ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ❒ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ✔ psychiatre, psychologue privé
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ✔ police ✔ autre (psychiatre privé)
DATE DE L’ARRIVÉE :
4 janvier 2013.
HEURE DE L’ARRIVÉE :
05h15.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
prétendue nymphomanie bipolaire.
DÉLIT(S) :
Aucun.
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
Réel :: faible / prétendu :: Elevé
DYLAN GRIMES
par docteur wilson
La patiente Dylan, Katherine Grimes, a été diagnostiquée par mes soins d'un sévère trouble de bipolarité, doublée d'un franc comportement nymphomane, et le tout après analyse poussée. Appelé d'urgence au cabinet du Sénateur McLeroy dans le courant de la nuit du 27 février, c'est à une jeune femme en pleine crise que j'ai eu affaire. Après administration de sédatifs afin de calmer les pulsions violente de la patiente, j'apprends par les dire du Sénateur et de sa femme, que la dite malade n'en ai pas à son premier dérapage. L'assistante et chargée de relation presse du cabinet semble souffrir de sévère troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale des hormones, oscillant de périodes d’euphorie marquée (manie obsessionnelle traduite dans son cas par une libido déployée) à des périodes de dépression caractérisées par un état maniaque sans alternance de phases. La patiente fait également régulièrement l'expérience d'épisodes de manie et de symptômes d'un état mixte ainsi que d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en un seul temps. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité pour un malade dit "classique" mais Mademoiselle Grimes semble mettre à profit ces illusions de calme à des fins plus perverses et manipulatrices dans le but de soit disant "faire chanter le sénateur et prendre sa place en politique" (mots de la patiente). Ses états alternes rapidement, rendant imprévisibles chacune de ses actions. Son état maniaque intense peut conduire à des symptômes psychotiques tels que les délires, les hallucinations et la violence. Le choix de l'internement me semble ici inévitable, la patiente étant atteinte d'une sévère forme de trouble bipolaire. Il est également à noter que son intelligence et sa ruse peuvent en duper plus d'un. Elle est prête à tout pour arriver à ses fins et son comportement le plus posé peut aisément cacher une quelconque tactique perverses. Je recommande donc un internement sur le long terme, un suivi constant et une surveillance rapprochée. La patiente est déclarée danger pour autrui ainsi que pour sa propre personne.
ALLY
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ÂGE : Il change tous les jours
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EMILY VANCAMP
insérez une citation.
Dernière édition par Dylan Grimes le Mar 4 Juin - 19:29, édité 5 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane
Sujet: Re: DYLAN GRIMES › terminée Mar 4 Juin - 11:17
My mind in trouble
La chambre est petite, immaculée, blanche. Sur les murs, ça et là sont épinglés quelques articles de journaux. Il y a aussi une table et une chaise bancale en bois rugueux . Quelques livres ainsi qu'un nombre impressionnant de carnets de notes jonchent le sol. L'espace est confiné, la neutralité de l'endroit est rude à combattre. Par l'unique fenêtre, filtrent les premiers rayons de soleil et viennent illuminer une silhouette claire qui se dessine sous les draps livides. La chevelure blonde chiffonnée sur le coussin remue alors. Le corps fébrile se tourne et se retourne, se découvre. Il ne doit pas être plus tard que 6h30 du matin et déjà la chaleur prend possession du jour comme l'obscurité prend possession de la nuit. Une perle de sueur sur le front, Dylan ouvre les yeux. De grandes et profondes iris entourées de longs cils sombres. Un regard bleu comme on trouve peu. Elle se redresse lentement, se passe une main sur le visage et inspire profondément. Ce n'était pas un rêve … Chaque jour la jeune femme s'endort serrant l'espoir qu'au réveil, ces quatre murs qui lui servent de prison auraient disparus. Chaque matin, la déception est le premier sentiment à lui tenir compagnie.
L'étage est étrangement calme, ni cris ni pleurs. Vêtue d'un débardeur et d'une simple petite culotte, Dylan se lève et se dirige vers la source de lumière, ouvre la fenêtre et passe un bras à travers les barreaux de rouille. La brise est à peine perceptible. Dylan reste ainsi immobile quelques secondes, peut-être même plusieurs minutes. Les yeux rivés sur l'horizon, sa vue se trouble alors embuée par une montée de larmes qu'elle ravale aussitôt. Elle ne doit pas craquer mais rester forte, se concentrer. Sa mâchoire se crispe alors que les images lui reviennent en mémoire comme un rush agressif du passé.
***
Dylan a terminé de travailler tôt ce jour là. Elle quitte la cabinet début d'après midi pour s'occuper de deux trois dossiers chez elle. Milieu de soirée, son portable vibre. Louis McLeroy. Sénateur. Patron et accessoirement amant. Elle décroche, il la somme de revenir au cabinet. Elle vérifie l'heure. Il est tard. Ce ne doit pas être un rendez-vous professionnel ... Elle hésite un instant n'ayant pas l'envie spécifique de renfiler de quoi plaire et surtout de ressortir. Malheureusement, elle n'a pas vraiment le choix. S'il s'agit véritablement d'un entretient professionnel, elle ne peut se débiner. Alors elle y retourne. Lorsque l'ascenseur qui la mène au dernier étage de la tour sud ouvre enfin ses portes, elle a un mauvais pressentiment. Un étrange instinct, sans réelles preuves. Rien qui ne puisse l'inciter à croire que ce soir serait une mauvaise soirée. Et pourtant ... elle ne croit pas si bien dire. Louis est là, dans la partie séjour de son immense bureau. Debout, solennel comme à son habitude. Il l'accueille à bras ouvert, le sourire faux. Dylan effleure à peine ses lèvres avant de demander : Qu'il y a-t-il ? Ca n'a pas l'air d'aller ? Ce sont les Williams ? Il retire leur support financier à ta campagne ? Je m'en dout... pas le temps de terminer sa phrase que Louis l'interrompt : Ma femme est au courant. Silence pesant. Ainsi donc elle avait découvert. Découvert que son époux que la trompait. - Comment ? - Peu importe comment !! Elle sait et risque de tout foutre en l'air ! Les électeurs, la campagne, mon mandat, ... tout ! Louis semble furieux, il fait les cent pas et sa voix résonne en ce lieux si vide. Il finit par s'approcher du large bureau, griffonne sur un bout de papier et dépose sur la table basse, face à Dylan, un chèque signé de nombreux zéro. Sans un mot. Le regard fuyant. Dylan croit comprendre mais refuse son silence. Son regard se transforme à son tour : noir. - Je peux savoir ce que c'est ça ?? - Tu le sais très bien ce que c'est ... De quoi te retourner, quitter l'état, te faire oublier et faire une croix sur la politique Dylan se lève d'un bond, rageuse et déchire le chèque. Elle refuse de se faire traiter comme une vulgaire pute. Elle qui a tout fait pour gravir les échelons, pour se faire une place dans ce monde. Elle avait peut-être eu un petit côté arriviste mais Dylan était aussi une femme de talent, qui avait parfaitement sa place en politique. L'offre que lui faisait McLeroy lui donnait la nausée. Tout ça pour une pauvre histoire de fesses. De son côté, le sénateur voyait les choses autrement, il voyait une carrière brisée par une gamine, son nom et son visage en première page à l'instar de Clinton ou DSK. Peu importe la force de son avocat, il y aurait toujours de fervents défenseurs de la belle paire de fesses pour le faire chier et ruiner sa blancheur aux yeux des citoyens. Et puis il y avait sa femme qui - certes n'en avait plus que le titre officiel - mais elle avait de quoi faire pression, le briser, lui couper les vivre et lui faire disparaître la moindre once de pouvoir. Imaginez donc, un tel homme imbu de sa personne qui déjà rêvait de maison blanche ... Il ne pouvait accepter le scandale sous aucun prétexte, sans compter sur le nombre d'informations capitales dont Dylan était au courant. Sur ce coup là, lui seul était à blâmer. La chair est lâche et faible. Quelques parties de jambes en l'air avaient suffit pour qu'il l'ouvre et lui raconte comment, l'air de rien et de manière totalement illégale, il avait évincé plus d'un opposant à son futur régime. Alors là et tout de suite, soit Dylan prenait ce chèque et disparaissait, soit ... soit il s'en chargerait lui même. Et cette idée bien claire dans sa tête, n'effleura pas une seule seconde celle de la jeune femme pourtant au courant de la force et du pouvoir de son amant. Louis lui avait toujours fait croire qu'il avait changé et regrettait beaucoup cette époque de sa vie, sa jeunesse de requin. Beau parleur et fin menteur ! Dylan s'offusque alors et refuse, elle aussi, de voire sa carrière s'effondrer. Des éclats de voix brisent le calme de la nuit maintenant bien entamée. Les arguments volent, les mots tranchent et le dialogue n'aboutit pas. McLeroy se rend compte qu'il a affaire une tigresse, l'une de celle qui ne baisserait pas les bras. Quelque part il l'avait toujours su. Il inspire alors profondément et se calme soudainement. Silence. Il sait ce qu'il doit faire … Il n'y a plus qu'une solution. D'accord, d'accord … je suis désolé. On va trouver un compromis. Laisse moi passer un coup de téléphone et nous prendrons le temps qu'il faudra pour en discuter. Dylan reste immobile, suspicieuse de ce revirement. Elle reste sur ses gardes, le laisse s'éloigner dans une pièce voisine. Il prend soin de bien fermer la porte. Elle ne peut distinguer la conversation de l'autre côté. Alors elle reprend place assise et espère. Espère qu'il dise vrai. Lorsque McLeroy revient, il affiche un demi sourire plus franc sur ses lèvres. Il semble apaisé. Assez pour bluffer l'esprit de celle qu'il regrette déjà. Alors ils parlent, discutent, dans le vent. Lui le sait et vérifie régulièrement sa montre. Jusqu'à ce qu'enfin le bruit de l'ascenseur annonce une nouvelle visite. Dylan se souviendrait toujours de cette silhouette bedonnante faisant son entrée et entourée de deux armoires à glace : l'une en blouse blanche et l'autre aux couleurs de la police nationale. Elle se redresse, fait quelques pas en arrière, le regard apeuré car soudainement consciente de la dangerosité du moment. Louis la rejoint pose une main sur sa taille et lui murmure ces quelques mots – Tu aurais du prendre le chèque … Il s'éloigne d'elle et hoche la tête à l'encontre des nouvaux invités. – Non non noooon !!! Lachez moi ! Louis je t'en prie ne fais pas ça !! Elle crie, hurle et se débat comme si sa vie en dépendait alors qu'elle sent des bras s'emparer d'elle et une aiguille s'enfoncer dans ses veines. Peu à peu la force vient à lui manquer, son regard se trouble et alors que son corps la lâche, c'est sa vie toute entière qui lui est retirée. Son réveil et tous les suivants se ferraient désormais à Giercliff.
***
Une rare bourrasque de vent la sort de ces souvenirs douloureux. C'était il y a six mois. Il avait suffit d'une simple corruption, de quelques billets verts et de quelques promesses alléchantes pour que McLeroy s'entourent d'une cours de vautours prêts à tout. Prêts à l'enfermer et avec elle leurs paroles. Rien n'était vrai. Ni son état, ni les accusations qui planaient sur sa personne. Elle avait tout vu et tout lu à son sujet. Ou du moins assez pour savoir que son nom qui alors représentait une certaine classe, et un futur certain était aujourd'hui synonyme de folie, et de menace au pays.
Bien qu'on lui fasse croire à un possible rétablissement, Dylan sait qu'une fois entré ici, personne n'en ressort si ce n'est les pieds devant. Surtout elle. Jamais elle ne retrouverait la liberté. La vie ici est un enfer, d'autant plus que notre jeune femme ne se plie pas à l'autorité, bien au contraire c'est en bloc qu'elle la rejette. Elle crie son innocence, refuse de prendre ses médicaments et ne fait qu'envenimer la situation. C'est lorsqu'elle comprend par des rumeurs de couloirs que son cas a été classé " haut niveau de rébellion " qu'elle opte pour un changement radical de comportement. Dylan se calme, obtempère, se fait plus discrète. Elle ne parle pas beaucoup mais écoute. Persuadée que certains des employés de Giercliff sont au courant qu'elle est parfaitement saine. L'ennemi est partout et elle doit se la jouer fine si elle espère un jour pouvoir s'échapper d'ici. Car tel est bien son but. Si folle elle n'était pas en entrant dans cet établissement, c'est bel et bien dévorée par un désir de vengeance qu'elle en sortirait. Le faire payer, McLeroy, lui et tous les autres.
Dylan quitte la fenêtre et se rend dans le petit coin de "salle de bain" leur étant attribué par étage. Elle s'arrête devant le reflet de son image dans le miroir. Ses traits sont tirés, son regard transparent, ses cheveux sans éclat. Elle se maudit, maudit de s'être laissé faire. De les avoir laissé agir si vite. Sa respiration est lente mais forte. Ses mains, agrippées au lavabo face à la glace sont tremblantes. Sa mâchoire se serre davantage. Ses sourcils se froncent. Et dans un cri de rage désespéré, Dylan vient écraser l'un de ses poings en plein milieu de ce miroir témoin de sa misère. Elle se laisse glisser au sol le bras ensanglanté, feint quelques sanglots, ferme les yeux une nouvelle fois alors que déjà des pas se rapprochent dans le couloir. Que le jeu commence !
Dernière édition par Dylan Grimes le Mer 5 Juin - 16:23, édité 3 fois
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : DEUX ANS.
ÂGE : VINGT-ET-UN ANS.
TROUBLE(S) : DÉPRESSION, TENTATIVES DE SUICIDE RÉCURRENTES, AUTOMUTILATION.
Sujet: Re: DYLAN GRIMES › terminée Mar 4 Juin - 12:27
EPHA :: Et oui je suis là (; En tout cas merci beaucoup EWEN :: Thanks ! (God voilà qui donne envie d'aller chez le psy) ESFIR :: Merci à toi et j'espère ne pas décevoir =)
Sujet: Re: DYLAN GRIMES › terminée Mar 4 Juin - 16:32
J'aime cette fille, dans Revenge, elle est juste grave, ça me fait rire Encore une nympho, je pense qu'on va se faire une orgie, ça pourrait être sympa Bienvenue
Sujet: Re: DYLAN GRIMES › terminée Mar 4 Juin - 19:14
SPENCER :: Merci beaucoup ! J'aime beaucoup le tien aussi JILL :: C'est aussi ce personnage qui m'a inspiré car de base je ne suis pas fan d'Emily mais je l'ai trouvée intéressante pour ce que je voulais faire de mon personnage (: GWAYNE :: Ah le choix de fou, je te retourne le compliment. Et ravie qu'Emily plaisie. NOus faudra un petit lien hein dit ? ESTHER :: un grand merci ! D'ailleurs je pense avoir terminé
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : un mois.
ÂGE : vingt-trois ans
TROUBLE(S) : pulsions meurtrières, principalement envers les femmes.
Sujet: Re: DYLAN GRIMES › terminée Mer 5 Juin - 15:09
j'ai beaucoup aimé lire ta fiche, l'idée est vraiment bien trouvée
Spoiler:
juste un détail : dans le rapport médical, tu as écris : "(...) oscillant de périodes d’euphorie marquée (manie obsessionnelle traduite dans son cas par une libido déployée) à des périodes de dépression caractérisées par un état maniaque sans alternance de phases." les périodes de dépression ne sont pas caractérisées par un état maniaque, ce sont les périodes d'euphorie qui le sont - et les périodes de dépression sont marquées par un état dépressif, mélancolique. par contre, un état maniaque sans alternance de phases peut aussi exister, on l'appelle parfois le trouble bipolaire de type I. voilà, juste fais attention à ça, pour ne pas confondre
sinon, tout est parfait, je te valide avec plaisir
BIENVENUE A GIERCLIFF
PRESENCE : six mois
ÂGE : 27 ans
TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane