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 it's driving me insane.

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Adriel Weargraves
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : quelques mois.
ÂGE : vingt-trois ans.
RÔLE : infirmier.

HORS JEU

PSEUDO : rhododendron.
CREDITS : kidd.
MESSAGES : 26
Adriel Weargraves

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IT'S A MAD MAD WORLD
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RP: Epha, Jill, (Esfir), Spencer - (blindé pour le moment).

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MessageSujet: it's driving me insane.   it's driving me insane. EmptyLun 27 Mai - 12:26


it's driving me insane.

Il est tôt, et les infirmiers s'agitent déjà. Une nouvelle journée, pour eux, à remuer du cauchemar, à prodiguer des soins et à contraindre des folies. Une nouvelle journée, pense Adriel, à succomber entre les murs opaques d'une lente institution impuissante. Sa pitié n'est pas dirigée pour lui-même, en cette heure. Elle va pour tous ceux dont il a l'infime responsabilité. Il n'y a rien à pleurer dans sa condition personnelle, si ce n'est ce sentiment malhabile qui le hante et ne se détache pas de son esprit. De toute façon, il est déjà trop absorbé par son ouvrage pour envisager de sonder les tréfonds de son corps. Il y a tant à faire ici-bas, qu'il serait encore vain de dépenser son temps autrement qu'à la façon dont on l'exige de lui. C'est l'heure. Il est tôt, mais c'est l'heure. Et : « Bingo, dit-on à sa droite. » Il lève les yeux, puisqu'il comprend que l'on parle de lui. Adriel attrape la feuille, que ses doigts pressent machinalement trop puissamment. Il ne dit rien, mais l'infirmier à son côté sourit puis il ricane : « Bienvenue dans les limbes, camarade. » L'autre va jusqu'à tendre son timbre pour lui donner des airs d'obscurité. « C'est forcément le karma, ajoute-t-il. » Adriel l'ignore superbement, les yeux vissés au document. « Chambre Quatorze, camarade. Chambre quatorze, souffle l'infirmier de sa voix forcée d'être sombre. » D'autres les observent, et certains s'amusent. Il n'y a rien d'amusement. Jill-Saï Zücker n'est pas amusante. Adriel n'a pas besoin de l'avouer, son visage impassible le confesse. Il n'essaie jamais de faire semblant.

Il frappe, et il entre. Il n'a pas besoin de frapper, rien ne l'y oblige. Mais il frappe toujours. Jill est bien capable de s'en servir contre lui. Elle est capable de tout. Auprès d'elle, tout assaille Adriel et rien ne le défend. Et cette conscience affirmée des choses lui rend la perception de la réalité infiniment plus aisée. Il n'est rien qu'elle ait eu envie de lui épargner et c'est encore parce qu'il le sait qu'il parvient à s’accommoder de la situation. Quoi qu'il advienne, il ne sera jamais que plus différent en sortant. Voilà le pouvoir ravissant qu'elle détient sur lui, bien qu'il ne fasse jamais rien pour qu'elle le comprenne. C'en serait trop. C'en est déjà assez. Oui, c'est assez qu'elle le secoue de l'intérieur sans qu'elle n'ait, avec cela, besoin de pouvoir s'en féliciter. Aussi détache-t-il chaque syllabe au plus stoïque qu'il sache le faire. C'est encore sa plus belle arme et sa plus belle défense. « Bonjour, dit-il. C'est l'heure. » Il ne lui demande pas si elle a bien dormi. Ni même comment elle se sent. Avec n'importe quel autre patient, Adriel le ferait. Mais elle... elle, il aime encore s'épargner l'empathie qu'il n'éprouve pas, quand même il s'en blâme. Avec Jill, c'est encore au-dessus de ses forces : il y a, dans le creux de ce regard, trop pour le bouleverser. « Tu coopères... ou je joue à l'avion ? » Il ne sourit pas. Ce n'est pas une plaisanterie. C'est même de l'ironie. Quoi ?! De l'ironie dans les mots d'Adriel ! Et, pourtant, belle contemplation, il agite les médicaments dans leur boite tandis qu'il s'approche pour lui tendre le verre d'eau. Ça ne l'amuse pas. Jill ne l'amuse pas un seul instant. Ce doit être un simple tour de son esprit pour occulter l'angoisse qui entame de le tenailler.
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Jill-Saï Zücker
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : ENVIRON 5 MOIS
ÂGE : VINGT-TROIS ANS
TROUBLE(S) : NYMPHOMANIE, SCHIZOPHRÉNIE, CANNIBALISME, SATANISTE

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PSEUDO : TON PIRE CAUCHEMAR
CREDITS : KIDD
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Jill-Saï Zücker

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MessageSujet: Re: it's driving me insane.   it's driving me insane. EmptyMar 28 Mai - 8:02


it's driving me insane.

Enveloppée dans un drap blanchâtre, une silhouette se dessine, immobile comme statufiée. Aucun bruit, seulement une légère inspiration qui trahit l'ambiance sordide de cette cellule si mal éclairée. Personne n'aurait envie d'y pénétrer, encore moins en connaissant l'occupante de ces lieux. Certains ne supportaient même plus d'être seul en sa compagnie, une sorte de peur qui paralysait complètement les membres de leur corps, empêchant ainsi la moindre possibilité de s'enfuir ou de riposte en cas d'attaque. Une phobie pour certains, juste une folle de plus pour d'autres, une chose était sûre, personne n'était indifférent à cette créature qui pouvait être capable des pires horreurs, mais surtout des pires tortures. Le personnel se refilait tant bien que mal la patiente, avec appréhension, et désespoir lorsque venait leur tour. Pourtant, c'était un rite de passage, une obligation, une sorte de test d'endurance psychique. Il paraissait qu'une fois l'avoir découverte, tout semblait beaucoup moins effrayant, voir même, moins étrange. Mais, il était difficile de ressortir de cet endroit sans avoir la sensation d'avoir perdu un morceau de soi. Elle avait conscience de son pouvoir, de cette peur qu'elle provoquait chez la plupart des personnes, et pourtant, le personnel, comme les internés n'avaient vu que le début de l'iceberg à la dérive. L'entrée d'un infirmier dans l'antre du diable avait finalement eu raison de son sommeil. Son corps redressé, son drap encore sur ses épaules, elle observait son visiteur d'un regard lugubre, fixe, prête à passer à l'attaque.

« Bonjour, c'est l'heure. » Même pas l'envie de perdre son temps à des balivernes de la sorte. « L'heure d'être au petit soin pour des adorables patients comme Esfir, dommage, il faudra te contenter de moi.» Hors de question que sa seule source de distraction de la matinée disparaisse. Ce pauvre infirmier allait s'en doute passer un mauvais moment, mais qu'importe, son bon plaisir passait avant les états d'âmes des pauvres humains dans son genre. Que risquait-il ? Pas grand-chose, après tout, la patiente n'allait pas le manger, quoi que en y réfléchissant, s'il était aussi appétissant à l'extérieur qu'a l'intérieur ... « Tu coopères... ou je joue à l'avion ? » Une pointe d'ironie qui n'était pas forcément au goût de la jeune femme. Cherchait-il à prouver sa supériorité ? Elle allait vite le remettre à sa place d'esclave, de servant pour la gloire de Satan. Dans un geste brusque, rapide, le verre d'eau avait valsé avant de finir sa course contre un mur à l'autre extrémité de la pièce. « Tu ferais mieux de nettoyer avant que l'envie ne me prenne de te trancher la gorge. » Elle le regardait d'un air satisfait, avec un léger sourire sadique, en attendant qu'il s'exécute. Si misérable, si détestable, le genre humain n'avait vraiment rien pour lui. « Tu comptes me donner mes médicaments avant que je fasse une crise ? Vous y croyez tellement dans votre médecine, ridicule. » Jill était toujours sur son lit, les jambes croisées, dans une position digne du yoga, avec son vieux drap qui couvrait son corps. Pour une fois, elle semblait presque calme, sereine.
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Adriel Weargraves
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MessageSujet: Re: it's driving me insane.   it's driving me insane. EmptyLun 3 Juin - 20:10

Adriel n'espérait rien d'autre, et elle lui donne raison. Jill est égale à elle-même. Ni plus, ni moins. Exactement comme il la redoute et la hait en tout point. Exactement comme il la méprise cependant, précisément aujourd'hui. Car bien qu'il soit animé des meilleures intentions, il ne peut que dédaigner (malgré un sacerdoce d'impassibilité) les mots qu'elle lui adresse comme sa première provocation. C'est facile. C'est attendu. Et bien qu'il n'ait aucune envie d'en connaître davantage, il ne peut que déplorer la stagnation de sa patiente. D'une certaine façon, voilà qui est reposant. Aucun imprévu. Tout est sous contrôle. Mais il la méprise tout de même. Il n'y a, peut-être, que cela à faire d'elle, de toute façon. Si fort qu'il s'invective d'autres intentions. « L'heure d'être au petit soin pour des adorables patients comme Esfir, dommage, il faudra te contenter de moi. » Alors il ne répond pas. Il n'y a rien à répondre. Il faut la laisser se débattre avec ses propres délires, et la laisser vaincre à chaque fois. C'est bien moins usant. C'est presque plaisant. En exceptant l'orgueil, et quelques fois la dignité, il est, tout à l'inverse, fort aisé de gagner sur un tout autre plan, qu'elle ne peut pas imaginer (bien entendu, puisqu'elle est aliénée, pense-t-il). Il n'y a aucun intérêt à faire montre de fierté, à Giercliff : le fou gagne toujours. Et c'est une vanité qu'Adriel ne se permet pas. Il faut tolérer, éponger, dépasser. Il faut tout simplement être infirmier, ou médecin, ou quelque architecte du soin. Il ne faut pas sombrer avec eux. Adriel ne doit pas sombrer avec Jill. C'est bien son âpre combat quand elle repousse sa main, et laisse le verre d'eau exploser en mille bris sur le sol. « Tu ferais mieux de nettoyer, dit-elle, avant que l'envie ne me prenne de te trancher la gorge. » Adriel se tait. Il se tait parce qu'il sait qu'il a eu tort de faire preuve d'ironie. Elle se sert de tout, et toujours contre lui. Le blâme lui revient, alors il s'exécute, fait comme lui obéir, quand il ramasse avec précautions chaque morceau. Des morceaux de verre. Adriel le comprend doucement, mais on lui a remis un équipement somme toute dangereux. Un verre en plastique, voilà ce dont il faudra se souvenir dorénavant : et il ne réapparaît qu'après en avoir récupéré un semblable. « Tu comptes me donner mes médicaments avant que je fasse une crise ? Vous y croyez tellement dans votre médecine, ridicule. » C'est intérieurement que l’infirmier soupire. De la patience et un grand optimisme. Si bien qu'il répond avec suffisamment d'aplomb : « Ça peut être moi... ou ça peut être un tout autre infirmier. » Il darde sur elle un regard neutre, sans expression. A vrai dire, c'est l'exact reflet de ce qu'il ressent à présent : absolument rien. « Qui ne prendra pas le temps de t'écouter faire des histoires. » Adriel n'avait pas à s'enorgueillir d'être meilleur qu'un autre, mais il restait cependant certain que, dans l'enceinte de Giercliff, il était encore d'une courtoisie, et d'un pacifisme, que beaucoup de ses collèges ne pratiquaient pas. « Alors je te suggère, ne suggère-t-il pas un instant, puisque tu ne crois pas aux effets de ces médicaments, de les prendre. Tout de suite. » Il lui dépose le verre d'eau sur la table de chevet, puis il se retire dans l'embrasure de la porte. Ce n'est pas une attitude de lâche, de fuite. Il se tient prêt à appeler d'autres hommes, plus grands et plus forts que lui. N'importe qui d'autre qu'Adriel, entre ces quatre murs, saurait faire avaler, de force, ses médicaments à Jill. « Fais ton choix, mais fais-le vite. J'ai d'autres patients à voir, et je dois encore t'ausculter. »
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Jill-Saï Zücker
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MessageSujet: Re: it's driving me insane.   it's driving me insane. EmptyJeu 6 Juin - 8:06

Soumis, un simple esclave qui coopère sans même protester, et dans son malheur, cette créature pitoyable vivait par sa simple volonté. Sa vie ne représentait pas grand-chose à ses yeux, juste un tas de chair qui déambulait fièrement dans les couloirs de l’asile, alors qu’en quelques secondes, elle pouvait mettre à terme à son existence si inconcevable. Misérable homme qui profite d’un pouvoir qui n’est pas le sien, un usurpateur, rien de plus, si lent, sans aucune valeur. Elle soupire bruyamment, l’ennui était devenue une ennemie qui fallait combattre, au prix de l’isolement, de la punition, et donc de l’éternel solitude. Seule, les risques étaient limités d’après les rapports, mais les humains étaient si prévisibles, si peu intelligents qu’elle pouvait en faire ce qu’elle désirait, au fond rien n’arrive par hasard. Elle ne l’écoutait même pas, geindre comme un pauvre porc proche de l’abattoir, tu feras ce qu’elle décide, consciemment ou involontairement. Sa force de persuasion, son talent de manipulation, des armes fatales pour des âmes faibles, sans aucune défense. Intérieurement, des images défilaient, insupportables pour la plupart des personnes dites « normales » mais incroyablement jouissives pour son esprit en quête de sensation forte, d’adrénaline. Le sang n’avait plus coulé depuis bien longtemps, son corps réclamait une délivrance.

« Alors je te suggère, puisque tu ne crois pas aux effets de ces médicaments, de les prendre. Tout de suite. » Les songes envolaient, mais encrés au plus profond d’elle-même, aurait-il peur en voyant sa dernière heure ? Courageux, certes, mais pas téméraire, en témoigne, sa lâche prestation. Il avait fui près de cette porte, une issue de secours, un moyen d’être rassuré, alors qu’elle voyait dans ses yeux une sorte de crainte, une envie soudaine de fuir rapidement. Il cachait des émotions intenses derrière un désintérêt total, comment pouvait-être aussi misérable ? Elle regarde le verre, les médicaments, teste sa patience, son endurance face à la peur, la mort. Devrait-elle se bousiller le cerveau pour son plaisir, se soumettre à sa volonté ? Jamais. Son choix était radical, avait-il conscience qu’aucune personne n’aurait un quelconque pouvoir sur sa pensée ? Son corps avait finalement pris place au milieu de cette étroite cellule, les longs cheveux noirs en avant, légèrement décoiffés, un spectacle digne des films d’horreur, une pointe humoristique en voyant cette scène, un plagiat quand on y repense, mais une insupportable peur lorsqu’elle bouge en regardant le sol, sans un bruit. Sa comédie devrait s’arrêter avant qu’il parte retrouver les jupes de sa mère en pleurant, mais si tellement bon de sentir le frisson qui pouvait parcourir son échine. « Approche-toi, donne les moi, ausculte moi, de quoi as-tu peur ? » Elle avançait encore et toujours vers lui, lentement avec un pas trainant, tel un zombie en quête d’une nouvelle victime, mais avec une intelligence qui l’obligeait à garder une distance raisonnable, fuir était si simple pour lui. Elle s’embrasse de l’intérieur, des pulsions meurtrières, une envie de recouvrir les murs de sang, de son sang encore si chaud, et voir son dernier soupir dans son regard, une jouissance telle qu’elle n’aurait même pas besoin de s’offrir à son corps d’humain, peut-être pourrait-elle simplement honorer son corps après sa mort, une sensation de froideur au creux de ses reins, et l’impensable plan diabolique se profilait à l’horizon de cette nouvelle journée. « J’aurais besoin de tes services, vivant ou mort, aujourd’hui, demain, un jour »
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