khanpasha + et vive l'anomie

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Ziyaudinevich Yamadayev, Khanpasha

LIEU ET DATE DE NAISSANCE :

A Malgobek en Ingouchie, le vingt-sept août 1991 (vingt-deux ans).

SEXE :

Masculin.

ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION :

❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ✔ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé

ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE :

✔ oui ❒ non

ACCOMPAGNEMENT :

❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ✔ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ✔ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ❒ police ❒ autre (précisez)

DATE DE L’ARRIVÉE :

Le 23 septembre 2012.

HEURE DE L’ARRIVÉE :

Trois heures trente-quatre.

TROUBLES IDENTIFIÉS :

Trouble de l’orgasme chez l’homme, abus physique d’un adulte (victime), état de stress post-traumatique, non-observance du traitement, personnalité antisociale.

DÉLITS :

Participation à un mouvement insurrectionnel ; complot ; attentat ; infraction en matière d’armes et de produits explosifs ; destruction, dégradation et détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes ayant entraîné la mort ; empoisonnement prémédité ; administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui ; torture ; violence ; viol avec tortures ; privation d’aliments ou de soins ; séquestration ; assassinat ; braquage; vol ; extorsion ; contrefaçon et falsification.

DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :

Dangereux qu’envers les personnes qui l’importunent. Les membres du personnel sont les premières victimes de ses actes furieux, Khanpasha refuse leur autorité.

Khanpasha Ziyaudinevich Yamadayev

par le docteur wilson

ÉVALUATION MULTIAXIALE

Diagnostic principal : raison de la consultation.
Léger : si aucun ou peu de symptômes, en dehors des symptômes nécessaires pour établir le diagnostic, sont présents. La vie sociale ou professionnelle du patient n’est que peu affectée.
Moyen : symptômes et altérations du fonctionnement se situent entre léger et moyen.
Sévère : sévérité particulière de certains symptômes ou présence de nombreux symptômes en plus des symptômes obligatoires pour porter le diagnostic. Egalement, si le fonctionnement social est fortement altéré par les symptômes.
Rémission partielle : reste encore quelques symptômes d’un trouble dont tous les symptômes obligatoires ont été auparavant observés ou si on sait qu’ils étaient présents.
Rémission complète : les symptômes ne sont plus présents mais il peut parfois être utile de conserver une trace de leur présence auparavant.
Antécédent : il peut être utile d’indiquer les antécédents d’un sujet préalablement diagnostiqué et guéri.
Récidive : si les critères symptomatiques ne sont pas remplis mais qu’ils traduisent la récidive d’une affection déjà diagnostiquée auparavant.
NS : non-spécifié.

AXE I – TROUBLES CLINIQUES, AUTRES SITUATIONS POUVANT FAIRE L’OBJET D’UN EXAMEN CLINIQUE

F84.3 [299.10] Trouble désintégratif de l’enfance (antécédent) Régression marquée dans plusieurs domaines après une période de développement apparemment normal d'au moins deux années, avant l’âge de dix ans. // Diagnostiqué à ses cinq ans. Perte du langage expressif et réceptif, du contrôle sphinctérien, vésical et anal, du jeu. Altération qualitative des interactions sociales et de la communication. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, avec stéréotypies motrices et maniérismes. Considéré comme en rémission complète à ses neuf ans et comme guéri à ses onze ans. Aucun retard mental ou trouble neurologique ayant été décelé chez le patient, la cause se trouvait vraisemblablement dans l’inconscient du patient. Selon les notes du psychologue Maskhadov, cela aurait été dû à la peur du père, qui aurait bridé le développement normal de l’enfant. Ce dernier, pour échapper à la violence paternelle, aurait tenté de se réfugier dans des étapes ultérieures de sa vie, où il était considéré comme irresponsable et donc, non-punissable par le père. La mère du patient ayant interféré dans les soins, ce dernier s’est mal résorbé et une tension sexuelle retenue est apparue chez le patient, ce qui a conduit à un épisode de pyromanie qui lui-même s’est mué en trouble de l’orgasme.

F63.1 [312.33] Pyromanie (rémission complète) Allumage délibéré et réfléchi d’incendies, survenant à plusieurs reprises. Produit une tension ou excitation émotionnelle avant l’acte, un plaisir, une gratification puis un soulagement à l’allumage des incendies, en les contemplant ou en participant aux évènements qui en résultent. Le feu n’est pas allumé pour un bénéfice quelconque, camoufler une activité criminelle, exprimer un sentiment (colère, vengeance) ou du fait d’une altération des capacités cognitives. // Premier incendie rapporté lors des huit ans du patient. Dernier à ses dix-sept ans. Considéré en rémission partielle à partir de ses treize ans, puis en rémission complète à partir de ses dix-sept ans – n’est pas déclaré comme guéri, car le patient avoue se sentir encore attiré par les flammes, le bois qui crépite et l’odeur des allumettes. Est conseillé de ne pas le faire travailler en cuisine. Fut soigné par divers psychiatres et psychologues, manque de continuité dans le suivi de ce trouble. Sans nul doute la traduction adolescente de la peur du père et suite directe du trouble désintégratif de l’enfance du patient. Les transformations hormonales et principalement sexuelles du patient l’ayant fait sortir de facto de la petite enfance, il ne put plus se réfugier dans des stages inférieurs rattaché aux premières années de sa vie. A cela doit être lié la frustration de ne toujours pas pouvoir lutter physiquement contre le père. Le patient a alors transformé sa frustration dans la pyromanie : le feu a remplacé la chaleur que le patient attendait du père et la transgression des interdits le rassurait sur ses capacités à lutter, à dépasser et sur sa liberté morale. Cela lui permit aussi d’évacuer ses tensions sexuelles, sans jamais y céder d’une façon plus naturelle. A pris la relève un trouble de l’orgasme.

F52.3 [302.74] Trouble de l’orgasme chez l’homme (moyen) Absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme après une phase d’excitation sexuelle normale qui est à l’origine de souffrances ou difficultés interpersonnelles. // Trouble ayant commencé parallèlement à la pyromanie du patient, mais aujourd’hui encore en lui installé. Ce dernier n’ayant jamais exprimé ses désirs sexuels, les refoulant inconsciemment avec une telle force qu’il a déclaré n’avoir eu que très rarement des rêves érotiques. Cela vient évidemment de son envie de rester un nourrisson, pour échapper à la violence du père ; et de donc ne pas être actif sexuellement. (Bien que son père soit décédé, il lui reste la peur de la figure paternelle. Est à privilégier, dans son entourage de soin, des figures maternelles.) Il est d’ailleurs encore vierge et ne cherche pas la proximité avec les femmes qu’il trouve attirantes – de peur de les décevoir ou d’être moqué. Vient de là une méfiance et des tendances méchantes envers la gente féminine (principalement de son âge). Le patient part toujours de la pensée qu’elles ne peuvent l’accepter, à part comme un fils. Semble mieux supporter les femmes âgées, ayant eu des enfants. Les voit alors comme des mères et aucunement comme des partenaires sexuels possible et se sent rassuré. Panique si une femme lui confie avoir une attirance physique envers lui. A tendance à s’en prendre aux mâles alphas, qui ouvertement séduisent facilement les femmes – par jalousie, sans qu’il ne se l’avoue. Sujet délicat, le patient n’aime pas parler de sa sexualité et s’énerve rapidement si le sujet est abordé.

T74.1 [995.81] Abus physique d’un adulte (rémission partielle, diagnostic principal) Catégorie utilisée lorsque le motif de l’examen clinique est la maltraitance sévère d’un individu par un autre par le biais d’un abus physique. // Signalé comme en rémission partielle du fait de l’état de stress post-traumatique qui en découle. L’abus eut lieu alors que le patient était en prison ; une dizaine d’autres prisonniers décidèrent de le lyncher. Il passa quelques jours dans le coma et eut de multiples contusions qui sont rapportées dans son dossier médical. Jusque-là, aucune atteinte physiologique n’a été déclarée du fait de cet incident. Toutefois, son état est à surveiller de près, le patient ayant reçu plusieurs coup à la tête et ayant été poignardé à plusieurs reprises avec un morceau de verre, surtout au niveau du foie.

F43.1 [309.81] Etat de stress post-traumatique (moyen) Le sujet a été exposé à un événement traumatique qui a fait naître en lui une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. L’évènement traumatique est constamment revécu. Le sujet évite les stimuli associés au traumatisme et ressent un émoussement de la réactivité générale et présente des symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative. Tout cela sur plus d’un mois et entraînant une souffrance clinque et une altération du fonctionnement social. // Depuis plus de six mois le patient présente des symptômes d’état de stress post-traumatique mais les soins commencent à montrer leurs fruits, ce qui fait que ce trouble n’est plus noté comme sévère mais comme moyen. Toutefois, des possibilités de retour en arrière sont possibles et est à surveiller qu’une anxiété généralisée ne suive pas. Le patient refoule et transforme énormément de sentiments, comme le montre la ligne formée par le trouble désintégratif de l’enfance, la pyromanie et le trouble de l’orgasme. Il ne cesse de fuir ses souvenirs et se réfugie dans la lecture et l’activité physique, cherchant à tout prix à ne pas laisser vagabonder ses pensées. Point positif, son besoin d’échapper à ses idées le pousse à se sociabiliser, pour se concentrer sur autre chose que sur lui-même.

[Z91.1 [V15.81] Non-observance du traitement (sévère) Catégorie utilisée lorsque le motif de l’examen clinique est la non-observance d’un aspect important du traitement médicale. // Est conseillé de lui donner des produits liquides, qu’il est obligé d’avaler et ne peut cacher dans sa bouche, ou des injections. Il lui arrive souvent de ne pas se présenter pour aller prendre ses médicaments, ou de les cracher au visage de l’infirmier les lui donnant. Parfois, le patient menace ou s’arrange avec d’autres patients pour qu’ils les avalent à sa place ou pour qu’ils lui donnent les leur, si cela peut stopper l’effet des siens – ou les aggraver. Il est donc à surveiller de très près dans ces moments. Le patient supporte mal l’inconfort résultant de son traitement et les inconvénients qu’ils entraînent. La pensée que cela l’empêchera de se défendre si on tente encore de le tuer est récurrente et une obsession chez lui.

AXE II – TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ, RETARD MENTAL

F91.x [312.81]Trouble des conduites (antécédent) Ensemble de conduites répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet. // Il semble que de tout temps le patient ait enfreint toutes les lois qui l’importunaient. Dès la maternelle il brutalisait, menaçait, intimidait les autres écoliers et lapidait les chiens de ses voisins. Il est le plus souvent responsable des bagarres dans lesquelles il est impliqué et n’hésite pas à se servir d’armes ou à en fabriquer (il est très imaginatif, d’ailleurs). La notion de propriété privée n’existe pas chez le patient, qui semble vivre selon les mots « ce qui est à toi est à moi mais ce qui est à moi est juste à moi ». Ne laissez pas traîner de gâteaux sur votre bureau, où ils disparaîtront. Pareil pour les lasagnes et les purées faites maison (pensez toutefois que la nourriture est un bon moyen de l’amadouer). Le patient a déjà fugué et fait l’école buissonnière, cela avant treize ans. Ce trouble des conduites a été abandonné pour une personnalité antisociale, du fait de son prolongement après les quinze ans du patient. Ce trouble était noté comme sévère, car a causé des dommages considérables à autrui et le nombre des problèmes de conduite dépassait largement le nombre requis pour le diagnostic. Il semble venir d’une opposition au père, qui s’est toujours montré effroyablement strict tout en étant une volonté d’attirer son attention. Des causes génétiques sont aussi à considérer, des cas de troubles de la personnalité semblent être récurrents dans l’histoire familiale du patient. Son grand-père est mort tué d’un coup de fusil par un voisin qu’il ne cessait de maltraiter. Une grand-tante s’est suicidée, sa sœur aînée semble avoir fait plusieurs dépressions et sa mère semble avoir une personnalité borderline.

F60.2 [301.7] Personnalité antisociale (sévère) Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de quinze ans. // Plus qu’un mépris, le patient semble nourrir un haine bouillonnante envers l’ordre établi et ses règles. Incapable de se conformer aux normes sociales, plusieurs fois il a été arrêté pour divers crimes et délits. Il trompe aussi pour le plaisir ; de ce fait il est extrêmement important de noter les détails des moments qu’il raconte pour, quelques jours après, les lui redemander : s’il les change, c’est qu’il mentait. On note, comme chez la majorité des sociopathes, on note une impulsivité et une incapacité à planifier à l’avance, une irritabilité et agressivité et un mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui. S’il vous dit de regarder en bas par la fenêtre, ne le faites pas. Irresponsable, il n’a jamais réussi à trouver un emploi stable et ne sait honorer ni ses obligations financières ni ses rendez-vous. N’attendez pas qu’il se présente à votre porte ; allez le chercher. Ou envoyez quelqu’un, avec une seringue de calmant. Le patient a, peu de scrupules mais aussi peu de remords – il ne ressent pas le besoin de se justifier après avoir blessé, maltraité, volé autrui. Tout cela le laisse indifférent. Et cela est sévère, son casier judiciaire n’a rien de celui d’un individu aimable et aimant. Aussi, bientôt va-t-on pouvoir poser son nom sur une des cellules d’isolement vu le temps qu’il passe là-bas. Les menaces impliquant la souffrance, que ce soit la sienne ou celle d’autrui, ne l’atteignent pas. Cela est la suite du trouble des conduites décrit plus haut.

AXE III- AFFECTIONS MÉDICALES GÉNÉRALES

Problèmes avec le groupe de support principal : plusieurs, principalement avec ses parents mais aussi ses deux jeunes frères, sa sœur aînée, le fiancé de sa sœur aînée ainsi qu’avec son grand-père et la sœur de son père. Le père s’est montré dur et incompréhensif face aux maux du patient mas n’a jamais refusé qu’il soit soigné. C’est la mère qui refusait l’internement du patient et s’est toujours montrée très protectrice envers lui (il a d’ailleurs commencé à marcher et parler tard) – les désaccords du père et de la mère envers le patient ont conduit à une discipline inadéquate. Les deux jeunes frères ont été abusés par leur frère (violences, tortures, privations de soin) tout comme la sœur aînée (violence, séquestration). La jeune sœur du patient n’a jamais subi ses colères et débordements, sa discrétion et leur grande différence d’âge l’aidant. La tante du côté paternel du patient a été volée et trompée par ce dernier et pour la faire taire, ce dernier a tenté de l’empoisonner. Cet épisode marque le début du rejet familial du patient, qui quitta alors la demeure principale (vivaient avec lui ses parents, sa fratrie mais aussi d’autres membres de sa famille dont sa tante paternelle). Ses problèmes avec son grand-père tiennent plus de son imagination que de faits réels, ce dernier étant mort alors que le patient n’avait que onze ans. Néanmoins, il se retrouve dans cet homme connu pour sa cruauté mais aussi sa sexualité débridée ; ce qui le met mal à l’aise et renforce ses troubles sexuels. Il est possible que le patient soit le fils du grand-père paternel et non pas du père.

Problèmes liés à l’environnement social : aucun.

Problèmes d’éducation : plusieurs, principalement dû à l’arrêt précoce de la scolarité du patient qui cessa de se rendre à l’école de façon définitive à l’âge de quatorze ans (il a commencé l’école buissonnière à ses neuf ans). Des précepteurs furent embauchés, mais jamais ne réussirent à lui faire atteindre un niveau suffisant pour le moindre examen. Des conflits avec ses camarades et ses enseignants ont toujours été présents, se traduisant par des punitions morales, physiques et des exclusions. Malgré les conseils du psychologue Maskhadov, le patient ne fut jamais interné dans un établissement scolaire spécial.

Problèmes professionnels : le patient n’a jamais connu d’emploi stable, n’ayant pour seules expériences professionnelles des situations précaires, difficiles et inadaptées lui apportant des insatisfactions et du stress. De nombreux conflits avec ses employeurs et ses collègues ont jalonné ses rares expériences du monde professionnel. Le patient ne s’est jamais impliqué dans les emplois qu’il trouvait, ne respectant ni ses tâches ni ses horaires et ne cherchait aucunement à progresser, complètement désintéressé.

Problèmes de logement : des relations tendues avec ses voisins et les personnes vivant avec lui, que ce soit quand il était dans la demeure familiale ou ailleurs. Le patient a rarement vécu seul, sa faculté à omettre de payer ses factures et loyers l’ayant poussé à préférer se reposer sur autrui. Il a connu de nombreux abris après avoir quitté la maison de ses parents, dont des squats.

Problèmes économiques : aucun.

Problèmes d’accès aux services de santé : aucun ; le véritable problème n’étant pas l’accès mais le fait d’y faire rester le patient et cela contre sa volonté et celle de sa mère.

Problèmes en relation avec les institutions judiciaires/pénales : Pour avoir la liste complète des chefs d’accusations retenus contre le patient passés ou présents, veuillez vous reporter à son casier judiciaire. Est à noter une sévère aversion pour les représentants des forces de l’ordre ainsi que toute personne incarnant un pouvoir ayant des droits sur sa personne comme les infirmiers, médecins mais aussi représentants des peuples, grands marchands et autres personnalités publiques pouvant manipuler, écraser les foules.

Autres problèmes psychosociaux et environnementaux : sa participation aux conflits internes à son pays (guérilla) a certainement ouvert le chemin au développement de sa personnalité antisociale, du fait de sa complaisance dans le crime et le manque de remords. Ayant des années durant vécu dans la licence sans limites, le patient à présent ignore des règles sociétales comme le respect d’autrui et celui des biens. Tuer n’est plus pour lui un fait hautement répréhensible et voler pour son plaisir une chose courante. Encore une fois, ne laissez pas traîner vos lasagnes.

AXE IV – PROBLÈMES PSYCHOSOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX

100 à 91 : absence de symptômes, n’est jamais débordé par les problèmes rencontrés.
90 à 81 : symptômes absents ou minimes, fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines.
80 à 71 : si symptômes présents, transitoires et réactions prévisibles à des facteurs de stress et altération légère du fonctionnement social.
70 à 61 : quelques symptômes légers et/ou légère difficulté dans le fonctionnement social.
60 à 51 : symptômes d’intensité moyenne et/ou difficulté d’intensité moyenne dans le fonctionnement social.
50 à 41 : symptômes importants et/ou altération importante du fonctionnement social.
40 à 31 : existence d’une certaine altération du sens de la réalité et/ou de la communication et/ou déficience majeure dans plusieurs domaines sociaux et/ou psychiques.
30 à 21 : comportement notablement influencé par des idées délirantes et/ou hallucinations et/ou troubles grave de la communication et/ou du jugement et/ou incapacité à fonctionner dans presque tous les domaines.
20 à 11 : existence d’un certain danger d’auto et/ou d’hétéro-agression et/ou incapacité temporaire à maintenir une hygiène corporelle minimum et/ou altération massive de la communication.
10 à 1 : danger persistant d’auto et/ou d’hétéro-agression grave et/ou incapacité durable à maintenir une hygiène corporelle minimum et/ou geste suicidaire avec attente précise de la mort.
0 : information inadéquate.

Echelle EGF du patient : 20 – existence d’un certain danger d’hétéro-agression. Le patient n’est pas noté plus haut car ce danger reste limité et il est bon de le garder près de la tranche 30 à 21 car surtout chez lui le problème est un trouble grave du jugement.

e-b

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21 ans

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Pedro Bertolini

Ne me torture pas aujourd'hui.

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My mind in trouble

If you are a terror to many, then beware of many.

Khanpasha dormait, chevilles et poignets liés à une chaise. Son menton, presque imberbe, reposait sur son torse qui, au rythme de sa respiration tranquille, se soulevait. Tous ses muscles étaient relâchés, bien que parfois un tic les faisait tressauter. Il y avait toujours devant lui le seau d’eau, le linge trempé et l’appareil électrique qui avaient servi à le torturer. Rien qui ne laisse des marques visibles. Les supérieurs avaient été très clairs sur ce point et leurs ordres avaient été respectés avec rigueur par leurs subalternes. Ils avaient même veillé à placer des bandes autour de ses membres ligotés, pour éviter la morsure de ses liens. Demain devait se tenir le jugement du jeune terroriste, qui serait retransmit sur toutes les grandes chaînes du pays. Alors on se devait de faire attention. Le gouvernement devait paraître aussi blanc que l’accusé semblait noir.

On l’avait torturé juste pour la forme. Par habitude. Et par vengeance. Mais il n’a rien dit de plus que lors du premier interrogatoire. Les mêmes noms, les mêmes endroits. Les mêmes histoires. Et à présent, il dormait. Comme si avoir dénoncé ses collègues aucunement ne le troublait. Cela avait intrigué, cela avait fait venir d’autres questions. Mentait-il ? Désignait-il des personnes au hasard ? On avait vérifié. On avait interpellé, fouillé et interrogé. Et on avait trouvé des preuves. Avaient-elles été disposées chez eux pour les faire accuser ? Cela semblait trop étrange, trop recherché pour la cellule terroriste à présent démantelée. Aussi, toutes ces personnes étaient liées et certaines avaient même fait des séjours dans des pays connus pour leurs camps de formation djihadistes. Alors on ne chercha pas plus loin. Le pays avait besoin de réponses et d’accusés. Pourquoi, comment et qui. Et vu les temps difficiles, mieux valait agir vite avant que tout n’éclate. Ils cherchaient la guerre et le gouvernement ne voulait pas la leur donner.

Lui aussi semblait chercher la guerre, mais cela semblait être sa seule fin. Aucun idéal, aucune pensée à défendre. Un manque de moralité tel qu’on le retrouvait aux côtés de ceux qui avaient assassiné son père, qui de son vivant était un haut fonctionnaire. Et ses seules réponses étaient qu’un concours de circonstances l’avait placé là. Sur cette chaise, dans ce sous-sol vide. On lui avait posé toutes sortes de questions, pour tenter de comprendre ses motivations. Etat-il conscient que ses actes allaient causer la mort de dizaines de personnes ? Oui. Savait-il que cela était illégal ? Bien évidemment. N’avait-il pas honte de lier le nom de sa famille à un groupe terroriste ? Le damoiseau ne s’était jamais vu comme un membre de l’Ingush Jamaat (ne voyaient-ils pas la croix chrétienne autour de son cou ?). Juste qu’il avait été intéressé, tout comme eux, par le fait de réduire en cendres le commissariat de police et tous ceux y travaillant. Vengeance et mesquinerie. Alliance qui ne tenait plus une fois le but atteint et c’est pourquoi le jeune blond n’avait aucune honte à dénoncer ceux qui, en ayant participé au plan, ne s’étaient pas fait prendre. Et pourquoi s’en sortiraient-ils ? Khanpasha ne supportait pas d’être tombé alors que d’autres s’en étaient sortis. Toujours dans la rancune, dans la jalousie. Mais à présent, c’était bon. Et en plus, ses aveux lui octroyaient une diminution de sa peine. Et avec un peu de chance, sa mère userait de son influence pour limiter les dégâts. Elle ne supportait pas de voir son fils dans des situations mal vues par sa société… C’était comme si une part de sa propre personne était réprimandée. Et la matrone, elle, possédait des vertus qui la faisaient souffrir. Au contraire de son enfant. Peut-être même que le dossier psychologique de Khanpasha jouerait, lui aussi encore une fois, en sa faveur…

Comme la fois où il avait agressé sexuellement sa voisine avec sa flûte traversière, parce qu’il ne supportait pas de l’entendre répéter, heures durant, ses morceaux pour débutants. Ah, Khanpasha n’avait pas menti, la fois où il l’avait menacée de lui enfoncer son satané pipeau dans les fesses. Un coup de sang que le jeune homme ne regrettait pas et qui l’envoya quelque temps entre les murs blancs d’un hôpital psychiatrique. Et ce n’était pas la première fois. Combien de séjours y avait-il fait dans son enfance ? Quelle honte cela avait été pour sa mère d’avoir un enfant désigné comme débile. Peut-être, aussi, que cela la renvoyait à sa propre erreur : Khanpasha, souvent, se demandait s’il n’était pas le fils de son grand-père paternel. Il retrouvait son visage dans les photographies de jeunesse de cet homme et, tout comme lui, était craint de sa famille pour sa folie et ses furies. Un mystère que tentait d’oublier le jeune blond, qui peut-être ne tenait qu’à la haine de celui qu’on disait être son père. Un père dont il n’avait jamais voulu et dont la mort avait été un soulagement. Oh, les deux ne s’étaient jamais bien entendus. Toute son enfance le terroriste s’était senti ligoté par la pression paternelle, qui avait élevé ses enfants comme s’il s’agissait d’un bataillon de soldats. Ne leur montrant son amour que par des récompenses – et Khanpasha, du fait de son caractère, avait rarement eu des récompenses. Et plus il grandissait, plus cela empirait.

Au fil du temps, le blond cendré était devenu une source de luttes entre ses géniteurs. Son père faisait tout pour l’enfermer alors que sa mère ne cessait de le faire revenir dans sa demeure. Tous les moyens étaient bons et la corruption était son préféré. Qu’importe les crimes, vices et problèmes de son enfant. Qu’importe que Khanpasha avait besoin, véritablement, d’un soutien psychologique. Peut-être que si elle avait laissé les psychiatres faire leur travail il n’en serait pas là… Peut-être n’aurait-il jamais été aussi monstrueux et immoral. Sans aucune honte volait-il ses proches et pour son plaisir les faisait souffrir. Comme cette fois où il maintint sa sœur aînée enfermée dans le cellier, alors que leurs parents étaient partis fêter leurs vingt ans de mariage. Parce qu’il ne voulait pas être embêté par cette dernière, qui avait promis à son père de le surveiller. La forçant à faire ses besoins entre les bouteilles de vin et champagne, qui était la seule boisson qu’elle pouvait avoir. Et pire encore, pour se sustenter, lui laissa-t-il un morceau de viande périmée. Quoi de pire, pour une végétarienne, que d’être servi ce plat peu ragoutant. La demoiselle refusa d’y toucher les premier temps, laissant la viande se décomposer plus encore. Mais il y eut un moment où elle ne tint plus et y goûta, tombant affreusement malade. Si son fiancé, inquiété par son absence, n’était pas venu fouiller la demeure de la famille Yamadayev, elle y serait restée. Vraiment, Khanpasha n’aimait pas être chaperonné. Et cette anecdote n’en est qu’une parmi d’autres, pour exprimer son indépendance maladive.

Le damoiseau en voulait au monde entier. Et plutôt que de vouloir disparaître, comme certains le faisaient, lui voulait mettre fin à tout ce qui l’entravait. Refus de l’ordre établi, volonté d’être seul roi. Que le reste soit ses esclaves, ses jouets, ses objets ! Mais pour le moment, le roi fou dormait, exténué par les blessures portées à son corps. Il dormait paisiblement, car savait avoir suffisamment lutté pour conserver son honneur. Et les victimes ? Oh, ce n’était pas ce qui le préoccupait. Ce n’était pas le premier attentat dans lequel il s’était impliqué, ce n’était pas son unique crime… Depuis longtemps son âme s’était convertie à la cruauté sans remords.

***

Il avait dormi tout le long du trajet, mais se sentait quand-même extenué. C’était toujours ainsi, avec les neuroleptiques. C’était un sommeil étrange, lourd. Aucunement réparateur. Khanpasha ne pouvait toujours ni bouger, ni parler. Mais pouvait contempler les murs de sa nouvelle cellule. Un infirmier approcha et l’ingouche eut envie de lui crier de s’en aller. Qu’il ne voulait que personne ne l’approche et encore moins ne le touche. Hélas. Il n’était pas en état. Voyant qu’il était réveillé, l’homme s’agenouilla pour mettre son visage à la hauteur de celui fraîchement interné. Quelques mots, pour lui souhaiter la bienvenue à Giercliff. Le damoiseau voulut donner un coup de genou sur la tempe de l’infirmier, mais ses jambes étaient, elles aussi, endormies. On lui dit qu’on allait prendre soin de lui. Qu’on allait le soigner et le choyer. Comme s’il avait besoin de quelqu’un pour s’occuper de lui… Khanpasha ne supportait pas d’être vu comme cela. Ah, il lui ferait bien ravaler ses mots sordides ! Puis on éteignit les lumières, le laissant dans le noir après lui avoir dit qu’il ferait bien de dormir encore un peu. Etait-ce la nuit, ou on l’avait mis dans une pièce sans fenêtre ? Etat-il encore en cellule d’isolement ? Gémissant, faute de pouvoir crier, le damoiseau remuait sa colère. Et sa douleur.

Sa pommette gauche était encore gonflée. C’était détestable, que de devoir resté allongé dessus… le contact de la taie d’oreiller provoquait dans sa plaie un picotement dérangeant. Une des médailles de son lynchage public… Il y avait aussi son bras fracturé et ses côtes fêlées. Les idiots ! Khanpasha n’arrivait pas à trouver le sommeil, bien que fatigué. Le stress et la bile noire le tenaient éveillé. Il voulait prendre sa revanche, tout en craignant d’avoir de nouveau à se trouver dans une pareille situation. Quel était ce sentiment, si nouveau ? Plus grand que la crainte… l’effroi. Etait-il vraiment en sécurité, ici ? N’allaient-ils pas franchir, d’un moment à l’autre, la porte de sa cellule et venir, encore une fois, tenter de le tuer ? Et cette fois le blond ne pourrait pas résister. Maudits médicaments ! Pourquoi les lui avoir injectés ? Comment pouvait-il se défendre ainsi ? C’était une faute ! C’était injuste ! Un spasme contrarié remua sa cage thoracique, faisant remonter ses douleurs. Khanpasha voulait prendre sa revanche… Cesser d’avoir peur, en s’assurant de faire disparaître ce qui le faisait trembler.

C’était arrivé rapidement. Dans la cour du pénitencier. Khanpasha était assis sur un banc, solitaire. Il eut à peine le temps de lever le regard vers l’ombre qui le couvrait qu’un crochet heurta sa joue, avant qu’un poing ne vienne se loger dans son estomac. Les gardiens eurent un moment d’hésitation ; c’était la première fois qu’une telle chose se produisait par chez eux. Toutefois, cela était compréhensible. Le jeune hors-la-loi avait été reconnu, publiquement, responsable de plusieurs attentats meurtriers. C’était lui qui avait fait les explosifs. Qui avait aidé à trouver les endroits où les placer. Et, contrairement à ses collègues, il n’avait pas même fait semblant d’avoir des remords. Certains s’étaient suicidés, d’autres avaient baissé la tête. Lui avait haussé un sourcil, défiant et sûr de lui. Il ne connaissait personne, parmi les morts. La seule chose qui l’attristait était sa privation de liberté. Néanmoins, Khanpasha était certain qu’il saurait trouver là sa voie. Il lui suffisait de s’adapter. Rien ne pouvait l’arrêter, pensait-il alors avec superbe.

Ce comportement arrogant n’avait pas plu aux autres prisonniers qui, malgré leurs torts et crimes, avaient un sens de la justice. Et ils firent ce que le peuple ingouche, tout entier, désirait faire : faire souffrir, le plus possible, le mignon. Manque de chance, ils n’arrivèrent pas à l’achever. Mais réussirent à faire de son incarcération un calvaire. Toujours le damoiseau devait être entouré de matons. On ne pouvait le laisser ni manger ni prendre sa douche avec les autres. Sauf qu’à un moment donné, la rage retenue fut plus forte que la peur des fusils des gardiens. Cracher sur le chemin de Khanpasha, le traiter et le menacer, ce n’était plus suffisant. Des minutes qui semblèrent des heures pour le blond cendré, qui jamais n’avait été traité ainsi. Oh, il s’était senti si démuni ! A un moment donné, même, ses poings se desserrèrent pour accueillir la mort. Le pire, c’est qu’il savait que cela allait arriver. Ses différences ne l’empêchaient pas de comprendre les masses. Et tout ce que pouvait faire le terroriste, c’était attendre. Attendre dans l’inquiétude, chaque seconde passant. Cela devint épuisant… il perdit l’appétit, le sommeil. Jamais n’aurait-il pensé être atteint si loin dans son psychique par la haine des autres. C’était donc cela, ce que ressentaient ses victimes ? Affreux… efficace. Mais toujours, aucune honte. Juste la colère.

Et à présent, une fois que la justice vengeresse avait frappé, on revenait dans le droit. Khanpasha n’avait été mis derrière les barreaux que pour satisfaire le peuple. Il était persuadé qu’on l’avait mis dans la cour, avec les autres, pour que cela se produise. Certainement que ses gardiens souhaitaient, eux aussi, sa mort. Ou plutôt, son chagrin. Et maintenant, qu’allait-on lui faire subir ? Quel était cet endroit… Giercliff. Pourquoi ne l’avait-on pas amené à l’hôpital psychiatrique de sa ville, qu’il connaissait si bien ? Par peur que les médecins eux aussi ne tentent de le tuer, ou parce qu’ici était pire encore ? Il y eut un cri, dans le couloir, qui fit tressauter Khanpasha. C’est alors qu’il se rendit compte qu’il avait froid – on l’avait juste posé sur ses draps. Une boule se noua dans sa gorge. Allait-on encore chercher à le tuer ? Ah, il se sentait prêt à chuter dans l’hystérie. Il se sentait diminué.

***

Il n’avait pas beaucoup dormi, cette nuit. Comme la nuit dernière. Des cernes commençaient à se dessiner sous ses yeux clairs et son humeur était plus mauvaise que d’habitude. C’est pour cela que les surveillants le laissèrent manger seul, assis dans un coin dans la cantine. Peut-être qu’ainsi il éviterait de s’en prendre, encore une fois, à un autre patient pour l’unique raison qu’il faisait du bruit en mangeant ou avait oublié de fermer la bouche en mâchant. Sa susceptibilité n’était plus à prouver et certains se demandaient pourquoi l’équipe médicale continuait à vouloir qu’il se sociabilise. Khanpasha ne voulait rien faire. N’avait d’intérêt en rien et surtout pas dans ce qui pouvait aider autrui. Plus, l’ingouche avait tendance à menacer d’autres internés pour qu’ils fassent les tâches qu’on lui donnait à sa place. Et ce qu’il accomplissait, il prenait un malin plaisir à le faire mal. Pour qu’on ne te demande une chose qu’une seule fois, fais-le mal – cela semblait être sa maxime préférée. Demandez-lui de nettoyer les sols et ils devenaient si glissants qu’on se croyait à la patinoire. Laissez-le à la laverie et il bourrait les machines jusqu’à les faire tomber en panne. Quant à la cuisine, ce n’était pas même la peine d’y penser… Il avait déjà, à l’aide de farine, gravement brûlé un de ses congénère. Oui. Avec de la farine. C’était à ne plus savoir quoi faire de Khanpasha et ce dernier ne s’en portait que mieux. Ou pas. Les surveillants ne le lâchaient plus et même, pendant la nuit, glissaient lors de leurs rondes un regard dans sa cellule. Pour être sûr qu’il ne préparait pas un mauvais coup, en encore découpant ses draps ou assemblant des objets anodins pour en faire une arme. C’en était devenu tellement insupportable pour le jeune homme qu’à présent, il dormait sous son lit – et le lui interdire était user de sa salive pour rien. Certains avaient émis la possibilité de lui retirer le cadre de sa literie mais le fait qu’il y avait, parfois, besoin de l’y attacher mit fin aux doutes et hésitations. Néanmoins le fait qu’il échappait à la surveillance de l’institut restait problématique. Tout comme sa manie d’arracher les bas de toute femme ayant décidé d’en mettre et de tirer sur les cravates de ceux n’ayant pas encore compris que c’était un appel à se faire étrangler que d’en porter. Tout ce qui passait à proximité de Khanpasha se retrouvait détruit. Les doigts de certains en avaient fait les frais. Et beaucoup taisaient que leurs maux étaient l’œuvre de ce turbulent patient, de peur de subir pire encore. Une terreur, qui prenait un malin plaisir à jouer ses mauvais tours quand personne ne le surveillait (alors qu’il était censé être, tout le temps, tenu à l’œil).

Comme les fois où il se terrait dans le parc, faisant fi des règles qu’on lui demandait de suivre. Une passion, chez lui, qui de mener en bateau ceux censé faire attention à lui. Qu’ils l’approchent de trop, tiens ! Khanpasha insultait, frappait, mordait. Il ne savait plus depuis combien de temps il était là. L’ingouche avait l’impression que cela faisait des années, mais ses traits juvéniles lui disaient que cela ne faisait que quelques mois. Et aucune lettre, aucune visite… Sa mère l’avait-elle pour de bon abandonné ? Est-ce qu’un jour on le laisserait sortir ? Les psychiatres et autres disaient qu’une fois qu’il serait soigné, sa liberté lui serait rendue. Néanmoins, le blond doutait de cela. Et aussi, quelque part en lui, quelque chose ne voulait plus jamais être confronté avec le monde extérieur. Mais autre chose voulait à tout prix sortir, pour retrouver sa vie licencieuse. Fini, les horaires et tâches imposées ! Loin de tous ces fous. Oh non, il ne faisait pas partie de leur monde, lui. Khanpasha se trouvait bien trop sensé pour se considérer comme malade. Pourquoi le monde désirait le changer ? Ne pouvait-on pas accepter que l’être humain soit cruel, naturellement ? Cela l’énervait. Cet environnement n’était aucunement fait pour lui. Alors, pourquoi voulait-on à tout prix le garder ici ?

Est-ce que sa mère avait demandé à ce qu’il reste terré là, ayant enfin compris que la seule façon de protéger son fils était de l’interner ? Et vu ce qu’il avait fait, Giercliff serait sa maison pour le reste de sa vie.

Citation :: Participation à un mouvement insurrectionnel ; complot ; attentat ; infraction en matière d’armes et de produits explosifs ; destruction, dégradation et détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes ayant entraîné la mort ; empoisonnement prémédité ; administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui ; torture ; violence ; viol avec tortures ; privation d’aliments ou de soins ; séquestration ; assassinat ; braquage; vol ; extorsion ; contrefaçon et falsification.

Wahou, et bien ça fait beaucoup et ça fait peur surtout. What a Face

Pour moi, encore plus, membre du personnel. aie aie aie. khanpasha + et vive l'anomie 3429741885

Mais peut être qu'il m'aimera bien hein, je suis un gentil psychiatre moi. khanpasha + et vive l'anomie 2809853482

En tout cas, hâte d'en lire plus. Et bienvenue surtout. I love you

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Cela ne fait pas beaucoup quand on y regarde de près, certains se ressemblent et s'allient. x) Il n'y a pas non plus marqué s'il y a eu des récidives et quand on se pense en guerre, tous les moyens sont bons pour obtenir fonds et informations. What a Face

Un gentil psychiatre hein... Et le gentil psychiatre il laissera Khanpasha faire ce qu'il veut sans jamais lui faire la moindre réflexion? Si non, le gentil psychiatre est d'office classé dans la case des personnes à étrangler avec la corde que Khanpasha aura faite en déchirant son drap. khanpasha + et vive l'anomie 862243854

Merci pour ton mot de bienvenue Keziah, j'espère progresser assez vite avec cette fiche pour vite venir ~~t'étrangler~~ jouer avec toi. khanpasha + et vive l'anomie 4049602913

Bienvenue !
Sacré palmarès ! khanpasha + et vive l'anomie 931453476

ça c'est du personnage qui promet, dis donc. j'ai bien hâte de voir la suite, dis-donc. je te souhaite la bienvenue parmi nous, et si jamais tu as besoin, n'hésite pas.

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Gemma Arterton ! Doux visage que voilà. khanpasha + et vive l'anomie 1704309714

Il a un joli palmarès oui, si on lui avait décerné une médaille pour chaque délit qu'il a commit il n'aurait pas assez d'un étagère. khanpasha + et vive l'anomie 292350136

Mais ce n'est pas pour autant qu'il saute à la gorge de la première personne qui passe. Il peut se montrer adorable et même amusant, oui oui. /sort Merci pour ton message de bienvenue, Spencer ! :>

KIDD. Je vois tes avatars partout (ou alors quelqu'un a piqué ton pseudonyme et c'est ses avatar que je vois partout) alors j'ai l'impression de déjà te connaître. khanpasha + et vive l'anomie 318423649

/paf Si jamais j'ai besoin de quoi que ce soit je viendrai te maltraiter, et merci pour le mot de bienvenue ! o/ Et Khanpasha est très prometteur si on prend la branche du crime, oui. khanpasha + et vive l'anomie 911349446

Trouble de l’orgasme chez l’homme, intéressant
Je sens que ce personnage va être très très passionnant, et je vais forcément vouloir un lien parce que rien que l'avatar, le prénom et le pays
Bienvenue

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP:

Ihih les troubles semblent intéréssants effectivement ! Bienvenue par ici khanpasha + et vive l'anomie 2045525562

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Merci pour ton message de bienvenue, Jill. *-* Un défi pour une nymphomane, n'est-ce pas ! khanpasha + et vive l'anomie 3297002392

J'espère que mon personnage sera intéressant et je te réserve un lien, elle a l'air amusante ta douce et blanche demoiselle. khanpasha + et vive l'anomie 3402202886

/ne sait pas dans quoi il met les pieds

Bagheera était le nom d'un de mes chats, à présent décédé. Je suis heureux de voir qu'il s'est réincarné en internée. /sort Merci pour ton mot de bienvenue et j'ai tenté de varier au niveau des troubles, pour ne pas répéter ceux qui sont déjà beaucoup présent sur le forum donc merci du compliment. khanpasha + et vive l'anomie 1730203695

que dire de plus, tu surprends déjà avec les troubles alors j'ai hâte de voir le personnage en action.

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Le personnage en action est sympathique ~~quand on n'oublie pas de bien boucler sa camisole de force~~, je te le promets. khanpasha + et vive l'anomie 3803611173

merci pour le mot de bienvenue et joli avatar. De plus, tes troubles à toi sont aussi pas mal. khanpasha + et vive l'anomie 2375383028

Rien de plus effrayant que quelqu'un qui, sans une explication, peut se retourner vers toi pour t'arracher les dents ! /pan

Khanpasha a l'air d'être très, très intéressant. bienvenue

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Rien de mieux qu'un tueur de masses, n'est-ce pas. xD Merci pour le message de bienvenue ! khanpasha + et vive l'anomie 862243854

MAIS QUEL PERSONNAGE khanpasha + et vive l'anomie 1704309714

Citation :: Les membres du personnel sont les premières victimes de ses actes furieux

Je m'en irai le mater moi khanpasha + et vive l'anomie 1822961403

et je surkiffe les troubles du petit oisillon khanpasha + et vive l'anomie 292350136

et puis l'avatar que je ne connais pas aussi, on dirait un danseur de ballet khanpasha + et vive l'anomie 1531972389

Puis le pseudo durdurouille à prononcer comme je kiffe khanpasha + et vive l'anomie 1763403685

Bref, Welcome here!

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Mikkelsen. khanpasha + et vive l'anomie 1995755357

~~Oh oui, viens me mater. ♥~~ Pedro Bertolini est un joli morceau, oui. khanpasha + et vive l'anomie 2248029798

J'aime aussi beaucoup la photographie utilisée pour mon avatar, avec ce léger déhanché et cette attitude renfermée... /pourrait la disséquer des heures durant/ Ravi qu'elle te plaise à toi aussi. *-*

Quand je pense que son prénom a failli être Mayrsolt. khanpasha + et vive l'anomie 3402202886

Merci pour ton mot de bienvenue et j'espère qu'on se croisera en rp. J'aime les yeux vairons (j'ai failli prendre Josh Henderson en avatar mais finalement j'ai eu envie de jouer un petit jeune x'D). khanpasha + et vive l'anomie 1704309714

~~Cui cui cui ! ♪~~

Le nom, l'avatar certes inconnu à mes yeux mais qui a une si grande classe, l'origine du bad guy, ses troubles, la guerre, le début de ton histoire.

BREF, pour toutes ces raisons, je pars mourir.
par contre moi je suis le seul flic (pour l'instant), et crois-moi, tu feras pas ta loi.

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Viens on se frittera, Baelor mettra Khanpasha à l'amende (vu la différence de gabarit et par le fait que Baelor a certainement appris à se battre en plus de posséder de quoi se défendre) et ce dernier reviendra chercher vengeance à chaque fois. Quoi de mieux, pour quelqu'un refusant l'ordre et la société, que de se battre avec un policier ! khanpasha + et vive l'anomie 1730203695

Une grande histoire de haine vient de naître. khanpasha + et vive l'anomie 178997634

/sort/ Donc ne meurt pas tout de suite ! xD

Merci pour les compliments, je suis ravi que mon personnage plaise. khanpasha + et vive l'anomie 862243854

Tiens tiens, le coquin khanpasha + et vive l'anomie 1763403685

Citation :: Quand je pense que son prénom a failli être Mayrsolt

Béni soi ta prise de conscience lorsque tu as changé d'idée khanpasha + et vive l'anomie 2939654614

Citation :: j'ai failli prendre Josh Henderson en avatar

Idem

je n'accroche pas du tout la bouille de cet Henderson ^^

Oh un poussin khanpasha + et vive l'anomie 292350136

/a des envies soudaines d'étranglement /

Khanpasha Yamadayev a écrit:: Viens on se frittera, Baelor mettra Khanpasha à l'amende (vu la différence de gabarit et par le fait que Baelor a certainement appris à se battre en plus de posséder de quoi se défendre) et ce dernier reviendra chercher vengeance à chaque fois. Quoi de mieux, pour quelqu'un refusant l'ordre et la société, que de se battre avec un policier ! Une grande histoire de haine vient de naître. /sort/ Donc ne meurt pas tout de suite ! xD

c'est si mignon. j'aime et j'approuve.
franchement, il m'est utile ce gabarit de déménageur y a pas à dire.
BREF, moi je veux un lien après.

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

J'ai le chic pour les prénoms compliqués. Rolling Eyes

Josh Henderson n'est pas très 'gracieux' mais il a les yeux vairons, cela me suffit. Comme quoi parfois, les détails sont importants ! khanpasha + et vive l'anomie 1353502484

(Et puis bon, j'aime certain de ses signes physiques donc cela aide. mais Mikkelsen est mieux. /meurt)

Et on étrangle pas les poussins. ênê On attend que cela devienne des coqs, on fait des combats avec puis on les mange. Et si cela devient des poules, c'est tout aussi bien ! khanpasha + et vive l'anomie 696142406

Baelor, je te réserve un lien. khanpasha + et vive l'anomie 4049602913

Un peu d'action ne leur fera pas de mal, il faut bien s'entretenir ! khanpasha + et vive l'anomie 1686409586

Allez, histoire finie. Il ne manque plus que le rapport à faire. /décède

j'adore comment le rapport est fait. khanpasha + et vive l'anomie 2376873690

avec les axes du DSM et tout - serais-tu de la branche psychiatre/psychologue toi même ? khanpasha + et vive l'anomie 1353502484

je m'en vais aller lire l'histoire de ce pas, du coup ! en tout cas c'est un personnage super intéressant, je vais le suivre de près ! bienvenue khanpasha + et vive l'anomie 2407254944

Mon dieu, comme le rapport est magnifique

Bienvenue

quelle fiche ! Waou ! khanpasha + et vive l'anomie 2939654614

I-D CARD IT'S A MAD MAD WORLD RELATIONS: RP: nope

Ouiii l'évaluation multiaxiale il n'y a que cela de vrai ! khanpasha + et vive l'anomie 3803611173

Ravi de voir que quelqu'un s'y retrouve et ne me crie pas dessus parce que je le fais mal. khanpasha + et vive l'anomie 3206107557

Non, je ne fais hélas pas partie d'une branche de la psychiatrie ou de la psychologie, c'est juste une passion faute de pouvoir devenir un avenir professionnel. *-* (Non, je ne suis pas étrange.) ~~Et je m'entraîne sur mes amis réputés pour leurs déviances.~~ Ravi que mon personnage t'intéresse Ewen et on se fera un rp entre gens amateurs de troubles divers. khanpasha + et vive l'anomie 292350136

Merci pour le mot de bienvenue ! ^o^

Et maintenant, je retourne me battre avec l'échelle EGF. /meurt
/pense à EDF-GDF/ /dévie/
*trouble de l'attention*

C'est quoi ce nouvel avatar, Jill. khanpasha + et vive l'anomie 318423649

Toujours aussi esthétique mais de plus en plus bizarre ! *-* On se croirait dans le tableau d'un symboliste belge. *o* Merci pour le compliment, même s'il n'est pas tout à fait fini ! khanpasha + et vive l'anomie 1704309714

Merci pour le mot de bienvenue et le compliment, Aindréas. Et j'aime bien les yeux sur ton avatar, ils ont une chouette coloration. khanpasha + et vive l'anomie 1730203695

I-D CARD