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 BAILEY •• in tenebris. (underco)

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AuteurMessage
Oz Bailey
BIENVENUE A GIERCLIFF

PRESENCE : à décider.
ÂGE : 30 ans.
TROUBLE(S) : trouble de la personnalité narcissique

HORS JEU

PSEUDO : styxx
CREDITS : (c) furied heart
MESSAGES : 5
Oz Bailey

I-D CARD


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MessageSujet: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 21:58



BAILEY, OSWALD DIT "OZ"

LIEU ET DATE DE NAISSANCE (ÂGE) :
Portland, Oregon (USA) 06 janvier 19.. (25)  
SEXE :
homme.
ORIGINE DE LA DEMANDE D'ADMISSION (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ✔ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE (ne cocher qu'une case, avec ✔ ) :
❒ oui ✔ non
ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ❒ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ❒ pompiers ❒ SAMU ✔ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
septembre 2011 (soit à peu près deux ans)
HEURE DE L’ARRIVÉE :
00h51.
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
trouble de la personnalité narcissique, comportements antisociaux, traces  résiduelles d'un complexe de castration , aphanasis  ,  alcoolisme.
DÉLIT(S) :
double meurtre avec préméditation.  Escroqueries et abus de confiance, abus de faiblesse,  détournements de fonds.
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
élevé, surtout pour les autres.

OSWALD BAILEY

par docteur wilson

Le patient Oswald Bailey, dit Oz a été admis ce samedi à 00h51. Son internement a été demandé par le juge Clifford, après que le patient ait été reconnu pénalement irresponsable de ses crimes. Le patient a en effet commis sept crimes, de février 2001 à juin 2009 avant d'être arrêté à Portland, dans l'Oregon, aux USA. Ces crimes ont pu révéler que le patient était davantage psychopathe que psychotique, il est méticuleux et organisé, il n'a aucunement agi sous le coup d'une impulsion. Bien que l'âge et le sexe des victimes soit variable, le modus operandi reste le même. Chaque assassinat a été savamment orchestré, avec un véritable sens de la mise en scène. L'enquête a ainsi pu révéler qu'Oz – comme il se surnommait lui-même – cherchait de cette façon à faire passer un message. Les victimes étaient toutes plus ou moins représentatives de concepts plus ou moins floues : de la jeune mère de famille au businessman, toutes les victimes représentent un aspect de la société que le patient a avoué exécrer au plus haut point.
Bailey est un être froid et manipulateur. Il ne semble ressentir aucune émotion, si tant est que ce soit le cas, il le cache extrêmement bien. Il ne ressent ni empathie, ni honte, ni culpabilité. Ses actes sont pleinement assumés. L'enquête a ainsi pu révéler que ça l'amusait de voir la police lui courir après, qu'il trouvait ça particulièrement jouissif que l'on parle de lui de cette façon. Lorsqu'on le voit pour la première fois, on a affaire à un homme posé, calme, enveloppé d'une véritable aura d'intelligence. Surdoué, Bailey enchaînait les échecs scolaires, se sentant en inadéquation avec le système scolaire tel qu'il est aujourd'hui. Ces premières impressions ne font que se confirmer lorsque Bailey commence à s'exprimer. Jamais un mot plus haut que l'autre, chaque terme est mesuré, soigneusement choisi, on dirait qu'il décide à l'avance de ce qu'il va dire plutôt que de laisser place à la spontanéité. Bailey s'exprime avec un dédain extrêmement prononcé, il a le regard fuyant mais il reste parfaitement immobile. Il est indéniable que Bailey soit charismatique, d'ailleurs, c'est de cette façon qu'il parvenait à obtenir la confiance des personnes qu'il était amené à côtoyer. Bailey semble être conscient de ses faits et gestes la plupart du temps, il semble parfaitement lucide. Il est rapidement apparu que le patient était calculateur et machiavélique, il a avoué lui-même que le monde était un gigantesque échiquier et que chacune des personnes de son entourage, direct ou non, étaient des pions qu'il déplaçait à sa guise. Il garde son sang-froid en toutes circonstances et il est extrêmement difficile de deviner le fruit de ses pensées. Il est donc aisé pour quelqu'un de crédule de se laisser fasciner par cet être sombre et charismatique et ses belles paroles. Le détail le plus frappant dans la biographie du tueur de Portland est sans doute qu'il se considère comme un nettoyeur, quelqu'un qui se charge de purifier la société des cancers qui la rongent. Bailey n'a rien d'un fanatique. Il ne semble avoir aucune conviction religieuse particulière, et quand on lui demande de quel bord politique il est, il répond qu'il est apolitique. Il rajoute également que la société est pourrie jusqu'à l'os et qu'elle doit être changée dans son entier – à commencer par décimer tous les rebuts de la société, comme il se plaît à les appeler. L'enquête a permis de révéler que le patient a eu une enfance difficile, entouré d'une mère castratrice et étouffante, et d'un père alcoolique et violent. Deux contre-exemples qui ont aboli son discernement, qui l'ont rendu incapable de faire la différence entre le bien et le mal. L'image maternelle dont il disposé l'a rendu profondément misogyne, et les individus de sexe masculin sont inexistants pour lui. Le patient a également révélé un certain dédain des normes sociales en s'estimant au dessus des lois. Pour lui, rien n'a aucune importance, il est indifférent à tout, il semble vivre dans une bulle opaque dont il est le centre. Il a besoin des autres pour exister au travers de leur regard, mais en d'autres occasions, il refuse tout contact humain. Il prétend que ces contacts le gênent.
NOTE RECTIFICATIVE : Il ne s'agit pas du père du patient mais de son beau père. Bailey ne sait pas qui est son père biologique. Sa mère le prétend mort, mais le patient pense, de son propre aveu, qu'il l'a surtout abandonnée alors qu'elle était enceinte.
PARTICULARITES : Le patient souffre d'un trouble de la personnalité narcissique. Il s'agit un trouble appartenant au groupe B des troubles de la personnalité. Se pense supérieur et souhaite être  reconnu pour cela. Aime susciter l'admiration et l'attention. Ambitieux et prêt à tout pour faire parler de lui – même du pire. Vit au travers du regard des autres, mais n'a aucune considération pour ses semblables. Aime instrumentaliser les autres pour se hisser toujours plus haut – il n'hésite pas à les écraser. On a pu noter également que le patient avait quelques comportements antisociaux. A toujours eu des rapports conflictuels avec les figures d'autorité (beau-père, professeurs). Escroc notoire, talent certain pour tromper autrui. Absence de remords et de culpabilité, qui se manifeste par une indifférence totale face à ses actes. Le patient est également atteint d'aphanasis. Il affirme ne jamais avoir ressenti du désir d'ordre sexuel, pour qui que ce soit. La sexualité est un sujet tabou chez ce patient, il n'aime apparemment pas en parler. On ne lui prête aucune aventure amoureuse, si ce n'est que cette fille lorsqu'il était au lycée, et Bailey prétend ne pas se livrer à des activités charnelles car selon lui, ça salit l'être. Ce trouble provient très certainement d'un ancien complexe de castration entretenu par sa mère, surprotectrice et étouffante, qui ne supportait pas l'idée qu'il sortira un jour de sa vie.

PSEUDO
- styxx (audrey)
ÂGE
- 22, presque 23.
AVATAR
Jonathan Rhys Meyers

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Dernière édition par Oz Bailey le Sam 6 Juil - 18:02, édité 10 fois
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Oz Bailey
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 21:59

My mind in trouble


Chapitre 1. La genèse.

ANECDOTE 001. Mon regard se posa machinalement sur le petit pavillon que l'on allait désormais habiter. Le troisième en moins de deux ans. Stabilité zéro. Cela ne semblait pas émouvoir ma mère outre-mesure, qui avait l'air plutôt contente d'habiter là. Tout comme elle a été ravie d'occuper les deux autres maisons, et celles encore avant. Maman s'enthousiasmait encore. Le quartier ne craignait pas trop et l'école du coin avait l'air chouette. Je ne partageais pas cette liesse liée à l'attrait de la nouveauté. En fait, je m'en fichais, j'étais même plutôt blasé. À mon âge, c'était sans doute grave, mais je n'y pouvais rien si je ne partageais pas leur engouement. « Alors mon chéri, la maison te plaît ? » questionna Ann en se posant à côté de moi, m'ébouriffant les cheveux au passage. Pas de réponse. Ici ou ailleurs, quelle importance, au fond, dans un an tout au plus, on allait encore bouger, je n'allais pas avoir le temps de m'attacher. Il fallait dire que pour ne rien arrangeait, Patrick, mon beau père, était souvent muté de droite à gauche. Quelle connerie d'avoir ajouté grande mobilité à son CV, aussi. Ça se voyait qu'on était comme des boulets qu'il se traînait, mais personne ne disait rien, tout le monde était content, en fait. Et ça m'écoeurait. « Alors fiston, tu veux la chambre bleue ou la chambre mauve ? » ça se voyait bien qu'ils se voulaient arrangeants, qu'ils faisaient en sorte que la pilule passe un peu mieux. Mais je n'avais pas le cœur de leur dire que je n'en avais rien à faire, de toutes leurs simagrées. Ce n'était qu'un détail de moindre importance. J'irai où on me dira d'aller. Je me mettrai dans un coin et tâcherai de me faire oublier. On changeait peut-être de maison pour la énième fois, certes, mais les habitudes, elles, restaient, elles étaient là, bien ancrées dans la chair. On aura beau effacer la page autant de fois que l'on veut, le passé, lui, finissait toujours par nous rattraper. Toujours.

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Oswald Bailey n'a jamais connu la stabilité. L'enfant n'a jamais connu son père. Sa mère, Ann Bailey, s'est remariée avec Patrick Howard, dont le métier est resté très obscur aux yeux du garçon, qui n'a jamais cherché à en savoir plus. La famille vivait avec Archibald Bailey depuis le décès de sa femme, dont il ne s'est jamais vraiment remis. Oswald Bailey, durant les premières années de sa vie, déménageait très fréquemment. « Je n'ai jamais eu d'attaches. » affirmait-il sans l'ombre d'un regret. « Chacun faisait pour le mieux, je le savais bien, mais je ne m'adaptais pas pour autant. Qu'est-ce que ça changeait dans le fond, puisque partout où j'allais, je n'étais rien de plus qu'un étranger. » Bailey ne s'est jamais senti à sa place nulle part, pas même dans sa propre famille. « Je sentais que j'étais différent. » Ce n'était pas lui qui devait s'adapter aux autres, mais les autres qui devaient s'adapter à lui. Il n'a jamais fait d'efforts pour s'intégrer. C'était un enfant solitaire, peu réceptif aux marques d'attention et d'amour que les autres lui prodiguaient. Il restait toujours en périphérie, en marge, se contentant de regarder les autres de loin, de prendre les événements avec distance.

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ANECDOTE 002. Je claquai la porte d'entrée avec fracas tandis que je rentrais à la maison, mon sac à dos sur l'épaule. Presque aussitôt, Ann accourut. « Oswald, où étais-tu passé ? » m'accusa-t-elle tandis qu'elle prenait mon visage pâle entre ses mains froides. « Je me suis fait un sang d'encre, tu aurais pu prévenir au moins. » Je fixais ma mère de mon sempiternel regard froid, inexpressif. Comme le chantait Edith Piaf, non, je ne regrette rien. « Je suis là maintenant, c'est le plus important, non ? » fis-je remarquer d'une voix monocorde, presque dans un murmure. « J'aime pas te voir traîner comme ça dans les rues, ce n'est pas sûr. » Toujours le même refrain. Elle semblait tellement persuadée que la terre entière m'en voulait. « Les petits caïds ne sont pas un problème, crois-moi. » lançai-je d'une voix assurée, tandis que je m'éloignais d'elle, me préparant à regagner ma chambre. «  Tu ne tardes pas trop ! » m'interpella-t-elle alors que je grimpais les marches quatre à quatre. « On t'attend pour le dîner. » Je fermai précautionneusement la porte de la salle de bains derrière moi. À double tour, pour ne pas risquer d'être dérangé. J'enlevai alors mon pull-over, me retrouvant en t-shirt. Un t-shirt tâché d'éclaboussures de sang. Sans manifester la moindre émotion, j'enlevai également le t-shirt, avant de commencer à le laver méticuleusement à l'eau claire et au savon. Je ne frémis même pas lorsque les rigoles écarlates disparurent dans les canalisations. Je jetai alors le t-shirt dans le panier à linge, après m'être assuré qu'aucune tâche suspecte ne subsistait sur le vêtement. Puis, je sortis de la salle de bains et allai chercher du linge propre dans ma chambre. Cinq minutes plus tard, je faisais irruption dans la cuisine, pour m'installer à table. Je me tournai alors vers ma mère. « Au fait, le clébard de la rombière d'à côté ne nous emmerdera plus. » Ma mère s'arrêta quelques instants, interloquée. « Ils l'ont amené chez le véto pour qu'il se fasse piquer. » ajoutai-je en haussant les épaules. Elle n'insista pas davantage. Tant mieux si ma version des faits semblait lui convenir.

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Oswald Bailey avait ça dans le sang. Il a commencé sa carrière de tueur très jeune, avec des petits animaux. « Surtout des chiens et des chats. » disait-il, une lueur malsaine brillant au fond de son regard habituellement froid et sans vie. Ces animaux appartenaient surtout à ses voisins. Il entendait souvent sa mère se plaindre à ce propos. « ça m'a donné l'idée. » Les voisins n'ont jamais soupçonné qu'il puisse être à l'origine de la disparition de leurs animaux. « Le gamin était peut-être un peu bizarre, mais il n'aurait pas fait de mal à une mouche, il était gentil comme tout, toujours poli, il venait parfois rendre quelques services, ce qui évidemment me réjouissait. » se souvenait une ancienne voisine, qui n'a jamais rien remarqué d'anormal chez les Bailey, en particulier chez Oswald. Depuis son plus jeune âge, le tueur semblait savoir se faire apprécier, surtout par les vieilles dames. Il restait alors au dessus de tout soupçon. Le tueur lui-même a avoué aller rendre des services à ses victimes pour faire du repérage, pour ne pas être pris au dépourvu le jour où il avait décidé de passer à l'acte. « il ne fallait pas que je me retrouve face à un pitbull alors que je m'attendais plutôt à  un caniche » plaisantait-il, pince-sans-rire. Il n'a jamais eu le moindre remords à ce propos. Au contraire, il était persuadé que c'était un mal pour un bien. « Au moins, ma mère ne s'en plaignait plus. »

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ANECDOTE 003. « un être supérieur ? » gronda la voix furieuse de grand-père, couvrant sans difficulté celle hystérique de ma mère. « Qu'est-ce que tu as encore été foutre dans la tête du gosse, comme idée à la con ? » Encore une fois, grand-père et maman se disputaient, au sujet de mon éducation, à n'en pas douter. Ils n'étaient jamais d'accord. « Oswald est tout sauf normal ! » tonna Archibald, tandis que maman se recroquevillait dans un coin, terrorisée. « Le gosse est tout sauf normal, tu ne l'aides pas en lui bourrant dans le crâne qu'il est un être supérieur et un incompris. Tout ce que tu vas en faire, c'est un persécuté ! » Grand-père ne décolérait pas. De mémoire, je ne l'avais jamais vu aussi furieux. « Il a besoin d'être rassuré, c'est tout ! » balbutia Ann, qui semblait être sur le point de pleurer. « Ce n'est qu'un enfant, Archie, il a besoin de savoir qu'il est comme tous les autres. » Pour une fois, j'étais du côté de grand-père. Je ne me sentais pas normal. Aussi loin que je me souvienne, je m'étais toujours vu comme...différent. Je ne m'intégrais pas. « Alors qu'est-ce qu'il est selon toi, s'il n'est pas normal ? » demanda Ann, qui revenait à la charge. « Je l'ai senti, Ann. Crois-moi, c'est quelque chose qui ne trompe pas. C'est en lui, c'est son essence même, il ne peut pas aller contre sa vraie nature. » Grand-père semblait comme possédé. C'était fascinant et effrayant à la fois. Je me collai un peu plus contre la porte fermée, dans l'espoir d'en savoir un peu plus. Je devais savoir, la conversation devenait bien trop intéressante pour être ignorée. « Mais quoi à la fin ? » s'impatienta Ann, les poings sur les hanches, toisant son père de son regard courroucé. « le prédateur. » lâcha simplement Archibald, dans un ton solennel, presque sacré. « Oswald n'est pas un prédateur ! » s'offusqua ma mère, qui n'en croyait pas ses oreilles. « Bien sûr que si ! » contra Archibald. « Tu ne comprends pas, Ann. Oswald a ça en lui. Il en a l'aura. Il en a le regard. Il en a la pensée. Il ne pense pas comme les autres enfants de son âge. Il est voué à être brimé, rejeté. Il va nourrir toute cette colère, toute cette frustration, et un jour, ça va exploser. » Ann hochait frénétiquement la tête de droite à gauche, réfutant cette odieuse hypothèse autant qu'elle le pouvait. « tout est réuni, Ann, tout ! Patrick est trop exigeant avec lui. Toi, tu le couves, tu le vénères presque. Son comportement à l'école...sa tendance à la victimisation. Tout est réuni pour en faire un narcissique. » Ann pleurait. Archibald avança ses mains ridées pour les poser sur les épaules de sa fille. « En grandissant, Oswald va devenir sûr de lui. Manipulateur. Arrogant. Il aura de moins en moins d'empathie, il ne sera plus doué de sentiments. Ce sont des traits de caractère qui existent déjà chez lui, même si sa personnalité n'est pas encore totalement construite. » Ann semblait s'y résigner. Archibald frotta encore les épaules de sa fille. « ça ne sert à rien de le brimer, Ann. Il est ce qu'il est. Si on cherche à le faire entrer dans un moule, le résultat va forcément être désastreux. Ce n'est pas facile à avaler, Ann, j'en conviens, mais il est encore jeune, on peut encore en faire quelque chose. »  Ann hochait la tête, signe qu'elle comprenait. « Qu'est-ce que tu comptes faire ? » demanda-t-elle d'une voix morne, essuyant piteusement les larmes qui roulaient sur ses joues. « L'accompagner. » répondit simplement Archibald, sûr de lui. « Lui apprendre à vivre avec ses instincts, à les accepter. Aller dans son sens. Ne pas le braquer. Tout ce dont il a besoin, c'est d'être compris, conforté dans ce qu'il est. » Ann avait recommencé à pleurer. « JAMAIS ! » s'écria-t-elle d'une voix aigüe. « Mon petit ne deviendra jamais un monstre, jamais. » Elle répétait jamais, jamais, jamais, telle une lancinante litanie. Je me tassai encore plus contre la porte. « Ce n'est pas un monstre. » répéta Archibald d'une voix qui se voulait douce, apaisante. « Il est humain, comme toi et moi, simplement, il ne pense pas de la même manière. Il faut s'adapter à son mode de pensée. Il ne peut pas aller à l'encontre de ce qu'il est. » Ann faisait les cent pas dans la pièce, anéantie. Elle s'arrêta brusquement, avant de se tourner vers son père. « Tu sais quoi ? Un psy se chargera de remettre tout ça en place. Ce n'est pas ton rôle de jouer les apprentis sorciers, Archibald. » un sursaut de colère m'envahit alors, sans que je sache d'où elle venait. un psy. ma mère voulait m'envoyer chez un psy pour qu'il me dissèque l'esprit, pour qu'il diagnostique ce qui ne tournait pas rond chez moi. Agacé comme jamais, je finis par tourner les talons et retourner dans ma chambre. J'en avais assez entendu.

x

Archibald Bailey a toujours vu ce que son petit-fils était : un prédateur. Ann Bailey, la mère du tueur vivait dans le déni, elle n'a jamais voulu admettre cette hypothèse. Ann Bailey voulait garder la mainmise sur l'éducation de son fils, elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre s'immisce entre elle et son enfant. Ann Bailey était égoïste et exclusive, voir son propre père rôder autour de l'enfant lui était insupportable. Pourtant, cela n'empêcha pas Archibald d'élever son petit-fils, de l'accompagner, comme il le disait si bien. Au lieu de brimer ses pulsions, de le punir pour cela, Archibald lui apprenait à vivre avec, à les canaliser. Grand-père et petit-fils allaient souvent à la chasse, ensemble. « Archie disait que j'étais un chasseur, un vrai. » se rappelait Bailey, perdu dans ses souvenirs. « J'étais doué pour traquer ma proie, j'étais autant excité par la chasse que par la mise à mort. Avec lui, je me sentais enfin compris. Je n'avais pas honte. J'assumais pleinement ce que j'étais, et j'en étais même fier. C'était ma marque de fabrique. Celle qui me rendrait reconnaissable entre mille. » Il ajoute ensuite, sur le ton de la plaisanterie : « Votre Dieu m'a donné le pouvoir de vie et de mort sur les autres. J'étais spécialement investi de cette mission, moi et pas un autre. Je faisais la justice à ma façon. Ce n'était pas un fléau, une malédiction. C'était un don du ciel. » Archibald Bailey mourut alors qu'Oswald avait treize ans. Un coup dur pour l'adolescent qu'il était. « Je ne me suis plus jamais senti compris. J'étais seul. Ce que j'avais avec lui, je ne le retrouverai nulle part ailleurs. Avec personne d'autre. On a refermé le couvercle, on a tout muselé. Alors un jour, j'ai explosé. » il disait cela sur le ton de la conversation, avec un détachement certain. Bailey ne semblait ressentir aucun remords par rapport à ce qu'il avait fait. Il assumait.

x

ANECDOTE 004. Je venais de baisser la tête en signe de soumission. Je n'avais pas spécialement honte de ce que j'avais fait, il suffisait simplement que je fasse croire que j'étais désolé. Le principal du collège me fixait de son regard dur, tandis que je me ratatinais davantage sur mon siège. « Il doit forcément y avoir une erreur. » ne cessait de répéter ma mère, le regard embué de larmes de crocodile – une sacrée comédienne, à n'en pas douter. « Les faits sont pourtant là. » asséna le directeur, sèchement. « Votre fils s'est acharné sur un de ses camarades, salement amoché soit dit en passant. » Je fixais un point lointain, refusant de le regarder lui. Je ne voulais pas croiser son regard. Si tel était le cas, sans nul doute finirait-il par me percer à jour, et dès lors il s'apercevrait que je n'avais aucun remords. Je ne regrettais pas de lui avoir cassé la gueule, à ce petit con. « C'est impossible, Oswald ne ferait pas de mal à une mouche...c'est un gentil garçon, il ne cherche pas les ennuis, n'est-ce pas Oswald ? » J'acquiesçai à ses dires, comme le brave petit garçon que j'étais censé être, sourire hypocrite accroché aux lèvres de surcroît. Treize ans à peine, et je savais déjà jouer la comédie à la perfection. En fait, je n'avais pas tant besoin de me forcer qu'il n'y paraissait, c'était presque quelque chose de naturel. D'inné. « Puis c'est lui qui a commencé. » répliquai-je, puérilement, le regard toujours baissé. « Il m'a insulté, c'est normal que je réplique, non ? » Le principal soupira et croisa les mains sur son bureau. « C'est une réaction disproportionnée par rapport à ce qui s'est réellement passé. Je ne tolérerai pas la moindre forme de violence au sein de mon établissement. La sanction est sans appel, vous irez en conseil de discipline et vous prierez bien fort pour ne pas être renvoyé. » Voilà que ma mère se remettait à pleurer. Je ne savais pas trop si c'était mon sort qui la préoccupait particulièrement, ou si c'était parce que l'autre connard m'avait traité de fils de pute, ce qui m'avait fait sortir de mes gonds. « Oh, et si j'étais vous, je consulterais un psychiatre. » ajouta-t-il à mon intention. Mon regard se posa enfin sur l'affreux bonhomme qui était assis en face de moi. Qu'est-ce qu'il insinuait au juste ? Que j'étais fou ? Au contraire, j'estimais être plus lucide que n'importe qui d'autre. Calmement, posément, tentant tant bien que mal de maîtriser la fureur qui commençait à poindre en moi, je me levai de ma chaise et m'emparai de mon sac à dos. Avant de franchir la porte du bureau directorial, je me retournai pour regarder celui qui était désormais mon ex-principal. « Oh, et vous savez quoi ? » mon visage se fendit d'un petit rictus insolent. « Allez vous faire foutre, vous et votre psychiatre. » Je claquai alors la porte derrière moi avec fracas, avant de m'éloigner à grandes enjambées dans le couloir.

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Oswald Bailey a eu une scolarité assez chaotique. Déscolarisé à l'âge de 14 ans, il n'aura jamais aucun diplôme. Bailey changea souvent d'établissement scolaire, souvent parce que des faits de violence lui étaient reprochés. Il était souvent pris dans des bagarres et il en était presque toujours à l'origine. « Il avait l'air dément. » se souvient Kyle Hopkins, la victime de ce malheureux épisode. « J'ai eu très peur ce jour là, j'ai vraiment cru qu'il allait me tuer. » Plusieurs personnes ont avoué par la suite être effrayées par la violence inouïe du jeune homme. « ça oui, il est très fort, même s'il n'en a pas l'air. » Et de la force, il en fallait pour pouvoir maîtriser certains animaux vivants. Frêle et d'apparence fatiguée, Bailey avait pourtant l'apparence parfaite de la victime, pas du tortionnaire. « C'était jamais lui, toujours les autres. » témoignait le principal du dernier établissement que le jeune homme fréquentait. « Il se croyait au dessus de tout soupçon, tout comme il encaissait mal les critiques. Certains professeurs ont ainsi pu déceler très tôt une certaine tendance au narcissisme. » Oswald Bailey a toujours nié être narcissique. De la même façon, il a toujours refusé de consulter, estimant qu'il n'était pas fou. « Quand on veut se débarrasser d'un chien, on prétend qu'il a la rage. » affirmait-il en haussant les épaules avec désinvolture. 

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ANECDOTE 005. J'étais allongé sur mon lit, clope au bec, en train d'écouter un vieil air d'opéra. Cela faisait des semaines que je n'étais pas sorti de cette piaule, sauf pour aller chercher dans la cuisine de quoi manger. Je m'étais complètement déconnecté du monde extérieur et je ne souffrais pas particulièrement d'être ainsi isolé. D'autres en seraient devenus fous, moi, je m'en accommodais très bien. Cela faisait trois mois que j'avais quitté l'école et je ne m'en portais pas plus mal. Au moins, je ne voyais plus ces gueules de con à longueur de temps, c'était...reposant, mais pas au goût de tout le monde et surtout pas de Patrick, encore lui. Pour une fois que tout semblait aller bien dans cette putain de baraque, il fallait qu'il vienne tout foutre en l'air. « Tu comptes ne rien foutre pendant encore longtemps ? » m'agressa-t-il sitôt après être entré dans mon antre. Avoir fait irruption était un terme plus approprié. Je n'avais pas bougé d'un iota face à cette intrusion, toujours perdu dans mes pensées. Ce qu'il me disait, je n'en avais plus rien à foutre. « J'en ai marre de t'entendre écouter cette putain de musique à longueur de journée. » Il s'avança et débrancha le tourne-disque, agacé. « éteins-moi ça, un peu. » je venais de me redresser, agacé qu'il insiste. Je dardai mon regard perçant sur la silhouette bedonnante de Patrick. « Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! » s'écria mon beau-père, en allant ouvrir la fenêtre. « Regarde-moi ça, tout l'étage est enfumé à cause de tes conneries ! » Je le regardais faire d'un œil vide, dépourvu d'intérêt. Il n'était ni plus ni moins qu'une très grosse mouche qui voletait autour de moi et qui m'irritait avec ses bzzz bzzz incessants. « Bouge toi le cul, un peu, on va pas t'entretenir jusque tes trente-ans. » Qu'est-ce qu'il voulait me faire comprendre au juste ? Que je le dérangeais ? Que j'étais un boulet pour lui ? « Trouve-toi un travail ! » dit-il en continuant à tourner comme un fou-furieux. « N'importe quoi, mais tu ne t'en tireras pas comme ça c'est moi qui te le dis ! »

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Bailey ne supportait plus le côté intrusif de son beau-père. Patrick Howard était devenu un être indésirable, le tueur le comparait souvent à une mouche qu'il voulait écraser pour qu'elle arrête de l'agacer à lui tourner autour et à faire du bruit. Patrick n'a jamais accepté que son beau-fils arrête purement et simplement ses études. L'homme se faisait de plus en plus insistant pour qu'Oswald cherche un emploi alors que de toute évidence, le jeune garçon qu'il était ne souhaitait pas travailler. Non pas qu'il soit particulièrement fainéant, mais il détestait l'idée d'être subordonné à un quelconque employeur. Bailey accumula les petits boulots jusqu'à ses seize ans. Il s'occupait essentiellement de vieilles dames. Il les aidait à faire leurs courses et se chargeait de leurs tâches ménagères. C'est ainsi qu'il se rendit coupable de quelques abus de confiance en détournant l'argent qui lui était confié. « Je ne faisais rien de mal. » assurait l'accusé, toujours avec cette désinvolture qui le caractérisait. « Je ne faisais que mettre de côté un peu d'argent de poche. Il fallait bien vivre. » Il s'en contenta pendant plusieurs années. Puis, à ses seize ans, il fut embauché dans un garage en tant que mécanicien. Il y resta pendant à peu près quatre ans, avant de se lasser et de se lancer dans l'informatique. Oswald Bailey n'occupait jamais le même poste plus de cinq ans d'affilée, accumulant ainsi les compétences dans différents domaines. Il se plaisait à jouer de son image de caméléon, à se fondre dans le décor partout où il allait.



Chapitre 2. La charnière.

Oswal Bailey n'a jamais été un adolescent comme les autres. Son comportement n'a pas manqué d'alerter les professeurs et autres éducateurs. «Bailey ne travaillait jamais en classe, il ne faisait jamais ses devoirs et il semblait défier en permanence l'autorité des professeurs. » L'adolescent n'a jamais manifesté un quelconque intérêt envers les enseignements dispensés, il disait s'ennuyer. Plus tard, Oswald Bailey a été diagnostiqué avec un QI de 120, le classant parmi les surdoués. Son échec scolaire semblait alors faire sens : le système scolaire ne lui convenait pas. Il était inadapté à ses particularités mentales et intellectuelles. De même, Bailey supportait mal les critiques. Ses camarades ont eu l'occasion d'assister à des échanges musclés entre ses professeurs et lui. Il suscitait de cette façon l'admiration de ses camarades, mais la plupart le qualifiaient de bizarre. Bailey était toujours seul, et lorsqu'il ne l'était pas, il était la tête de turc de certains élèves. « Je n'y peux rien. » se défendait Mike Walden, un ancien camarade de classe. « Il n'avait pas dit un mot qu'on se sentait immédiatement agressés. Alors, je répliquais, que pouvais-je faire d'autre ? Nos rapports auraient été beaucoup plus paisibles s'il savait se comporter correctement avec les autres. C'est un putain de taré, ce mec, c'est un putain de taré. » Puis, lorsqu'on lui demandait pourquoi il se sentait agressé, Walden répondait : « Certainement son regard. Ouais, ça doit être ça. Il a le regard d'un tueur. C'est comme s'il allait nous bouffer sur place, vous comprenez ? » Bailey suscitait chez les autres des réactions mitigées. Tantôt il impressionnait, voire effrayait, tantôt il apparaissait comme la victime idéale, qui ne répliquait jamais tant il était imperméable à tout ce qui l'entoure.

ANECDOTE 006.  « Hé ! » s'écria une voix féminine, qui courait dans ma direction à en juger par le claquement répété de ses talons sur les pavés. « Hé, attends ! » La fille finit par me contourner, pour me faire face. Je la toisais d'un regard vide, dénué d'intérêt. Elle n'était qu'un parasite dans mon décor, un élément qui ne devait pas y figurer. Je n'étais pas celui qui allait s'exprimer en premier, étant dans l'incapacité totale d'initier une conversation, aussi j'attendis patiemment qu'elle s'exprime enfin. « Tu as perdu ça. » dit-elle en me tendant mon carnet. Je le lui repris, non sans la regarder avec méfiance. « Ne t'inquiètes pas. » ajouta-t-elle précipitamment. « Je ne l'ai pas ouvert, juré craché. » Elle était agaçante à toujours parler, à déverser des litres de non-sens et à gesticuler comme si elle avait des vers. Elle devait même avoir mal aux lèvres à force de sourire. Cela sonnait tellement faux, tellement pas naturel. Elle ne méritait même pas un merci. Après tout, elle ne faisait que de me rendre quelque chose qui m'appartenait, elle n'avait rien fait d'extraordinaire. Je ne lui devais rien. « Au fait, moi c'est Nancy Forbes. » se présenta-t-elle, toujours en souriant, en me tendant la main sans doute pour que je la serre en retour. À la place, je regardai sa main tendue avec circonspection, avant de fourrer les miennes dans les poches de mon blouson en cuir, non sans pincer les lèvres avec mépris. La dénommée Nancy me dévisagea quelques instants, légèrement coite, avant de laisser tomber sa main le long de son corps, ayant sans doute compris que je n'avais pas l'intention de la saluer – pas de cette façon, en tout cas. « Toi c'est Oswald, c'est ça ? » demanda-t-elle, décidant de faire la conversation toute seule. « Tu as un joli nom. » Alors, un maigre sourire en coin vint étirer mes lèvres trop pâles, légèrement flatté par l'intérêt qu'elle semblait me porter. Au fond, j'en avais besoin, d'être sollicité ainsi, d'exister aux yeux des autres, de monopoliser toute leur attention. Je jetai alors un regard scrutateur à la demoiselle, daignant enfin m'intéresser à elle, à voir autre chose en elle qu'une bouche débitant un lot d'insanités. Elle avait de belles boucles brunes et soyeuses, de grands yeux marron bordés de longs cils noirs et recourbés,  un sourire candide et un regard innocent. Elle transpirait l'innocence, l'innocence à l'état pur. Ce fut ce trait de caractère qui retint particulièrement mon attention. Elle avait éveillé en moi un intérêt morbide, je ressentais le besoin de la posséder, de la ternir, de la détruire. Savait-elle qu'en se présentant à moi, elle venait de se jeter dans la gueule du loup, de tomber entre les griffes du prédateur ? Sans doute pas, car sinon, elle se serait enfuie à toutes jambes. « Oswald ? » insista-t-elle, voyant que je ne répondais pas. « J'étais en train de me dire que tu avais de très jolis yeux. » répondis-je finalement, ce qui la laissa muette de surprise. À l'intérieur, j'étais en train de savourer ma victoire. Je n'avais rien dit de toute la conversation – ou tout du moins, de son monologue – et je venais de faire mouche, comme d'habitude. Le prédateur en moi se réjouissait : je la tenais.

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Oswald Bailey était la séduction même. Il ressentait le besoin de plaire, de se montrer, de susciter l'admiration chez ses pairs. Il en avait besoin, il s'en nourrissait. Beaucoup l'ont décrit comme étant séduisant et charismatique, quoiqu'un poil solitaire et discret. C'était de cette façon qu'il approchait ses victimes, qui étaient toutes des femmes, plus ou moins jeunes. Il savait les captiver par ses beaux discours, veillant à ne laisser échapper aucun détail sur lui-même qui soit susceptible de le trahir. Il était à la fois redoutable et redouté, il savait jouer des apparences pour se mettre les gens dans la poche. Tout le monde se laissait berner par ce jeu d'acteur remarquable. Les femmes en redemandaient, les hommes en étaient agacés. Bailey ne laissait personne indifférent. Nancy Forbes, ancienne conquête, disait qu'elle avait été émue par ses airs de martyr et son aspect chétif, elle se disait fascinée par l'aura presque animale qu'il dégageait, par ses mystères. « Oswald n'était pas méchant, c'est juste qu'il n'était pas bavard et il était toujours tout seul. Que pouvais-je faire d'autre à part avoir envie de le prendre sous mon aile ? » En soi, une telle attitude n'a rien d'étonnant. Si le pervers narcissique aime être admiré et adulé, il sait néanmoins très bien jouer les victimes quand la situation l'exige. Il s'agirait même de la tactique préférée du détenu. Dans le fond, ça l'arrangeait bien que les autres s'en prennent à lui gratuitement, c'était un moyen comme un autre de se faire plaindre, de susciter la compassion voire la pitié chez ses pairs alors que lui-même était incapable d'en éprouver. Il n'avait pas besoin de grand-chose d'autre.

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ANECDOTE 007. Elle m'embrassait à pleine bouche, glissant sa langue douce et sucrée entre mes lèvres, ses mains agrippant fermement mon visage, comme si elle craignait que je m'en aille. Déjà, je sentais que quelque chose ne tournait pas rond, que je ne réagissais pas comme j'étais censé réagir. Je ne ressentais aucune émotion particulière, elle ne me procurait aucun frisson. Je me sentais vide, inerte. Je ne savais pas comment je m'étais retrouvé dans le lit de cette fille, chez elle, alors que ses parents n'étaient pas là, selon ses dires. J'avais seulement une vague idée de ce qui avait pu m'intéresser dans son offre : la curiosité. C'était l'occasion pour moi de découvrir sa maison, l'endroit où elle habitait depuis toute petite. C'était l'occasion de s'immiscer directement dans son intimité, de détenir les clés de son esprit en l'analysant à travers ses habitudes. J'étais toujours en train d'observer le décor de sa chambre lorsqu'elle avait commencé à m'embrasser, à me caresser. D'ailleurs, ce n'était pas elle que je regardais. Ce n'était pas elle à proprement parler qui m'intéresser. « Oz, ça va ? » demanda-t-elle en plongeant ses prunelles marron dans les miennes. « Je...tu n'aimes pas ? » Je clignais des yeux, légèrement hagard, agacé d'avoir été détourné de la sorte de ma contemplation.  « Au contraire. » soufflai-je en reprenant ses lèvres. Je n'avais pas envie d'être jeté de chez elle tout de suite. Je voulais la garder près de moi. Rien que pour moi. Elle était mon trophée, je ne pouvais pas la laisser partir. Elle était une des rares personnes qui s'intéressaient à moi. J'avais ce besoin obsessionnel d'être aimé, d'être adulé, admiré, reconnu pour ce que je faisais. Elle comblait un peu le gouffre béant qu'était mon besoin d'attention. Je ne pouvais pas tolérer un quelconque rejet de sa part. « Reste. » murmurai-je en prenant son visage entre mes mains rugueuses. Je n'étais pas amoureux, c'était certain. De toute façon, je ne savais pas ce que c'était, l'amour, j'étais bien incapable de ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un – personne, à mes yeux, ne semblait le mériter. « Je suis là. » confirma-t-elle en picorant mes lèvres de petits baisers. Je basculai alors au dessus d'elle. Elle soupira doucement contre ma bouche, avant de glisser ses mains fraîches sous mon t-shirt, explorant chaque parcelle de peau que je voulais bien lui céder. Mon t-shirt quitta bientôt mon corps pour rejoindre le plancher, alors qu'elle remonter sa jambe contre mon flanc. Mes doigts s'emparèrent de cette cuisse offerte, alors que ma bouche partait en exploration de son cou. Au final, cette sensation n'était pas si déplaisante, je pouvais presque deviner son sang affolé rouler dans sa jugulaire, à fleur de peau. Je sentais presque la vie couler sous mes doigts, alors que je caressais ses seins ronds et fermes, qui m'étaient entièrement offerts. Je pouvais sentir son cœur cogner dans sa poitrine, expulsant des litres de sang dans tout son système, irriguant tout son être. Mon sexe se durcit davantage alors que j'écoutais son corps, bien davantage que ses soupirs d'extase. Je voyais le dessin de ses veines sous la peau blanche de sa poitrine, j'aurais même pu perdre mon temps à les compter. J'en suivis une du bout de la langue, qui disparut sous un téton. J'étais fasciné par ce corps qu'elle m'offrait, par les détails qui se révélaient à moi à mesure de mes observations. « Prends-moi. » me supplia-t-elle en tirant sur la ceinture de mon pantalon. Bientôt, il glissa le long de mes hanches et je m'en débarrassai de plusieurs coups de pieds. Je crevais d'envie de mordre sa chair tendre, de la goûter, de lécher chaque parcelle de sa peau pour me délecter de son goût, de sa substance. J'émis un sifflement lorsque sa main se glissa dans mon caleçon pour venir à la rencontre de mon sexe tendu. « Nancy. » grondai-je d'un air sévère, m'appuyant sur mes mains pour me redresser. « Laisse-toi faire. » soupira-t-elle en entamant un lent mouvement de va-et-vient du bout des doigts. « Arrête de résister, laisse-toi aller. » Je ne pouvais pas lui céder, risquer de perdre le contrôle. C'était la première fois que j'allais aussi loin avec une fille, tout du moins, que je laissais une fille aller aussi loin avec moi et je sentais déjà que je perdais les pédales, que j'avais du mal à garder le contrôle. Pourtant, je la pénétrai bientôt d'un coup de rein sec, sans douceur, alors que je sentais ses ongles s'enfoncer dans mes épaules. Je pouvais voir son visage crispé par la douleur, alors qu'elle retenait à grand peine des larmes de souffrance. Elle pleurait. Doucement, je me penchais vers son visage, pour cueillir du bout de la langue ces perles salées, alors qu'elle s'accrochait désespérément à moi. J'augmentai bientôt le rythme, piétinant ce qui restait de son innocence, venant à bout de la résistance causée par sa virginité. « Oz. » supplia-t-elle, crispée comme jamais, alors que je continuais d'aller et venir. Mon regard se posa à nouveau sur son visage baigné de larmes. « Arrête. » gémit-elle, le souffle haché « Tu me fais mal. » Et moi, je me délectais de sa souffrance, sa souffrance était source de ma propre jouissance. «Arrête. » supplia-t-elle d'une voix aigue, alors qu'elle tentait de me repousser, sans succès. « Je t'en supplie. » Alors, son regard d'animal blessé croisa le mien, affamé. Je crus déceler l'éclat de la peur dans ses prunelles sombres. Je me penchai alors vers elle pour m'emparer de sa bouche, tandis que je donnais mes derniers coups de reins, goûtant enfin à la sensation enivrante de la savoir à ma merci.

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Bailey n'a pas toujours eu les problèmes d'ordre sexuel qu'on lui connaît actuellement. Selon ses dires, ils sont apparus après son aventure avec la jeune Forbes. Il a compris très tôt qu'il ne voyait pas les relations sexuelles d'une façon normale. « Ce n'était pas Nancy en elle-même qui me faisait bander. » affirmait-il, toujours provocateur. L'acte sexuel n'était pas un moment de partage, de communion avec l'autre comme la plupart des individus peuvent l'envisager. C'était selon lui un moyen de s'approprier l'autre, de la pénétrer totalement dans son intimité la plus stricte, de la posséder, corps et âme. C'était un moyen comme un autre d'asseoir sa domination. Qui plus est, l'acte en lui-même l'a toujours plus ou moins effrayé. Perdre le contrôle de lui-même était inenvisageable, il faisait illusion  en ayant une maîtrise parfaite de sa vie. « Je n'aimais pas me sentir vulnérable. » Dans le fond, il n'était qu'un homme, ce qu'il n'acceptait pas. Oz Bailey était narcissique au plus haut point, il était tellement arrogant qu'il pensait être un être supérieur, invulnérable, à mi-chemin entre l'être humain et la divinité. L'acte sexuel le ramenait à quelque chose de plus humain, d'accessible. Pour autant, Bailey n'était pas un pervers sexuel. « Je n'ai jamais ressenti le besoin de forniquer. » martelait-il avec insistance. « Je ne suis pas de ceux qui envisagent le sexe comme un exutoire. Je n'aimais pas les contacts humains, me dire que j'étais intime avec un autre. » Ce n'était pas sa came, ajoutait-il d'un air amusé. « Nancy Forbes était une erreur de parcours. Mais dites-moi, comment peut-on affirmer ne pas aimer quelque chose sans même avoir essayé au moins une fois ? » Voilà ce que c'était au fond, cette période de sa vie : un essai. Un épisode qu'il assumait mal, qui entachait cette image de perfection qu'il s'était forgée au fil des années.

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ANECDOTE 008. « Je crois que je suis amoureuse de toi. » La voix de Nancy venait de s'élever, murmure incertain. Je tournai instantanément la tête vers elle. Après ce qui s'était passé l'autre fois, j'avais cru qu'elle partirait, qu'elle verrait ô combien je pouvais être néfaste pour elle, mais elle était restée, et ce simple constat avait suffi à ravir mon ego. Au final, peut-être avait-elle plus besoin de moi, que moi j'avais besoin d'elle. Elle était sous mon emprise, et elle n'avait plus la possibilité de s'y soustraire. Elle prit mon visage fatigué entre ses mains, puis elle m'embrassa. « Ouais. » lâcha-t-elle avec une certaine nonchalance. « Tu est bizarre, mais je t'aime quand même. » Au lieu de me délecter de ses mots doux, je sentis la fureur m'envahir. J'étais en colère contre elle, parce que mon plan ne se déroulait pas comme prévu.  Et en plus, elle osait dire que j'étais bizarre. Encore une fois, je me sentais perdre pied, je ne pouvais pas supporter de l'entendre dire ses mots. Je voulais qu'elle soit à ma merci, qu'elle me soit totalement soumise, sous mon emprise, mais certainement pas amoureuse de moi. Et comme si mon absence de réaction n'avait aucune importance, elle vint se blottir contre moi pour me serrer tout doucement dans ses bras, sa joue contre la mienne. « Bizarre ? » me contentai-je simplement de demander, alors que je me crispais à son contact. « Quand je dis bizarre, ce n'est pas péjoratif, hein. » s'empressa-t-elle d'ajouter en m'embrassant sur la joue, puis au coin des lèvres. « C'est comment alors, si ce n'est pas péjoratif ? » Nancy soupira, avant d'ébouriffer mes cheveux. « Tu ne réagis jamais comme on  s'y attend. Ah ça, tu me surprends chaque jour. » Je soupirai longuement. La conversation me lassait déjà. Mon regard, lui, s'était assombri. « Tu ne parles jamais.  » dit-elle alors, ce qui sonna comme un reproche. « Alors quoi ? » demandai-je, froidement. « Qu'est-ce que je dois faire, au juste ? Que j'acquiesce à tes bavardages inutiles ne te suffit donc pas ? Tu veux que moi aussi je me mette à déblatérer des idioties ? » Nancy s'éloigna alors de moi, offusquée. « Tu veux que je te couvre de compliments, que je te répète à longueur de temps à quel point tu es jolie, que tu es la femme de ma vie, ou que sais-je d'autre comme conneries ? C'est donc à ça que rêvent les petites dindes sans cervelle dans ton genre ? » Dans mes paroles, il n'y avait aucune colère, aucune animosité, juste un froid tranchant, glaçant. Je ressentais une nouvelle fois le vide, le néant qui revenait s'emparer de moi. « Tu veux que je te dise, Nancy ? Ces mots, tu ne les mérites pas, parce que tu n'es rien. Tu n'es même pas intéressante, je pensais que tu étais différente des autres, mais même pas. » Alors c'était ça. Elle ne représentait donc plus aucun intérêt à mes yeux. Au mieux, elle n'aura été qu'un passe-temps, mais rien d'autre. Elle m'avait déçu en me qualifiant de bizarre. C'était une erreur qui à mes yeux était impardonnable. Alors, je ressentais le besoin de l'humilier, de la piétiner, comme pour la punir de cet affront. Je voulais qu'elle sache qui c'était le patron, qui était aux commandes. Lorsqu'elle leva ses yeux pleins de larmes vers moi, je sus que j'avais gagné, et j'en étais fier. Mon ego blessé était doucement en train de se réparer. « Dégage. » ordonnai-je d'un ton autoritaire. « Mais Oz... » protesta-t-elle d'une toute petite voix. « DEGAGE ! » hurlai-je en me levant d'un bond, tandis que Nancy était tombée sur les fesses, au sol. « Ne fais pas ça. » coassa-t-elle, les larmes roulant à nouveau sur ses joues. « Je ferai tout ce que tu voudras, absolument tout, mais ne me laisse pas. » J'attrapai alors Nancy brutalement par le bras, pour la forcer à se relever. Elle s'agrippa à mon épaule, légèrement tremblante, tandis que j'attrapais ses boucles brunes sans aucune douceur, pour approcher son oreille de ma bouche. « Dans  je ne veux plus te voir, il y a un terme qui t'échappe ? » Je la repoussai alors tout aussi brusquement. Nancy tomba à nouveau au sol, terrorisée. Elle recula un peu pour s'éloigner de moi. Elle avait enfin compris. Elle avait vu mon vrai visage, tout du moins, une partie.

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Bailey n'aimait pas être déçu. Il réagissait toujours violemment lorsque son ego était impliqué. Il explosait, laissant sa rage s'exprimer, s'emparer de lui toute entière. Bailey était autodestructeur, de la même façon qu'il aimait détruire les autres autour de lui. Il avait besoin de destruction, il s'en gargarisait, il en avait fait son leitmotiv. Lorsqu'on l'interrogeait sur la réaction qu'il a eue ce jour là, Bailey prétendait que c'était parfaitement normal, qu'elle l'avait mérité. « Elle attendait de moi des choses que je ne pouvais pas lui donner. » se justifiait-il, en haussant les épaules avec lassitude. « Ce n'était pas moi qui étais un incapable, c'était elle qui en demandait trop. » Bailey n'avait pas prévu que la jeune Forbes finirait par avoir des sentiments pour lui. Il ne le comprenait pas. Lui-même était dépourvu d'empathie, incapable de ressentir des émotions humaines. Il ne savait pas aimer. Il n'avait jamais su. Il n'avait pas été conditionné pour. Il était furieux contre Nancy, qui l'avait corrompu, qui l'avait fait descendre de son piédestal. Le pervers narcissique a ressenti le besoin de lui faire payer cet affront. Après avoir voulu la posséder, il a voulu l'humilier, l'amoindrir, pour mieux affirmer sa supériorité, son emprise. Cela a marché au delà de ses espérances, puisque  la demoiselle a fini par se soumettre, par le supplier de rester, exactement ce qu'il recherchait. Pourtant, c'était peine perdue d'avance, Oswald Bailey ne pardonnait jamais.    

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ANECDOTE 009. « Hé ! » J'avais comme qui dirait une impression de déjà-vu. Sauf que ce n'était pas Nancy qui m'appelait, mais une voix masculine, en pleine mue. « Bailey, je te cause. » Je continuais de marcher d'un pas rapide, mon sac à dos sur l'épaule. L'autre m'attrapa par le col et me plaqua contre le mur avec brutalité. « C'est toi le salaud qui a sauté ma sœur ? » Génial. J'étais encore pris dans une histoire où le cul était impliqué – comme dans 90% des bastons, en fait, les 10% restant étaient tout simplement des histoires de pognon. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » répondis-je avec mon calme légendaire, impassible comme à mon habitude. Je n'avais rien vu venir, que déjà, j'étais au sol. Je pissais le sang, mon nez venait d'éclater sous l'impact du poing que l'on venait de me jeter en plein visage. J'étais allongé au sol, en position foetale, la joue contre le pavé frais du trottoir. « Oh, mais je vois qu'il ne tient pas debout. » se moqua l'autre en me donnant un coup de pied, dans le ventre cette fois. « Pédale. » L'insulte venait de fuser sans m'atteindre. « Tu mériterais que je te coupe les couilles pour ça. » menaça-t-il, tandis qu'il venait à nouveau de me saisir par le col pour me relever, non sans me secouer comme un prunier dans la manœuvre. « Lève-toi si t'es un homme ! » Plutôt que de jeter son mégot de cigarette au sol, le type jugea bon de me l'écraser sur le visage, avant de le jeter négligemment dans le caniveau. Je sifflai longuement sous l'effet de la douleur, la brûlure n'étant vraiment pas agréable. « Vous n'avez pas de preuve. » murmurai-je en un râle sifflant, alors que mon visage se tordait sous la souffrance. « Et que penses-tu du fait que c'est Nancy elle-même qui est venue pleurer parce que tu l'avais maltraitée. Tu en dis quoi, Bailey, c'est une preuve suffisante pour toi ou faut-il sortir le dossier à charge ? » Nancy. Le prénom m'effleura vaguement, avant de se perdre dans les méandres de mes souvenirs. Qu'était-elle aller raconter encore ? À ce que je sache, elle était consentante, elle m'avait même supplié plusieurs fois de la prendre. L'autre abruti était vraiment à côté de la plaque. « Le dossier à charges, carrément ? » grognai-je non sans sarcasme. Apparemment, ma réponse ne lui avait pas plu puisqu'il m'attrapa sauvagement à la gorge. « Encore un mot de travers, et je te fais éclater tous les putains de vaisseaux sanguins de ton putain de cou, espèce de fils de pute. » menaça le soi-disant frère de Nancy tout en me postillonnant dessus. Je remarquai alors avec un certain dégoût que son haleine empestait l'alcool, ce qui me rappelait mon beau-père. Un rictus méprisant apparut alors sur mes lèvres. C'était encore un putain de camé. Quelqu'un de méprisable, en somme. « Et en plus, tu es en train de te foutre de ma gueule ? » beugla l'autre, en resserrant son emprise autour de mon cou. « Il y a de quoi, non ? » soufflai-je, toujours provocateur. Il m'envoya alors un coup de genou dans les parties intimes, ce qui me fit hurler. Je m'effondrai au sol, hurlant et gémissant de douleur tout en me tenant l'entrejambe. Le fait que je sois à terre n'avait pas l'air d'émouvoir l'autre outre-mesure, puisqu'il continua à m'asséner des coups de pieds – il portait des rangers – qui me donnèrent l'impression que mon corps tout entier était en train de se disloquer sous la violence des chocs que je subissais. « Jared, arrête. » s'écria une voix féminine, qui sauta sur son dos pour le ceinturer et l'empêcher de faire tout autre mouvement. J'eus le temps de reconnaître vaguement Nancy Forbes avant de perdre connaissance.

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explication.

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ANECDOTE 010. « Tiens mon chéri, mets ça sur ton œil, ça désenflera. » dit ma mère tout en me tendant un sac de glace pilée. Je jetai un regard méfiant au paquet, avant de soupirer et de l'appliquer sur mon œil au beurre noir. « Tu es sûr que tu ne veux pas en parler ? » questionna-t-elle d'un ton doux et inquisiteur, en appuyant sa poitrine sur mon dos et en entourant mes épaules de ses bras aimants et protecteurs. « Non, maman, ça va. » soupirai-je à nouveau. « Je n'ai pas envie d'en parler. » Je pouvais sentir d'ici son parfum sucré et entêtant. Elle m'embrassa doucement sur la joue, et m'ébouriffa les cheveux. « Je t'aime mon bébé, tu le sais ça ? » Je pinçais les lèvres en signe de désapprobation. « Ne recommence pas, maman, tu sais que je déteste ça. » Elle caressa ma joue de sa main fraîche. « Tu n'as pas à en avoir honte, mon bébé. C'est une fille, n'est-ce pas ? C'est à cause d'elle que c'est arrivé ? » Le ton était monté alors qu'elle mentionnait cette fille, qu'elle haïssait déjà sans même la connaître. Elle était comme ça, ma mère. Jalouse et possessive. Surtout avec moi. « Ne recommence pas. » l'avertis-je, sèchement, agacé par son comportement. « Ce n'est qu'une petite conne de toute façon. » siffla-t-elle en reniflant avec mépris. « Elle ne te mérite pas, tu es trop bien pour elles toutes, mon Oswald, mon bébé. » Je repoussai alors les bras de ma mère. J'en avais assez. « c'est bon, maman, j'ai plus cinq ans, arrête de me traiter comme si j'étais encore un gosse, putain. » Elle leva alors son regard de chien battu vers moi. Je me crispai davantage. Je détestais lorsqu'elle me faisait ces yeux là. « Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas que tu dises ce genre de mots. » me gronda-t-elle sans vraiment me disputer parce que ma mère ne me disputait jamais. « Pardon, maman. » murmurai-je à contrecoeur, simplement pour qu'elle me foute la paix. Je n'étais pas d'humeur à subir ses reproches de toute manière. J'avais mieux à penser. « Les gens ont une mauvaise influence sur toi. » assura-t-elle en me caressant les cheveux. « Tu es si pur, si bon, si exceptionnel, et les autres sont en train de te pourrir lentement mais sûrement. Ne te laisse pas faire, mon bébé. Tu es trop bien pour eux. » Voilà ce qu'elle me répétait depuis des années. Et moi, je la croyais, parce que c'était ma mère qui le disait, et parce que c'était elle qui le disait, elle avait forcément raison. « Je ne laisserai personne te gâcher, mon bébé. » susurra-t-elle en nichant son visage au creux de mon cou, alors que ses doigts jouaient avec le col de ma chemise, avant d'en défaire un bouton. Elle pesta entre ses dents alors que la sonnette retentissait, annonçant un visiteur. « Qui ça peut-être ? » s'étonna-t-elle avant de se lever, légèrement tendue. « Je vais ouvrir, reste là, mon chaton. » Je soupirai lourdement en la voyant quitter la pièce, mon regard fixé sur sa silhouette chétive. Puis, décidant de désobéir, je me levai et et descendis l'escalier de mon tour. J'aperçus Nancy sur le pas de ma porte. Nos regards se croisèrent instantanément. Mon visage resta dangereusement neutre tandis qu'elle m'adressa un petit sourire désolé qui me laissa de marbre. « Oh, je te vois venir, espèce de petite garce. » l'insulta ma mère, alors que Nancy semblait se ratatiner sur place, impuissante face à la colère soudaine de ma mère. « Tu traînes mon Oswald dans la boue et tu reviens la bouche en cœur pour t'excuser, à moins que tu ne sois là pour contempler le spectacle ? Regarde ce qu'ils lui ont fait par ta faute ! » Je décidai alors que c'était à moi de régler mes problèmes. « Maman, laisse, je m'en occupe. » Je contournai alors ma mère pour faire face à Nancy, mais elle m'arrêta d'un geste. « Non Oswald, il faut qu'elle comprenne une bonne fois pour toutes son erreur. » Puis, elle se tourna vers Nancy, toujours menaçante, avant de lui asséner le coup fatal. « N'approche plus jamais de mon garçon ! Moi vivante, aucune petite garce de ton genre ne viendra me prendre mon fils. Je suis la femme de sa vie, tu n'as pas ta place dans la tienne, ni aucune autre d'ailleurs. Je sais ce qui est bon pour lui et de toute évidence, tu lui es néfaste. Va brûler en enfer, toi et tes semblables ! » Ignorant alors l'ordre que ma mère avait donné quelques instants plus tôt, je descendis la dernière marche de l'escalier pour l'éloigner gentiment de ma porte. « ça suffit, maman, va te reposer, c'est pas bon pour ton cœur. » Je la conduisis alors au salon avant de l'asseoir sur son fauteuil. « Mes cachets. » réclama-t-elle d'une voix mourante. Je lui tendis alors le flacon. Elle en prit deux. «Et ce gros con de Patrick, il est pas encore rentré ? » lançai-je froidement, alors que le regard de ma mère s'assombrissait. « Mon chéri, ton langage ! » me rabroua-t-elle. « Pardon maman. » répétai-je d'un ton agacé. « Mais entre nous, c'est ce qu'il est, un gros con, il sait pas s'occuper de toi et ça me tue. » Elle m'adressa un pâle sourire et caressa ma joue. « Mais toi, tu t'occupes bien de ta maman, pas vrai ? » Je lui adressai un regard qui en disait long, avant de me détourner d'elle et de revenir dans l'entrée. Nancy était toujours là, sur le seuil, pétrifiée. « Oswald, je... » commença-t-elle à dire. Je la fis taire en pressant mon index contre ses lèvres. « Tu ne peux pas rester ici, Nancy. » coupai-je sèchement, agacé d'avoir été dérangé dans mon intimité. « Oswald. » supplia-t-elle à nouveau. « Tire toi. » ordonnai-je d'un ton glacial. « Tire toi ! » m'écriai-je, agacé de ne pas la voir bouger. Je pris alors l'initiative de lui fermer la porte au nez, pour bien lui faire comprendre que je n'étais pas disposé à entendre ce qu'elle avait à me dire. « Au fait. » dis-je avant de rabattre le battant. « Tu n'as jamais vu, jamais entendu ce qui vient de se passer. » Alors, la porte claqua.  

x

explication.



Dernière édition par Oz Bailey le Sam 6 Juil - 17:17, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 21:59

My mind in trouble


Chapitre 3. La folie.

NB: tous les évènements de ce chapitre ont lieu sur une seule et même journée.

ANECDOTE 011. uc.

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ANECDOTE 012. uc.

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ANECDOTE 013. uc.

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ANECDOTE 014. uc.

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ANECDOTE 015. uc.




Dernière édition par Oz Bailey le Sam 6 Juil - 17:57, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 22:06

Te voilà donc, et avec JRM en plus, quel bon choix. BAILEY •• in tenebris. (underco)  2407254944
Je te souhaite la bienvenue parmi nous, j'ai hâte de découvrir ton personnage ! Et si tu as besoin, eh bien, n'hésites pas. BAILEY •• in tenebris. (underco)  59708921
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 22:55

Oui, JRM, j'adore tellement cet acteur I love you J'ai vu quasiment tous ses films, et en particulier celui avec Julianne Moore, où il incarne justement un dangereux psychopathe souffrant d'un trouble de la personnalité multiple et il m'a tellement fait flipper dans ce film qu'il était juste parfait pour le personnage que j'avais en tête, bien que je n'aille pas du tout dans la même direction.

J'espère être à la hauteur, je prépare quelque chose de lourd, j'espère ne pas avoir vu trop grand. BAILEY •• in tenebris. (underco)  862243854

Merci pour l'accueil, en tout cas BAILEY •• in tenebris. (underco)  201494017
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptyVen 7 Juin - 23:09

bienvenue ici, j'ai hâte de lire du coup I love you
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 7:13

JRM BAILEY •• in tenebris. (underco)  2939654614 BAILEY •• in tenebris. (underco)  3429741885 BAILEY •• in tenebris. (underco)  522507718 BAILEY •• in tenebris. (underco)  3803611173
Quel choix orgasmique BAILEY •• in tenebris. (underco)  4242545884
Et puis le pseudo qui roxe du kiwi! BAILEY •• in tenebris. (underco)  862243854
Welcome here!
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Dylan Grimes
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TROUBLE(S) : Prétendue bipolaire à tendances nymphomane

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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 9:15

Super choix !!
Je te souhaite la bienvenue
Et une excellente rédaction de fiche
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TROUBLE(S) : phobie d'impulsion & mutisme.

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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 10:49

Olala, je confirme ce que j'ai pu te dire, j'ai vraiment hâte de découvrir encore plus ce fameux personnage ; bienvenue chez toi. BAILEY •• in tenebris. (underco)  4242545884
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Jill-Saï Zücker
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PRESENCE : ENVIRON 5 MOIS
ÂGE : VINGT-TROIS ANS
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 11:32

Oz Bailey a écrit:
Oui, JRM, j'adore tellement cet acteur I love you J'ai vu quasiment tous ses films, et en particulier celui avec Julianne Moore, où il incarne justement un dangereux psychopathe souffrant d'un trouble de la personnalité multiple et il m'a tellement fait flipper dans ce film qu'il était juste parfait pour le personnage que j'avais en tête, bien que je n'aille pas du tout dans la même direction

J'allais le dire BAILEY •• in tenebris. (underco)  4242545884 Il était incroyable, déjà que je l'aime en tant qu'acteur, mais dans ce film, on voit vraiment son talent I love you J'ai hâte de le revoir dans sa nouvelle série "Dracula", j'ai vu les extraits, et même si il reprenne la mode "vampire", ça s'annonce incroyable BAILEY •• in tenebris. (underco)  2340525725 Je veux un lien, parce que je l'aime, et que je sens le personnage intéressant BAILEY •• in tenebris. (underco)  2939654614
Bienvenue BAILEY •• in tenebris. (underco)  1763403685
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Ester Ginsberg
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ÂGE : VINGT-TROIS ANS.
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 13:32

bienvenue sur sws. j'approuve totalement ton choix de célébrité. BAILEY •• in tenebris. (underco)  1763403685 bon courage pour ta fiche et amuse-toi bien.
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Spencer Doyle
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PRESENCE : trois ans
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TROUBLE(S) : Paranoïa, hallucinations auditives

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PSEUDO : vala29
CREDITS : angel* (avatar) + wild heart (code sign)
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 13:42

Bienvenue ^^
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Arshad Jahat
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PRESENCE : un mois.
ÂGE : vingt-trois ans
TROUBLE(S) : pulsions meurtrières, principalement envers les femmes.

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CREDITS : .Reed
MESSAGES : 105
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 14:51

bienvenue sur sws ! BAILEY •• in tenebris. (underco)  2939654614
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Ewen Wheeler
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PRESENCE : 1 AN.
ÂGE : 30 ANS.
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 17:04

bienvenue parmi nous, tout cela m'a l'air très intéressant BAILEY •• in tenebris. (underco)  2407254944
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Maja Rosenbach
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PRESENCE : quelques semaines
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 18:55

Epha Pyrhönen a écrit:
Te voilà donc, et avec JRM en plus, quel bon choix. BAILEY •• in tenebris. (underco)  2407254944
Je te souhaite la bienvenue parmi nous, j'ai hâte de découvrir ton personnage ! Et si tu as besoin, eh bien, n'hésites pas. BAILEY •• in tenebris. (underco)  59708921

+1, j'aurais pas mieux dit. J'ai jamais vu JRM dans les films mais dans The Tudors, j'en suis amoureuse. Bref, bienvenue. BAILEY •• in tenebris. (underco)  1763403685
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Oz Bailey
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MessageSujet: Re: BAILEY •• in tenebris. (underco)    BAILEY •• in tenebris. (underco)  EmptySam 8 Juin - 21:14

Merci tout le monde BAILEY •• in tenebris. (underco)  201494017

Ha, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à l'aimer, parce que l'autre fois, une copine a osé me dire qu'il était pas beau (mais ça, c'est parce qu'elle n'a vu aucun de ses films, sinon son jugement ne serait pas aussi négatif What a Face ) j'espère la faire changer d'avis quand on ira voir Belle du seigneur dans deux semaines BAILEY •• in tenebris. (underco)  1763403685 Parce que ne pas aimer JRM, avec le talent qu'il a, non, vraiment, je ne comprends pas. BAILEY •• in tenebris. (underco)  2376873690

Et mademoiselle la cannibale, ce sera avec plaisir pour le lien BAILEY •• in tenebris. (underco)  3297002392 Surtout que j'ai parcouru vite fait ta fiche par pure curiosité et j'ai beaucoup aimé de ce que j'ai vu, y'a de quoi à faire je pense BAILEY •• in tenebris. (underco)  1600981111

J'aimerais aussi vous dire que je ne pourrai pas m'atteler à ma fiche (enfin, rédiger l'histoire quoi) avant mercredi au moins. La cause? Je passe tout simplement un partiel mardi, le dernier. Pour la petite histoire, j'étais persuadée que le 11 ça tombait un mercredi, donc j'me dis que j'ai plein de temps pour réviser, mais en fait noooon, c'est mardi, et je suis grave dans la merde parce que j'ai pas encore ouvert mon cours. Donc si rien n'avance d'ici là, c'est normal BAILEY •• in tenebris. (underco)  201494017 Le plus frustrant dans l'histoire c'est que j'ai hâte de commencer à rédiger, parce que j'ai plein d'idées, et la trame se précise de plus en plus dans ma tête, mais c'est frustrant de ne pas avoir le temps...ou si, techniquement, j'ai le temps; mais ça ne serait pas raisonnable ><
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