❒ patient lui-même ❒ famille, entourage ✔ service ou institution sociale ❒ police ou pompiers ❒ SOS médecin ou SAMU ❒ médecin de famille ❒ généraliste de garde ❒ psychiatre, psychologue privé
ANTÉCÉDENTS D'HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE :
❒ oui ✔ non
ACCOMPAGNEMENT (2 réponses maxi. ) :
❒ patient venu seul ❒ famille ou ami ✔ personnel d'un service social ❒ personnel de secteur ❒ ambulance, VSL ✔ pompiers ❒ SAMU ❒ police ❒ autre (précisez)
DATE DE L’ARRIVÉE :
pas plus tard qu'hier
HEURE DE L’ARRIVÉE :
dans la nuit
TROUBLE(S) IDENTIFIÉ(S) :
dépression, mutisme
DÉLIT(S) :
aucun
DEGRÉ DE DANGEROSITÉ :
terreur nocturne violentes.
TRUSH
par docteur wilson
Astra est une victime. De viol (par son paternel), plus exactement d'après le rapport que j'ai sous les yeux, le trauma date d'il y a un mois jour pour jour. On m'a amené la jeune fille dans la nuit, après une tentative de suicide. Aucun mot n'a filtré d'entre ses lèvres depuis. En attendant de lui trouver une famille d'accueil, les services sociaux lui avaient trouvé une place en foyer. La note suivante a été glissé dans le dossier :
Madame Easton (assistante sociale) « Astra ne parle pas, elle n'a pas beaucoup d'amis au sein du foyer. Elle est suivie par un psychiatre pour dépression mais ses terreurs nocturnes persistent et effraient les autres jeunes. Je ne vois ni progrès, ni efforts de la part de mademoiselle Trush, je pense que cette petite se laisse sombrer. Un suivi plus poussé mérite d'être mis en place. »
Astra semble vide, presque inerte et indifférente, mais nous l'observons depuis le moment ou elle a passé la porte de l'établissement. Quelque chose de terrible grandit en elle. La colère s'agite sous ses veines et ses muscles se tendent. Si le silence est sa prison, son mutisme est sa réponse.
DEVIL CHILD
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20 ANNEES TREPASSEES
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ALMA
CERTAINS NE DEVIENNENT JAMAIS FOUS.. LEURS VIES DOIVENT ETRE BIEN ENNUYEUSES. - CHARLES BUKOWSKI
Dernière édition par Astra Trush le Mar 25 Juin - 7:34, édité 4 fois
A pas aériens et voluptueux, elle errait, sans un bruit, spectrale, à la manière d'une ombre muette et insaisissable. Seuls témoins de son réalisme, les nuées de poussière flottant au rythme de la houle de la blouse glissant le long de ses hanches. Lentement, elle traversait la cellule en direction de la fenêtre. Sur son visage, dansaient quelques gouttes de soleil, quelques victorieuses ayant bravé les vitres crasseuses et les barreaux. Larmoyant sur ses paumettes, dans son regard vide, s'amusant de ses joues saillantes, elles s'agitaient au rythme capricieux des nuages extérieurs. Fermant les yeux, elle entama une guerre entre ses cils agités et torturés par les larmes la gagnant. Les odeurs se jouaient de ses sens, la trainaient dans une étendue écarlate, la noyait dans les flots de douloureux souvenirs. Images, sons, tout la submergeait. En flashs, l'écho de la voix de son père, ce regard pervers, ses gestes vifs et précis laissaient sur elle l'écume la plus brûlante qu'il soit. Sale, elle se sentait sale. Dégoût et horreur envers un seul être, coups et blessures sur un seul corps. Elle pensait avoir chassé ses démons, avoir fermé la cage aux fantômes. Mais il n’en était rien. Des mois, elle avait de ses pleurs étreints les murs de sa chambre, au foyer d'accueil, mais aujourd'hui elle ne pleurait plus Personne, là-bas ne se rendait compte de l’horreur qu'Astra avait subie. Elle n'avait finalement été qu'une victime de plus, si jeune. Un claquement de porte. Un homme, son père. La petite culotte qui se déchire. Un coup de poing. Du sang, des cris, de la sueur. Un affront, du verre brisé. Une tentative de fuite, et on la traîne sur la moquette. Brûlure au ventre. Une main à la gorge, ‘maintenant avale’. Le zip de la braguette. La porte claque de nouveau. Et puis plus rien. Personne, ici non plus, ne verra qu'Astra se cache de tout. A Giercliff, on prendra soin de ne pas réveiller de vieilles séquelles, d'ouvrir encore plus les brèches, de déchirer encore quelque chose en elle. Car n'oublions pas, elle est victime de la sauvagerie de l'homme. Chacun voudrez mourir dans les ruines d'Astra, mais c'est une pensée égoïste, personne ne veut plus d'Astra. Astra se plait à s'auto-détruire et à détruire les autres car personne ne se rendra compte que même le jour, chez elle, il fait constamment nuit.
« Cette nuit, ça fera cinq. Cinq fois que tu laisses des traces de pas dans ma tête. Que tu vas dans les endroits interdits et que tu remues violemment mes décombres.J'admire l'aisance d'un étranger à s'introduire dans mes boulevards de pensées. Tu changes l'architecture des choses. Tu déséquilibres mon chaos. Tout a subitement plus de sens, tout semble trop réel. Les murs d'illusions s'écroulent, laissant place à des trous noirs qui n'ont plus rien d'autres à révéler que la réalité. Je ne peux pas te chasser. A quoi bon. Comme le jour, tu reviens toujours. Mes nuits sont cruelles, les bourreaux s'enchainent. Chaque matin, les mémoires sont dépecées et jetées au pied du lit comme des confettis. Je ne sais plus si la limite entre le sommeil et l'éveil existe.»
bonjour, ici DEVIL CHILD, je m'étais inscrite au début avec lolita et je n'ai jamais su/pu écrire la suite de ma fiche. vous m'en voyez désolée. je reviens avec une idée de personnage, et une présentation presque terminée puisque j'ai pris le temps de l'écrire avant même de me réinscrire. je vous présente donc astra, qui n'a malheureusement pas encore de visage. ira chernova me fait toujours de l'oeil, mais aussi alma helgesson. mystérieuse, silencieuse et dépressive sont les mots qui pourraient la qualifier, pourtant, elle cache bien plus de violence en elle qu'on ne le croit. est ce qu'un visage vous parle avec cette brève description? merci d'avance à ceux et celles qui répondront.
Dernière édition par Astra Trush le Mar 18 Juin - 20:42, édité 3 fois
Contente de te revoir parmi nous. D'abord, j'adore le prénom Astra, j'ai bien hâte de découvrir quelle personnalité se trouve derrière. Quant à sa tête, Alma est magnifique, je pense aussi à Ali Michel ou bien Elsa Holmgren.