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 a very merry unbirthday (gwayne).

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Baelor Sarwyck
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : un an, deux mois, treize jours.
ÂGE : trente-cinq ans.
RÔLE : policier.

HORS JEU

PSEUDO : holyghost.
CREDITS : KIDD (avatar).
MESSAGES : 127
Baelor Sarwyck

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RP: BAGHEERA - GWAYNE - AINDREAS - SONJA. (0/4)

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MessageSujet: a very merry unbirthday (gwayne).   a very merry unbirthday (gwayne). EmptyVen 24 Mai - 0:12





a very merry unbirthday.



Comme l’orage avant la tempête, Baelor se tient prêt. Il lui tend quelques billets à son attention, elle n’a plus aucune importance à ses yeux désormais. En avait-elle seulement avant ? Elle se rhabille sans un mot, gêné par les lieux, et surtout, par la désinvolture de son hôte. Cet endroit n’était pas saint, des cris étouffés, des enfants bousillés, la parodie d’une maison hantée. Elle s’en tirait presque à bon compte, elle, la prostituée des faubourgs, la syphilis en plus. Son dernier client ne la raccompagnera pas même jusqu’à l’entrée de Giercliff, non, Baelor planait, souffrait en silence. Il n’avait rien trouvé de mieux que ça pour fêter ses trente-cinq ans, quelle merveilleuse et originale distraction cela faisait, une catin, une putain. Affligeant. Peut-être en était-il arrivé lui-même par détester cet endroit, par rejoindre l’avis de son ex-femme, ne serait-ce que pour revoir une dernière fois son fils, le tenir dans ses bras. Encore nu, il se rhabilla rapidement. Il était tard certes, mais son bureau, lui, ne possédait aucun verrou. Il s’alluma un cigare en cette festive occasion et sortit prendre l’air entre ces murs, sinistres et beaux. Entre l’horreur et le pardon, entre la torpeur et l’absolution. Il avait beau souvent se persuader du contraire, les faits pourtant, eux, étaient bel et bien là. Giercliff était devenu, avec le temps, sa maison, son foyer. Il avait, évidemment les voisins les moins commodes du marché mais, au moins, il gagnait relativement bien sa vie. En théorie. S’il cessait seulement de parier son argent pour tout ou rien, là, il sortirait peut-être, éventuellement, la tête de l’eau. Encore est-il qu’il travaillait trop à son goût, il travaillait toujours trop à son goût. Déambulant dans l’obscurité la plus totale, il s’y sentit complet, dans la plénitude d’une noirceur routinière qui le dépassait, qui le pressait, qui le mettait chaque jour nouveau à l’épreuve, dès l’aube. Aucun répit, aucune lamentation à avoir. Il s’enivrait de ce fléau à la manière d’un ordinateur sans antivirus. La peur de la normalité, voilà une des raisons qui l’avait poussée, lui, à s’installer ici. La peur d’être moyen, inintéressant, inutile. Ici, il avait sa place, sa zone de confort. On pouvait le respecter et le craindre. Sans le chérir, toutefois. D’où la prostituée. Son portable vibra bruyamment dans la poche de son jean. Son père. Il raccrocha automatiquement, il était bien le seul à se souvenir de l’anniversaire de son fils, le problème étant que Baelor se fichait éperdument de son paternel et plus encore de son fichu amour-propre. Observant l’état délabré du plafond sous lequel il se trouvait, sans prétention, il préféra oublier la confusion de ses désirs malsains et, ainsi, noyer Jill-Saï Zücker dans l’alcool. Et si ses origines étaient véritablement irlandaises son foie, lui, avait clairement ses préférences : le vin. Or, il n’y avait qu’un fin connaisseur en ces bas-fonds, un seul à la cave toujours savoureuse, Gwayne Ombrage, le médecin pugnace, le docteur rassurant, le scalpel efficace. Ou presque. Pas besoin de regrets, il fit demi-tour sans se détourner de son ivresse trop longtemps perdue, cette autre façon d’exister, son rêve sans couleur. Une fois arrivé devant son cabinet, il fit comme bien souvent, il entra sans toquer, sans gant et sans pincette. Ce qu’il y trouva lui décrocha un léger sourire à peine dissimulé. Gwayne était là, face à lui, adossé sur sa chaise, les yeux clos. Il dormait, ou il méditait, ou alors, il était mort. Il aurait bien été lui prendre le pouls, seulement, il avait soif. Se déplaçant aussi rapidement que possible, il se retrouva bien rapidement aux côtés de son cher docteur à balayer son bureau à la recherche de la clef de son secrétaire, à croire qu’il avait un don pour la dissimulation. C’est lorsqu’enfin, il identifia son fameux graal dans la poche de son hôte que les choses se compliquèrent légèrement. Il avait beau avoir lui-même un don pour le vol et la fouille corporelle, il ne faisait pas les poches de pantalon, encore moins d’un homme, encore moins de Gwayne. D’abord hésitant, il termina tout de même, presque, inéluctablement, la main dans la poche de celui-ci, jusqu’à l'en extirper des bras de Morphée. Et si la situation aurait pu devenir gênante, Baelor, lui, avait toujours le mot pour rire. « Pourquoi tes costumes ont-ils de si longues poches ? Tu le fais exprès c'est ça hein ? » Et presque par habitude, ledit invité détailla précieusement, avec la plus infime curiosité les nouveautés du grand cru pseudo médical, son alcool qu’il se gardait sous la main entre deux patients. Oui, il connaissait bien Gwayne, il était rare de trouver ici même une personne sujette à la conversation si tardive, alors oui, ils parlaient, beaucoup, de tout, de rien. Se passant une main enfantine devant les yeux, il posa son doigt, au hasard, sur un bordeaux dont le nom, français, lui sembla dénué de sens. Plaquant la bouteille avec véhémence sur le bureau, il ne s’affala que bien vite sur le siège, vide, qui n’attendait, finalement, rien de plus qu’une masse informe afin de lui tenir compagnie. « Oh pardon. Tu dormais vraiment ? » Il imita un semblant de gêne mais ne put que peu de choses en vue de sa si redondante espièglerie, aveu de son amusement puéril mais finalement affectueux. « Tu sais, je voulais pas t’emmerder à la base. J’aurai bien trinqué avec cette prostituée des bas quartiers mais tu vois, maintenant, pour la plupart, elles sont toutes polonaises, hongroises ou qu’en sais-je encore. Enfin, voilà quoi, tu t’imagines bien. Peut-être même que toi tu fais ça par téléphone, t’es bien mieux installé que moi pour faire ça remarque. » Il le fixa un instant soupçonneux et remarquant sa bêtise, il se leva, bondissant afin d’aller chercher deux verres à pied.


Fiche par (c) Miss Amazing.
Crédit image : tumblr.
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