. Lorsqu’un individu n’est pas préparé à une situation, que personne ne lui a appris à réagir, à se protéger, l’Homme revient à son instinct, à la seule chose à laquelle il peut se rattacher. Il en redevient alors primate, il n’agit que par réflexe défensif et non plus par raisonnement. Ce peut être là un début de maladie, la perte de repères peut conduire quelqu’un à la folie mais en ces lieux je n’imaginais pas à quel point il pouvait être dur d’être traité et considéré comme un patient. Être avec les autres malades pouvait s’avéré dangereux et j’imaginais bien que pour se défendre une telle personne devait rester seule, toujours seule. Si Mademoiselle Grimmes était bel et bien saine d’esprit à son arrivée, il fallait que je lui fasse à présent une évaluation psychologique complète et au plus vite. Je devais donc rechercher des preuves, des comportements montrant sa sainteté morale et psychologique, des débuts de maux, si je trouvai des maux je devais les datés, chercher des comportements à tendances nymphomanes et manipulateurs. Pour ce dernier il me fallait trouver des contradictions dans son discours. Et enfin je devais rechercher, parmi mes collègues si certains étaient suffisamment peu scrupuleux pour emprisonner une personne saine d’esprit en l’échange d’une liasse de billet. Je notais vite le tout sur mon bloc et le reposais. Je regardais de nouveau ma patiente qui avait trouvé visiblement une alternative à son réflexe primaire, se reporter à une autorité, d’autant plus médicale qui, devait-elle le juger inconsciemment était plus à même de la protéger plutôt que ses réflexes instinctifs. Je soutenais son regard afin de lui faire comprendre, sans avoir à parler qu’ici, elle était en sécurité. Elle n’avait à craindre ni les autres malades, ni le personnel (puisqu’elle semblait penser qu’il y avait corruption au sain du personnel), ni elle-même. Je ne lâchais plus son regard, espérant qu’elle y trouve un maximum de réconfort.
 
« Ce sont des accusations graves que vous tenez-là. Cependant, en ma qualité de médecin je dois être sur des faits que vous avancez. Comprenez bien que j’avise, à ce stade là toutes les possibilités vous concernant et vous pouvoir vous aidez au mieux il faudra que vous me fassiez confiance. Je crains malheureusement que vous n’avez pas le choix et j’ai beau réfléchir je ne vois pas comment vous prouvez que je ne suis pas quelqu’un de corrompu. Alors nous voilà à un moment où il va vous falloir décider de si je suis une personne de confiance ou non. Sans ça, il est impossible que vous soyez complètement honnête avec moi et votre évaluation psychologique risquerait d’être faussée. Or je crains qu’il puisse y avoir de très sévères répercussions sur votre avenir que vous soyez malade ou saine d’esprit. »
 

• Je continuais de la regarder. Allait-elle choisir de me faire confiance ? Et même si c’était un leurre, elle aurait choisit de me faire confiance un instant alors il serait plus aisé de lui montrer que je n’étais pas « un pourrit ». Et si j’arrivais à lui montrer qu’il restait à Giercliff des personnes pleines de bons sentiments, honnêtes, peut-être cela l’aiderait à reprendre un chemin moins pentu et plus aisé que la lutte constante de la folie qui semblait ses dérouler en elle. Une question : qu’elle est cette maladie contre laquelle elle lutte ? Est-elle là depuis longtemps, bien avant d’arrivée ou cherche-t-elle à entrer dans sa tête ? Si c’était cette dernière, il fallait faire vite.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

I-D CARD


A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty
MessageSujet: Re: A new beginning ... or not △ feat. Bréwen   A new beginning ... or not △ feat. Bréwen Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A new beginning ... or not △ feat. Bréwen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SOME WEIRD SIN :: 
bienvenue à giercliff
 :: GIERCLIFF - BÂTIMENT :: LE PREMIER ÉTAGE :: LES BUREAUX DES PSYCHOLOGUES ET PSYCHIATRES
-